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1726-1794

Deloynes Charles-François

Un curé constitutionnel à Brignac

Charles-François Deloynes est le dernier prieur de Brignac (canton de Mauron) nommé par l’abbé de Paimpont en 1764. Il reste en fonction à Brignac en 1789 et prête serment à la Constitution civile du clergé en 1791. Il est exécuté par les chouans de Boulainvilliers en mai 1794.

Éléments biographiques

Charles-François Deloynes est né le 5 août 1726 à Orléans, fils de Charles Deloynes, bourgeois d’Orléans — BM d’Orléans GG 1473 —. Il est intronisé dans l’ordre des génovéfains le 11 novembre 1744. —  PETIT, Nicolas, Prosopographie génovéfaine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. p. 264 —

Le prieur-recteur de Brignac

Le prieuré de Brignac est un prieuré-cure dépendant de l’abbaye Notre-Dame-de-Paimpont. Son recteur depuis 1748, François-Sébastien de Laur, est l’auteur de nombreux abus qui ont amené les autorités ecclésiastiques à le démettre de ses fonctions. Le 22 février 1764, après avoir célébré un dernier mariage, il est démis de sa cure par deux notaires royaux et apostoliques de Ploërmel. —  HERPE, Paul, Un recteur de Brocéliande au temps de la Pompadour, Saint-Brieuc, Les presses bretonnes, 1973. [page 140] —

Le 15 avril 1764, Guillaume Joseph Le Moinne est nommé recteur de Brignac par l’évêque de Saint-Malo. Mais l’abbé de Paimpont fait valoir son droit de présentation et le 20 août 1764, Charles-François Deloynes, génovéfain de l’abbaye de Paimpont est nommé prieur-recteur de Brignac. —  MONTGOBERT, Gilles, Eclats en Brocéliande : le Pays de Mauron 1789-1800, les mutations du monde rural, Saint-Léry (56), Office Culturel du District de Mauron, 1993. [page 292] —

Deloynes hérite des affaires de son prédécesseur. Deux ans après sa nomination, un premier conflit éclate entre le nouveau recteur et la paroisse concernant la rénovation du presbytère de Brignac. Il appartient en effet à la paroisse de loger son recteur, mais il revient à celui-ci d’entretenir le presbytère. Or le presbytère nécessite des réparations. L’affaire est portée devant les tribunaux.

Le Registre de 1783 de la paroisse de Brignac nous apprend qu’une cuisinière et trois domestiques sont au service de Charles Deloynes. Sous le même toit, ou celui mitoyen, habite un clerc tonsuré, René Narcisse de Béchennec, ayant lui même une gouvernante, un valet et une servante mère d’un enfant de plus de sept ans.

Après les années tumultueuses de son prédécesseur, la paroisse retrouve le calme, mais en 1785, une nouvelle affaire met en cause le recteur. Le 31 mai 1785, le cadavre d’un bébé est retiré du puits du presbytère. Le chirurgien commis pour l’examen du corps conclut à un meurtre. —  Herpe, Paul (1973) op. cit., p. 152  —

L’enfant y a été apporté et jeté, mort dans le dit puits, vu qu’il avait la tête meurtrie et bien du sang extravasé vers la tempe. Il avait été jeté environ un mois avant, enveloppé d’un mouchoir bleu rayé d’un peu de rouge, marqué de la lettre M en fil blanc, le tout dans une poche à farine au fonds de laquelle il y avait trois réparations.

Comme il arrivait parfois qu’une fille mère dépose le nouveau né à la porte du père pour l’incriminer, les soupçons pesèrent sur le recteur de Brignac. Cependant, rien ne put être prouvé et l’affaire en resta là.

