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1789

Les cahiers de doléances de Beignon et Saint-Malo-de-Beignon

Les paroissiens de Beignon et de Saint-Malo-de-Beignon rédigent leur cahier de doléances le 5 avril 1789 sous la dictée du procureur fiscal de l’évêque de Saint-Malo. Deux jours plus tard, les Beignonnais en rédigent un second, témoin de leurs réelles doléances.

Les doléances de Beignon et de Saint-Malo-de-Beignon

Conformément à l’ordonnance royale du 24 janvier 1789, les paroissiens de Beignon et de Saint-Malo-de-Beignon, vassaux de l’évêque de Saint-Malo, se réunissent dans les premiers jours d’avril pour rédiger leurs cahiers de doléances.

Deux cahiers de doléances distincts sont rédigés le même jour - 5 avril 1789 - dans les deux églises paroissiales. Ces doléances sont recueillies sous la direction de François Marie Antoine Boisgontier, procureur fiscal de l’évêque de Saint-Malo, Gabriel Courtois de Pressigny (1745-1823) 1.

5 avril 1789 — Le cahier de Beignon

Les doléances des Beignonnais sont rédigées le 5 avril 1789 dans la sacristie de l’église paroissiale Saint-Pierre. Elles comprennent cinq articles d’ordre général. —  PAROISSIENS DE BEIGNON, « Cahier de doléances de Beignon du 5 avril 1789 », 1789, Voir en ligne. —

Cahier de doléances de Beignon du 5 avril 1789
ADM

Vingt-sept personnes sont convoquées par M. de Boisgontier. À l’issue de la réunion, deux députés sont élus afin d’aller porter les doléances à l’assemblée qui se tiendra le mardi suivant à Ploërmel et d’y représenter les intérêts des paroissiens de Beignon. Vingt-six d’entre-eux signent le cahier de doléances ; vingt-quatre signent le procès verbal de séance.—  PAROISSIENS DE BEIGNON, « Procès verbal du cahier de doléances de Beignon du 5 avril 1789 », 1789, Voir en ligne. —

Cahier de doléances de Beignon du 5 avril 1789 - Signatures
ADM

Le texte intégral du premier cahier de Beignon

Cahier de Doléances Particulières de la Paroisse de Beignon. Se plaignent les habitants

  • 1— De la perception des Lods et Ventes au sixième denier.
  • 2— De la perception de la dixme de toute espèce de grains à la treizième et Bottelles.
  • 3— Du logement trop fréquent des troupes et de la conduite de leurs bagages quoiqéloigné de plus de cinq quarts de lieu du bourg de Plélan lieu de la distribution de l’étape.
  • 4— De l’excessive Capitation des habitants à raison du faible nombre et du peu de bien fond que chacun y possède.
  • 5— Adoptent au surplus les habitants en général tous et chacun des articles de doléances et demandes qui seront contenus dans le cahier de la ville de Ploërmel.

Fait et arresté en la sacristie de Beignon sous le seing de ceux qui scavent le faire.

5 avril 1789 — Le cahier de Saint-Malo-de-Beignon

Le cahier de Saint-Malo-de-Beignon est écrit le même jour dans la sacristie de l’église Saint-Malo sous la direction de la même personne, François Marie Antoine Boisgontier, procureur fiscal de l’évêque. Les doléances comprennent six articles.—  PAROISSIENS DE SAINT-MALO-DE-BEIGNON, « Cahier de doléances de Saint-Malo de Beignon », 1789, Voir en ligne. —

Cahier de doléances de Saint-Malo-de-Beignon du 5 avril 1789
ADM
Cahier de doléances de Saint-Malo de Beignon du 5 avril 1789 - Signatures
ADM

Deux députés sont élus à l’issue de l’assemblée. —  PAROISSIENS DE SAINT-MALO-DE-BEIGNON, « Procés verbal du cahier de doléances de Saint-Malo-de-Beignon », 1789, Voir en ligne. —

Le texte intégral du cahier de Saint-Malo-de-Beignon

Cahier de Doléances de la Paroisse de Saint-Malo-de-Beignon. Se plaignent les habitants

