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Monachisme

lundi 24 juin 2019

Deux conceptions du christianisme naissant s’opposent (3e - 5e siècle)

Monachisme celtique

Le monachisme celtique, partie émergente la plus connue des chrétientés celtiques, est en confrontation permanente avec le clergé, la liturgie et les pratiques de l’Église romaine.

Monachisme romain

Le monachisme romain est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin).

Les points les plus importants opposant les tenants de deux conceptions d’un christianisme naissant sont les suivants, selon le monachisme celtique :

- Le pape romain n’est qu’un évêque parmi les autres,
- Controverse sur la date des Pâques,
- La forme de la tonsure,
- Le refus des Chrétientés celtiques de baptiser au nom de la trinité romaine,
- La consécration épiscopale pour laquelle un seul évêque suffit,
- L’usage de la langue gaëlique ou brittonique au cours du rituel celtique,
- L’union des membres du sacerdoce celtique y compris les abbés-évêques est chose normale, y compris d’avoir des enfants pouvant prendre leur succession,
- Les femmes peuvent exercer le sacerdoce jusqu’au rang d’évêque,
- L’abbé-évêque d’un monastère, élu par ses moines, n’a pas de diocèse défini géographiquement. Il peut aller où bon lui semble et pratiquer le rituel de sa messe sur un autel portatif. Le monachisme celtique refuse le système de pouvoir pyramidal. Chaque monastère ainsi que chaque abbé-évêque est libre et n’a de comptes à rendre à personne.