De Penpont à Paimpont
Depuis le 12e siècle, trois toponymes - Penpont, Painpont, Paimpont - sont utilisés pour désigner Paimpont. Leur évolution révèle l’histoire de Paimpont.
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Depuis le 12e siècle, trois toponymes - Penpont, Painpont, Paimpont - sont utilisés pour désigner Paimpont. Leur évolution révèle l’histoire de Paimpont.
Telhouët est un lieudit de la commune de Paimpont attesté depuis 1124. La graphie du toponyme s’est stabilisée sous sa forme actuelle à partir du 14e siècle. Plusieurs interprétations sur l’étymologie de Telhouët sont proposées.
Une analyse toponymique du nom de Tréhorenteuc
D’abord propriété de l’abbé de Paimpont (1634-1792), le bois de la Montre devient à la Révolution bien national sous le nom de bois de la Moutte. Il est vendu à la Restauration (1817) et connait successivement trois propriétaires au cours du 19e siècle.
Les plus anciennes mentions du toponyme datent du 15e siècle et utilisent la graphie « Telent ». La graphie « Tellain » lui succède du 17e siècle au début du 19e siècle avant d’être remplacée par la forme actuelle « Thélin ».
L’étang de Paimpont est un étang artificiel créé par l’abbaye de Paimpont à l’époque médiévale. À partir de 1653, des accords passés entre la communauté monastique et les Forges de Paimpont permettent de l’utiliser comme réserve hydraulique. Vendu comme bien national en 1792, il demeure une des principales sources d’alimentation des Forges jusqu’à leur fermeture en 1884. Il est propriété du Conseil Général depuis 1986.
On retrouve l’appellation « Gurvant » dans plusieurs noms de lieux de la partie occidentale de la forêt de Paimpont, dans le site du Val sans Retour : vallée, bois et landes de Gurvant, tombelles de Gurvant...
La « Croix Lucas » est une vieille croix en schiste rouge située dans les landes de Gurvant au dessus du versant sud du « Val sans Retour ».
Brécilien est le nom porté par le massif forestier de Paimpont jusqu’à la Révolution. Au cours du 19e siècle, l’appellation forêt de Brécilien est utilisée pour nommer une vaste forêt qui aurait couvert autrefois la Bretagne. En réalité, les recherches actuelles démontrent que cette grande forêt centrale n’a jamais existé.
Le « Val sans Retour », près de Tréhorenteuc, s’appelait « Vallée de Gurvant » avant que l’on y implante le légendaire arthurien au milieu du 19e siècle.