  • 1— De la perception de la dixme à la treizième gerbe sur les bleds, bleds noirs & avoines, même sur les lins et chanvres à la même quotité.
  • 2— De leur excessive imposition aux fouages, les métairies affermées de cent cinquante à deux cents livres sont imposées depuis vingt jusqu’à vingt sept livres. Les autres propriétaires exploitants parrains sont encore plus vexés.
  • 3— De la perception des Lods et ventes au sixième denier.
  • 4— D’estre obligé de confier leur registre de délibération à un particulier pour le porter au bureau du contrôle à cause des inconvévians qui peuvent en résulter, un des principaux serait la perte des registres. Le moyen de prévenir cet accident serait que les contrôleurs en faisant leur rellevé des morts & sépultures après un avertissement de Huitaine demanderaient la représentation du dit registre au général en présence duquel ils contrôleraient les objets sujets aux droits.
  • 5— Demande la faculté des habitants d’aller moudre leur grain aux moulins qu’ils jugerons à propos & de la faculté d’avoir des meules à bras.
  • 6 — Demandent la suppression et abolissement des fuies et garennes.
    Adoptent au surplus tous les articles de doléances du Tiers État contenus dans le cahier de la ville de Ploërmel.

Fait et arresté dans la sacristie de Saint-Malo-de-Beignon ce cinq avril mille sept cent quatre vingt neuf sous le seing de ceux qui scavent signer.

Le second cahier de doléances de Beignon

Une réaction au contrôle du procureur fiscal

La mainmise du procureur fiscal de l’évêque, François Marie Antoine Boisgontier, sur ces deux cahiers datés du 5 avril 1789 est prégnante. Les doléances se limitent à cinq articles pour Beignon et à six articles pour Saint-Malo-de-Beignon, dont deux - sur les dixmes et les lods - sont similaires. Les conflits endémiques sur les bois des communs entre le seigneur évêque et ses vassaux de Beignon sont escamotés au profit de vagues généralités.

Selon l’historien local Pierre Bridier, le rôle du procureur fiscal de l’évêque est déterminant.

L’homme de loi connait son affaire. De quel poids pourrait être l’avis de ses administrés ? Comment pourrait-on reconnaitre comme justes des réclamations que l’on a méprisées depuis des siècles ? Ces gens doivent se taire. On va donc rédiger un cahier de doléances très modeste et très vague sur des abus trop criants pour être escamotés. On va lâcher du lest sur les impôts et les paysans n’auront plus qu’à retourner à leur lande.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne. [ pages 11-12]

Le même jour, 5 avril 1789, une assemblée de paroissiens de Plélan-le-Grand, présidée par un autre procureur fiscal, Godefroy Pierre Joubaire, se choisit trois députés dont Charles François Allaire, également procureur fiscal. Mécontents d’avoir été muselés, des Plélanais se réunissent dans le cimetière afin de rédiger une second cahier pour mieux faire valoir leurs intérêts.

Deux jours plus tard, le 7 avril, les Beignonnais, peut-être inspirés par l’exemple plélanais, se réunissent à leur tour dans le cimetière afin de rédiger une second cahier plus volumineux, reflet de doléances beaucoup plus revendicatives. —  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [pages 33-42] —

Le texte intégral du second cahier

Le second cahier de Beignon comprend sept articles principaux sur plus de trois pages.—  PAROISSIENS DE BEIGNON, « Cahier de doléances de Beignon du 7 avril 1789 », 1789, Voir en ligne. —

Cahier de doléances de Beignon du 7 avril 1789
ADM

Le cahier est introduit par une critique du contrôle exercé par François Marie Antoine Boisgontier deux jours plus tôt.

Le public de la paroisse de Beignon s’étant rassemblé au pied de la croix du cimetière de la ditte paroisse, parce qu’il ne peut délibérer le jour de Dimanche sur les ordres que notre Roy nous a envoyé à cause que nous avons beaucoup de gens de justice qui ne nous laissent pas faire à notre tête et qui se prétendent les maîtres, nous ne pouvons dire une parole avec eux ; et même ils ne nous écoutent pas. —  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 44] —

Premier article

Le prix du cuir

Sire.

Notre paroisse est beaucoup petitte il ni a pas plus de mille à douze cents communians ; et qu’il est bien levé sur notre paroisse tous les ans la somme d’environ trante milles livres tant pour capitation fouages et vingtième impôts et billots ; également que pour les cuirs qu’il nous faut payer des sommes considérables ; Sire nous nous plaignons point de la somme que nous vous payons, mais ce sont ces devoirs du cidre et le tribut des cuirs qui nous chagrinne le plus ; nous vous demandons que le tribut des cuirs serait annullés, car les cuirs sont d’un prix considérable et on ne peut plus porter de souliers, il nous faudra bientôt aller tous déchauts.

Second article

Le logement des gens de troupe

Nous vous demandons que les gens de justice, loge de vos troupe et soient obligés à la conduitte des bagages égallement que nous et tous les bourgeois de notre paroisse par ce que des gens ont des logements à rien faire et du linge à coucher vos gens de troupes ; au lieu qu’il y a dans notre paroisse des pauvres gens qui n’ont pas seulement de la paille blanche pour les coucher, et que ces gens la ont de très bons harnois avec bœufs et chevaux au lieu que nous qui avons seulement des petits bœufs et chevaux qui ne vallent encore guerre.