Les cahiers de doléances

Dans les cahiers de doléances de Brignac, écrits au printemps 1789, les paroissiens adressent leurs reproches aux religieux de Paimpont. Ils demandent à ce que les cures desservies par des moines qui, presque tous, sont des sujets du plus grand scandale et cherchent à thésauriser au détriment de leurs paroissiens, soient supprimées et que ces derniers soient remplacés par des ecclésiastiques séculiers. Les paroissiens déplorent aussi l’absentéisme des recteurs et aimeraient qu’on les obligeât à la résidence sans s’absenter plus de quinze jours dans une année. —  BRETON, Yves, Les génovéfains en Haute-Bretagne, en Anjou et dans le Maine aux XVIIe et XVIIIe siècles, Editions Hérault, 2006. [page 642] —

Une partie de ces vœux va être exaucée par l’Assemblée Constituante, qui par décret du 2 novembre 1789 met les biens de l’Église, dont les biens des congrégations, à la disposition de la Nation. Par décret du 13 février 1790, elle interdit les vœux monastiques et supprime les ordres religieux réguliers. Érigée en commune en 1790, Brignac est rattachée au canton de Mauron. Malgré tous ces changements, Deloynes est resté en poste à la cure de Brignac. Désormais il n’est plus un génovéfain, mais le recteur séculier de Brignac.

Le serment à la Constitution civile du clergé

Les ecclésiastiques doivent prêter serment à la Constitution civile du 26 décembre 1790 sous peine de sanctions. Le 12 mars 1791, les administrations locales sont sommées de fournir la liste des tous les prêtres et leur choix face au serment. Le recteur de Brignac et Joseph Théaud qui fait office de vicaire vont semble t-il hésiter avant de s’engager dans la voie constitutionnelle.

Le 16 mars 1791, le procureur-syndic écrit au citoyen Ménagé, maire de Brignac, afin de le presser de convaincre Deloynes de donner une réponse.

Pour M. le prieur, s’il est guéri, de bien vouloir lui faire ou d’aller au dimanche matin prendre sa déposition, puis la faire proclamer ensuite à l’issue de la grande messe, au terme du décret et s’expliquant catégoriquement.

A.D.M. L 1206

Finalement, Charles Deloynes et son vicaire Joseph Théaud prêtent serment à la Constitution civile le vendredi 1er avril 1791, jour de la passion du Christ. — Montgobert, Gilles (1993) op. cit., p. 292 —

Un grand nombre de paroisses de la région se trouvent vacantes, n’ayant aucun curé « jureur » à disposition. La nouvelle Constitution prévoit des élections pour y remédier : elles ont lieu le 29 mai 1791. Deloynes, déjà pourvu de la cure de Brignac est élu à la cure de Beignon qu’il refuse. Joseph Théaud, vicaire à Brignac, est quant à lui élu à la cure de Saint-Brieuc de Mauron.

Un curé patriote

Deloynes, recteur républicain, cherche à appliquer au mieux les nouvelles lois de la République. Dans une lettre datée du 29 janvier 1793, il s’inquiète des nouvelles législations et de la difficulté de leur application.

La municipalité de Brignac et le curé constitutionnel qui ne font qu’un, sont forts en peine de n’avoir pas pu avoir de registres pour les naissances. Si l’on ne peut se marier que 10 jours après la publication civile et affiche du dimanche, les mariages proclamés civilement le 3 [février] du prochain ne pourront être effectués que le 13 suivant, jour des Cendres que le culte catholique a prohibé. Ce retard condamne bien des citoyens à un double jeûne et retient plus d’une espèce d’appétit, de murmure contre la loi. Croyez vous que je puisse les épouser en face de l’église après mes trois publications puisque la loi prétend ne rien innover et comme il n’est question que de constater le mariage, les parties le peuvent aussi bien après qu’avant la bénédiction. La loi parait obliger plutôt les contractants que les ministres. Pour me tirer d’affaire après avoir fiancé, j’ai objecté à deux aristocrates que ne venant point depuis un an et demi, ils se fussent fait bannir 1 à Saint-Brieuc où ils assistaient à la messe et y faisaient à leurs avis leurs Pâques. J’ai exigé qu’on reconnût enfin Brignac sa paroisse à la première messe, pour être banni à la grande ; la future n’a point paru quoique avertie la veille par express. Dans mon pays pour marier un huguenot, on exigeait trois mois de fréquentation de l’église paroissiale, et moi je ne demande qu’un jour, suis-je trop bon ? ou trop mauvais ? Ce fait est que je suis en peine si je dois épouser avant les 10 jours de l’acte et affiche de la municipalité.[...]

