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Révolution française

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Guillotin abbé Pierre-Paul

L’abbé Pierre-Paul Guillotin est originaire de Concoret. Vicaire de Saint-Servan au début de la Révolution, il refuse en 1792 de prêter serment à la Constitution civile du clergé et entre en clandestinité. Durant huit ans, il se cache sur sa paroisse natale pour continuer à exercer son sacerdoce. Il consigne sur son Registre les actes cultuels ainsi que la chronique de Concoret pendant la Révolution. Il meurt à Saint-Servan en 1814.

Orieulx Thérèse Mélanie

Thérèse Mélanie Orieulx prend part aux chouanneries de 1794 à 1801. Belle-sœur du chef chouan Pierre Robinault de Saint-Régent, elle fait de sa maison du « Bois-de-la-Roche » un repaire contre-révolutionnaire. Elle se rend à Paris en mars 1801 pour tenter de sauver son beau-frère de la guillotine.

L’attentat de la rue Saint-Nicaise

Robinault de Saint-Régent, chef chouan de la division de Saint-Méen, se trouve au centre du complot visant à l’assassinat du Premier consul Napoléon Bonaparte. L’attentat de la rue Saint-Nicaise n’atteint pas son objectif mais provoque la mort de nombreuses personnes. Le 16 germinal an IX (6 avril 1801), Saint-Régent est condamné à mort. Il est guillotiné en place de Grève le premier floréal an IX (21 avril 1801).

Saint-Régent, Pierre Robinault de

Pierre Robinault de Saint-Régent dit « Pierrot » est le chef chouan de la division de Saint-Méen. Il participe activement aux trois premières chouanneries, notamment dans la région de Mauron. Il est guillotiné en 1801 pour avoir organisé et exécuté l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier consul Napoléon Bonaparte.

Victor Hugo et Brocéliande

Victor Hugo est venu deux fois en Bretagne, en 1834 et 1836. Il y a puisé des images qui ont nourri l’écriture de son ultime œuvre romanesque, publiée en 1874, Quatrevingt-treize. Dans ce grand roman sur la chouannerie, Hugo évoque succinctement la forêt de Brocéliande ainsi que deux chefs chouans de la région de Paimpont.

La division de Saint-Méen

La division de Saint-Méen est l’une des treize divisions de l’Armée catholique et royale de Bretagne durant les trois premières chouanneries. Bien que répartie sur trois départements bretons, elle est rattachée à la chouannerie morbihannaise. Fondée puis commandée par Joseph de Boulainvilliers en 1794, elle passe sous le commandement de Joseph de Troussier en 1795, puis sous celui de Pierre Robinault de Saint-Régent jusqu’en 1800. Elle prend le nom de Légion de Saint-Méen lors de la quatrième chouannerie en 1815.