Les abus des meuniers

Les moulins de notre paroisse pour la plupart sittués sur des ruisseaux ou petittes rivières qui tarissent aux moindres sécheresse. Lorsque les pluyes cessent durant quelques jours ; encore il est défendu d’avoir des meulles à bras pour moudre son grain ; car comme notre paroisse est une campagne où l’on ne trouve pas de pain à achepter ils nous font mourire de faim ou bien quelques fois aller au moulin jusqu’à quatre lieues et comment voulez vous que ces pauvres gens qui n’ont pas de chevaux aillent aux moulins avec un boisseau de grain pesant 50 ou 60 lx et l’insolence et la friponnerie de ces meuniers sachant que nous ne pouvons aller ailleurs moudre notre grain, nous pilles tant qu’ils le veullent parce qu’ils n’ont ni balance ni poids à pezer, que des poids de roche qui sont très injustes ; nous vous demandons que nous aurons des meulles à bras et permissions d’aller aux moulins ou bon nous semblera.

Troisième article

La dixme

Nous nous plaignons de la dixme qu’il faut donner au douze pour les bleds, saigle, froment rouge, avoinne, orge, paumelle et bled noir, cela nous gesne beaucoup nous ne voulons pas si nous la devons labolir mais nous désirerions la donner au trante sixième javelot comme les autres paroisses d’au proche ; car le seigneur et le chapitre ont le revenu de notre bien de 12 ans en 12 ans. c’est pour quoi nous désirerions que notre paroisse ne serai pas plus surchargée que les autres si c’est un effet de votre majesté.

Quatrième article

Les impôts au seigneur-évêque

Les lods et ventes que nous payons au seigneur, ils sont trop hautes dans notre paroisse. Nous payons dix sols par écu le seigneur nous enlève tous le revenu des biens qu’un père de famille a besoin pour nourrir sa petitte famille ; nous ne demandons point à les abollir puis qu’ils sont deües, mais nous désirerions qu’il nous serait accordé la moittié de diminution, si votre majesté le permet.

Cinquième article

Les corvées

Nous nous plaignons encore qu’il faut faire touttes les corvées au seigneur pour aller 3 à 4 lieues, dont nous n’avons jamais été payé ni nourri, ni nous et nos bestes, nous vous demandons sire si nous sommes obligés de les faire pour rien et quels fois des pauvres gens qui n’ont pas de pain ni de foin pour nourrir leurs bestes. Cela est bien désagréable et si on manque d’aller le jour même ils nous confondrent dans une amande considérable et qui ruine beaucoup de gens.

Cahier de doléances de Beignon du 7 avril 1789
ADM

Septième article

L’afféagement des communs de Beignon de 1770

Vers 1770, Monseigneur Laurents (1713-1785) afféage le quart des communs de Beignon, soit 500 journaux, principalement situés aux voisinage du moulin de Lanviel et de la chapelle Sainte-Reine. Cet afféagement, objet d’un conflit juridique entre l’évêque et ses vassaux est à nouveau dénoncé dans les cahiers de doléance.

Nous nous plaignons que notre seigneur a afféagé nos communs et qu’il en reçoit les deniers. D’entrée nous vous demandons sire qu’il tombe sans en réserver aucuns, nous aimons mieux vous payer les francs fiefs s’ils vous sont dûs, car on nous borne tous les chemins pour la servitude de nos terres.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 45] —

L’affaire de 1777-1778

Les enfants en badinnant avaient détorté trois petittes arbres de la grosseur de deux pouces dans un petit afféage que le seigneur avait hayé ; et il passa un déluge d’eau il y a environ 11 à 12 ans ; l’eau avait ruiné les fossés et emmenés les arbres qui ne tenoient plus. Les enfants pour se divertir détorter les arbres ; disant que c’étaient les circonvoisins qui avaient abbatus les fossés ; et la justice du Seigneur qui veut toujours ruiner le pauvre vassal, nous en fire compter environ 1200 livres aux habittants. D’auproche, voila une chose qui nous regarde, Sire vous en déciderez selon votre bon plaisir et vous nous obligerez si c’est un effet de votre bonté.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 45] —

La vente des arbres des bois de Feil et de Tenedo vers 1785

Entre 1785 et 1789, l’évêque de Saint-Malo fait abattre 860 arbres dans les bois de Feil et de Tenedo. Il confie le produit de leur vente - 32 000 livres - à son fermier afin qu’il l’utilise, conformément à la décision de la Maitrise royale de Vannes, à repeupler les communs. Mais ce dernier fait faillite et le repeuplement reste en souffrance, provoquant une action en justice de la paroisse et une doléance dans le cahier de 1789.