A.D.M. L 1232

Le recteur constitutionnel de Brignac s’inquiète aussi de l’attitude de certains de ses confrères qui ont prêté serment, comme de l’activité concurrentielle de curés réfractaires qui marient et baptisent dans la région 2. Enfin dans cette même lettre, la demande d’autorisation au district d’abattre trois chênes révèle un recteur très proche des idéaux révolutionnaires de son époque.

Ils occupent la place la plus commode pour placer le chêne de la Liberté que j’offre de fournir outre que ces pieds étaient respectés comme ci-devant seigneuriaux, ils serviront à faire le feu du repas et chauffer les patriotes, ils sont aristocrates et de nulle valeur que pour le feu.

A.D.M. L 1232

Le 20 octobre 1793, Deloynes écrit au citoyen Gaillard, procureur-syndic général du département pour se plaindre de l’activité contre-révolutionnaire de certains habitants de la commune voisine de Ménéac. Il se plaint notamment de la présence de prêtres réfractaires qui officient en toute illégalité dans la région.

Il est inconcevable qu’une municipalité [Ménéac], le juge de paix, le conseil, Coquiantry, tout agent des ci-devant, enragés aristocrates restent impunis et en place. Mandés au Morbihan, ils sont doux comme miel, humbles et patriotes, avec vous seulement. Rendus sur le lieu, ils sont tous différents. Les gens de Ménéac sont bons foncièrement, Tressan et Coquiantry dehors et quelques autres, tout irait bien. Nous sommes détestés pour le patriotisme et chaque fois qu’un citoyen de Ménéac vient prendre une fille de Brignac - ce qui est fréquent actuellement- il essuie les reproches de Coquiantry et des autres. Il se borne à reconnaitre la légitimité de ma mission et ne sait comment qualifier mes célébrations de mariage. Je suis un hérétique, schismatique, apostat, scélérat. On m’assure qu’il y a un jubilé annoncé à Ménéac. Tels que les sorciers, ils vont la nuit à trois croix de leur voisinage, trois nuits de suite. Ils ont été trouvés le matin, l’herbe est foulée et la rosée battue, les instructions se font de nuit, les prédicateurs ne couchent jamais deux fois de suite dans le même village.

A.D.M. L 531

La concurrence entre curés réfractaires et curés constitutionnels s’intensifie. Deloynes est souvent requis pour des cas problématiques. En 1794, un tisserand de « l’Abbaye Baillet » crée un scandale en mettant enceinte sa parente orpheline de 28 ans de la Tesseraie. L’évêché est contacté par la municipalité de Brignac pour une dispense à l’affinité du premier au second degré qui y met obstacle. — Montgobert, Gilles (1993) op. cit., p. 323 —

[...] afin que cet enfant puisse être baptisé et inscrit sous le nom de ses père et mère, et au cas que le curé de Mauron fasse quelques difficultés de leur administrer la bénédiction nuptiale, ils vous prient de commettre M. Deloynes, curé de Brignac, tant pour la vérification des faits que pour la célébration et la conclusion du mariage

