Le chêne de Trébran en Concoret

1926 — Le Guide du Touriste dans la Forêt de Paimpont

Ce chêne situé au village de Trébran en Concoret est mentionné pour la première fois dans Le Guide du Touriste dans la Forêt de Paimpont, édité en 1919 puis en 1926.

À hauteur du hameau de Trébran, reconnaissable à son énorme chêne poussé en contrebas de la chaussée, se trouvent trois mégalithes de poudingue rose et blanc.

1992 — Jacky Éalet

Jacky Éalet le décrit en 1992 évoquant notamment les causes de sa disparition.

Tel ne fut pas le sort du chêne de Trébran, en Concoret (plus de huit mètres de circonférence) : nul ne saura - ou n’avouera - par quelle malveillance, un jour d’hiver 1984, le feu s’est déclaré dans son tronc creux, métamorphosé en un véritable cratère en fusion. Malgré ses blessures, le géant meurtri s’était pris à reverdir au printemps suivant ; mais la tempête d’octobre 1987 a eu raison de l’ancêtre affaibli, qui s’est abattu définitivement. Il gît dans la quasi-indifférence sur le bord de la chaussée, dans un inextricable amas de branchages cassés et de ronces. Couché, il apparait plus fantastique encore. Par ses plaies béantes, on pénètre dans une étrange grotte, comme s’il s’agissait d’une enceinte secrète donnant accès au monde souterrain de la forêt.

Le chêne de Trébran, disparu avant le premier inventaire des arbres remarquables du Morbihan en 1999, n’a jamais été classé sous le label Arbre remarquable.