Nous nous plaignons encore que notre seigneur a fait abattre 860 pieds d’arbres dans nos communs, disant que c’était votre ordre et que la maitrise les a fait vendre et se sont chargés de l’argent qui se montaient à la somme de trante deux milles [livres ?] dont nous devions avoir l’argent puisqu’il nous appartenait comme bien propre, et nous n’avons jamais reçu aucunes argent et même nous ne pouvons en avoir. Si votre majesté permet de nous donner un pouvoir pour toucher l’argent pour la mettre en plant et sans aucune diminution, sire obligez nous si votre majesté le permet.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

Le financement de la chapelle Sainte-Reine

Nous nous plaignons encore que nous avons une petitte chapelle nommée Sainte Reinne ; elle a bien de rentes 300 à 400 livres par an ; après touttes réparations faites que les voyageurs lui apportent en venant en voyage notre doyen sen empare de l’argent, nous vous demandons qu’elle vienne à notre église parce que notre église est très pauvre. Cela suffira à en faire les réparations parce qu’il n’y a pas d’argent de quoi faire les dittes réparations, notre seigneur n’est que douairier et il a avendu un bois très considérable d’un prix que nous ne pouvons vous dire le dit prix pour gesner ses vassaux il y a environ 25 ans, il ne pourroit vendre un bien qui ne lui appartient pas en fond.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

L’accès à la fontaine du bourg

Le procureur d’office de notre paroisse est le seigneur Bienlot, il fait tout à sa tête, nous n’avons qu’une seulle fontaine dans notre bourg qui soit à la commodité des circonvoisins. De notre bourg de Beignon le dit procureur d’office a achepté un bien dont la servitude de la dite fontaine se servoit par sur cette terre et où il nous a fermé le passage, il nous a mis à y aller par un chemin où il n’est pas possible d’y passer ; dans le temps de l’hiver, il nous faut y aller à une demie lieue, nous demandons que nous aurions notre passage ordinaire.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

Les dégâts causés par les bêtes

Nous vous demandons qu’il ni ait point de procès pour dommage causés par les bestes ; qu’on choisisse seulement 6 prud’hommes qui s’assembleront le dimanche le plus proche pour juger et terminer le dommage causé par les dittes bestes sans qu’il soit permis aux procureurs de faire aucun frais. Egallement que pour desavennement qui pourroint s’arriver ; nous demandons aussi la franchie et qu’il ni ait plus qu’un seul et même rolle.—  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

Les gens de justice

Les membres de justice de notre seigneur nous pillent et nous ruinnent, ils prennent ce qu’ils veullent ; ils sont tous les maîtres ; ils prennes pour une copie seullement 6 livres 8 sols, un greffier pour 4 heures de temps qu’il travaille par jour il prend 8 livres 8 sols par jour. Nous vous demandons qu’ils soient taxés ; ils ont beau achepter des biens considérables par ce qu’ils vollent tous les pauvres gens ; nous demandons aussi que les procès de basses juridictions ne durent que 6 mois. —  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

Conclusion

Serment au Roi et élection des députés

Sire.

Ayez égard à la présente vous présentée par la commune de notre paroisse, nous ne cesserons de bénir Dieu pour la conservation de votre illustre personne et nous sommes tous prêts de prendre les armes pour votre service aussitôt que vous nous le commandrez. Nous avons toujours soutenu votre royaume et combattu comme de vaillant soldats ; fait et arresté audit bourg de Beignon, où nous avons tous unanimement déclarés nommer pour députés les personnes d’honorables gens : Pierre Jouet du bourg de Beignon. Anthoinne Crosnier et Jullien Foulon de Mantervilly. —  COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne. [ page 46] —

Cahier de doléances de Beignon du 7 avril 1789 - signatures
ADM

Bibliographie

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne.

COLLECTIF, Cahiers de doléances en Brocéliande, Paimpont, Association des Amis du Moulin du Chatenay, 1989, 68 p., Voir en ligne.

LEROUX, Alain, « Les cahiers de doléances de Beignon », Le Chatenay : Journal de l’association des Amis du Moulin du Chatenay, Vol. 14, 1985, p. 7-15, Voir en ligne.


↑ 1 • Gabriel comte Cortois de Pressigny (1745-1823) est évêque de Saint-Malo de 1785 à 1801, puis archevêque de Besançon de 1817 à 1823.