A.D.M. L 858

Deloynes subit la pression des chouans

À partir de 1793, la conscription obligatoire et le serment des prêtres à la Constitution font souffler un vent de révolte sur cette partie de la Bretagne. Joseph de Boulainvilliers, beau frère de Narcisse René de Béchennec est à la tête des insurgés. La maison de ce dernier, située en face de l’église de Brignac, sert de boite aux lettres pour les chouans. Le curé constitutionnel Deloynes gêne leur action. Considéré comme un traitre, Deloynes est persécuté et menacé par des opposants à la République. De plus en plus isolé dans sa paroisse, il pense à rejoindre Ploërmel. Madame Anne Baron, veuve Duportal, en témoigne en août 1795. — Montgobert, Gilles (1993) op. cit., p. 365 —

[...] être allée il y a 18 à 20 mois [fin 1793-début 1794] chez Deloynes à Brignac et que celui-ci craignait d’être assassiné et devait être contraint de vendre ses meubles et venir habiter Ploërmel, que Bechennec l’avait menacé. Se promenant dans un petit bois appelé le parc et appartenant à Bechennec, distant d’une portée de fusil, ils furent assaillis par trois ou quatre individus qui leur lancèrent des pierres. Lui demandant qui pouvait lui jeter des pierres, il répondit les coupe-jarrets de Bechennec et qu’il était habitué à pareilles farces de sa part. Le lendemain, ou surlendemain, le curé vint chez elle et lui dit qu’il avait été inquiété toute la nuit et qu’on avait frappé à grand coups dans sa porte et il était déterminé à vendre ses effets et quitter Brignac.

A.D.M. L 531

Deloynes exécuté par les chouans

Au printemps 1794, le combat de Beignon marque l’entrée de la région dans la première chouannerie. Après le repli des chouans sur Concoret, le pays de Mauron s’embrase. Le 10 mai 1794, le presbytère de Deloynes est investi et pillé par les chouans de Boulainvilliers. Le citoyen Godet de Mauron relate les événements.

Le 21 floréal an II [10 mai 1794], je te préviens qu’une troupe de brigands s’est portée à 11h et demie du soir chez le ci-devant prieur de Brignac, ils ont forcé l’entrée, ont pris tout ce qu’il pouvait avoir d’argent et à leur sortie ont emmené avec eux le prieur. Le bruit public est qu’il est assommé ; on m’a dit qu’ils s’étaient transportés chez d’autres particuliers où ils ont pillé. [...] La masse de l’attroupement doit être de 60 à 80 hommes. Boulainvilliers est à la tête de cet attroupement, lequel consiste dans les déserteurs de la réquisition. Ils ont tout ravagé chez le citoyen Ménager, frère de l’administrateur à Ploërmel. Ne tardez donc pas à mettre tout en usage pour répondre.

A.D.M. L 1232

Les chouans emmènent le recteur par la route de la Ville au Lô. Après avoir franchi la rivière Yvel au gué du moulin de Kervry, sur la commune d’Illifaut, ils parviennent dans les prairies de la métairie du Pont-Colleu appartenant aux Duplessix de Grenédan, et l’exécutent de cinq balles.

L’abbé Guillotin, prêtre réfractaire de Concoret, mentionne ce meurtre dans son Registre.

Du 10 au 15 mai, il s’est formé à Illifaut un rassemblement de quatre ou cinq cents hommes, demandant la religion et un roi. Ils se sont emparés de deux cents fusils et de munitions de guerre déposés à Merdrignac. M. de Loynes, chanoine régulier, curé sermenteur de Brignac, et Rissel, fermier de Grénédan, ont été tués dans cette émeute.

GUILLOTIN, abbé Pierre-Paul et ROPARTZ, Sigismond, Le registre de Concoret. Mémoires d’un prêtre réfractaire pendant la Terreur, Publié pour la première fois sur le manuscrit de l’abbé Guillotin, Saint-Brieuc, L. Prud’homme, éditeur, 1853, Voir en ligne. p. 21

L’acte de décès est dressé à Brignac par le maire en exercice, Jean Baptiste Ménagé qui signe « officier public » le 24 floréal an II (13 mai 1794). —  Breton, Yves (2006) op. cit., p. 717 —

