L’abbé Guillotin : textes et articles
Le registre de l’abbé Guillotin fait l’objet de plusieurs éditions et commentaires au cours du 19e et du 20e siècle.
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Le registre de l’abbé Guillotin fait l’objet de plusieurs éditions et commentaires au cours du 19e et du 20e siècle.
Robinault de Saint-Régent, chef chouan de la division de Saint-Méen, se trouve au centre du complot visant à l’assassinat du Premier consul Napoléon Bonaparte. L’attentat de la rue Saint-Nicaise n’atteint pas son objectif mais provoque la mort de nombreuses personnes. Le 16 germinal an IX (6 avril 1801), Saint-Régent est condamné à mort. Il est guillotiné en place de Grève le premier floréal an IX (21 avril 1801).
Le 27 janvier 1790, au cours des révoltes agraires qui agitent la région, une troupe d’environ quatre-cents hommes se rend au château de Comper en Concoret pour réclamer une renonciation écrite du seigneur à ses droits féodaux. Par ailleurs, après avoir obtenu les titres de la seigneurie, les émeutiers les brûlent dans la cour, puis se livrent au pillage et mettent le feu au château. L’incendie est éteint le 29 janvier par les habitants de Concoret.
L’est et l’ouest de l’Ille-et-Vilaine se révoltent au cours du mois de mars 1793 contre la levée des 300 000 hommes imposée par la Convention nationale. Cette insurrection spontanée annonce les débuts de la chouannerie en mai 1794.
La division de Saint-Méen est l’une des treize divisions de l’Armée catholique et royale de Bretagne durant les trois premières chouanneries. Bien que répartie sur trois départements bretons, elle est rattachée à la chouannerie morbihannaise. Fondée puis commandée par Joseph de Boulainvilliers en 1794, elle passe sous le commandement de Joseph de Troussier en 1795, puis sous celui de Pierre Robinault de Saint-Régent jusqu’en 1800. Elle prend le nom de Légion de Saint-Méen lors de la quatrième chouannerie en 1815.
Un combat opposant les chouans commandés par Joseph de Puisaye à des troupes républicaines a lieu le 17 floréal de l’an II (3 mai 1794) dans les landes de Beignon. Cette victoire des chouans marque l’entrée de la région de Paimpont dans la première chouannerie.
Le 2 décembre 1795, Pierre Robinault de Saint-Régent, chef de la division de Saint-Méen, réunit une centaine de chouans pour délivrer un de ses hommes, Ambroise Alix, de Concoret. Une embuscade est tendue à la colonne républicaine près de la maison du Fresne en Néant-sur-Yvel. Alix est libéré et une quinzaine de grenadiers sont tués.
Le Registre de l’abbé Guillotin ou Registre de Concoret est un manuscrit rédigé entre 1792 et 1800 par l’abbé Guillotin, prêtre réfractaire caché dans sa paroisse natale de Concoret durant la Révolution.
Des révoltes agraires naissent dans les paroisses de Maure, Guer et Augan à partir du 18 janvier 1790, et se propagent en Brocéliande jusqu’au 5 février. Ces insurrections paysannes sont le fait de bandes organisées qui attaquent un château après l’autre, réclamant le renoncement des seigneurs à leurs droits féodaux.
À partir du 18 janvier 1790, des révoltes agraires naissent dans les paroisses de Guer, d’Augan et de Maure. Elles se propagent à la paroisse de Plélan du 24 au 28 janvier. Du 29 janvier au 4 février 1790, au cours de ces évènements qui agitent la paroisse d’Iffendic, les châteaux de la Châsse, de Bassardaine, de Vauferrier, de Tréguil et de Bléruais sont attaqués et pillés.