Une chanson sur Deloynes

La tradition orale a gardé la mémoire de ce prêtre qui a inspiré une chanson retraçant ses derniers moments. Une feuille volante insérée dans le Livre de paroisse de l’abbé Chenorio de Brignac, rédigé en 1916, reprend les paroles de cette chanson consacrée à l’exécution de Deloynes. —  Herpe, Paul (1973) op. cit., p. 157  —

A la mort on le condamnait
Et sans appel et sans délai :
Guillotin lui lia les bras
A la baignade il l’entraina

Quand au bourg, la croix il passa,
Le Christ ouvrait toujours ses bras.
Le cortège se déroulait
Sur les chemins de la Pirouais.

Un glas vengeur s’égrenait
Au campanile de La Riaye.
A la fourchette du Pont-Colleu,
Sur la rivière on le fit sauter.

Aux ordres de Boulainvilliers,
Des hommes sont là, fusil braqué.
Cinq balles dans le dos, bien ajustées,
Au fonds de l’eau l’ont fait couler.

Les patriotes qui le défendaient
par dessus bord l’escaladaient.
Interrogez les gens de Brignac ;
Là leur vieux moine trépassa.

Chrétiens, que pensez vous de son sort ?
Du vrai martyre il n’est point mort :
Cinq minutes courbé dans le pré
Ne suffit pas pour effacer.

C’est bien certain : Deloynes est mort,
Mais son esprit survit encore.


Bibliographie

BRETON, Yves, Les génovéfains en Haute-Bretagne, en Anjou et dans le Maine aux XVIIe et XVIIIe siècles, Editions Hérault, 2006.

FICHET, Jean-Claude et DESSUS, Jean, Brignac, Saint-Léry (56), Imprimerie de Brocéliande, 1992.

HERPE, Paul, Un recteur de Brocéliande au temps de la Pompadour, Saint-Brieuc, Les presses bretonnes, 1973.

MONTGOBERT, Gilles, Eclats en Brocéliande : le Pays de Mauron 1789-1800, les mutations du monde rural, Saint-Léry (56), Office Culturel du District de Mauron, 1993.

PETIT, Nicolas, Prosopographie génovéfaine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne.


↑ 1 • Action de publier les bans, c’est-à-dire afficher la date du mariage et les noms des futurs époux.

↑ 2 • 

A Mauron, dit-on, M. Masson bannit et épouse selon le rite catholique, rien de mieux il supplée au propre pasteur absent ou décédé ; mais à Ménéac, le prêtre élu fait les mêmes fonctions que M. Masson à Mauron. On m’assure qu’il ne publiera pas les promesses de mariages que je lui ai adressées. Comment faire ? Le traduire au district de Josselin, il est proche parent du procureur-syndic qui le soutient. Il ne fait aucune bannie, celle de la municipalité suffit aux prêtres et curés déguisés en paysan, pour les épouser dans les maisons où ils les confessent. Ils peuvent bien s’autoriser à l’exemple du Sauveur qui alla aux noces [...] Vous n’ignorez pas, je pense, que le prêtre de Sinx est parti, son passeport de Ploërmel était pour Jersey et sa résidence Illifaut. Il est parti à pied et en bottes pour se rendre à Saint-Brieuc, à douze lieues. A Broons, il a fait le serment civique réservant son catholicisme, on a paru surpris et touché de son sort. Farce. De là à Lamballe, enfin Saint-Brieuc. Le prêtre Éon de Saint-Utel (Pont-Ruellan) et celui de St-Brieuc de Mauron célébrèrent, vu cet exemple, hier dès le point du jour. L’orgueil, la suffisance de Joseph Tempier et des siens, Bechennec et sa pieuse femme souffrent beaucoup. Tout le bas de Ménéac qui traversa à l’ordinaire notre paroisse, notre bourg pour prendre la messe à St-Brieuc de Mauron revinrent à jeun de messe en passant par ceux de Brignac.

A.D.M. L 1232