Littérature arthurienne

Baron du Taya est l’auteur de Brocéliande, ses chevaliers et quelques légendes, paru en 1839, première somme entièrement consacrée à la localisation de Brocéliande en forêt de Paimpont.

Félix Bellamy publie La forêt de Bréchéliant en 1896, œuvre monumentale consacrée à la littérature arthurienne et à son implantation en forêt de Paimpont. Constamment réédité depuis plus d’un siècle, son ouvrage demeure la référence sur la forêt de Paimpont-Brocéliande.

En 1824, Blanchard de la Musse introduit le légendaire de la Table Ronde en forêt de Paimpont où il localise un premier « Val sans Retour ».

Hersart de la Villemarqué publie Visite au Tombeau de Merlin en 1837, article dans lequel il situe la la tombe de l’enchanteur à la fontaine de Barenton en forêt de Paimpont.

La fontaine de Barenton apparaît pour la première fois dans la littérature du 12^e siècle. Elle est l’unique lieu de la forêt de Paimpont qui présente un lien véritable avec le légendaire arthurien,

Huon de Méry met en scène la fontaine périlleuse de Berceliande dans le Tournoiement de l’Antéchrist (Tornoiemenz Antécrit) écrit vers 1234.

Seigneur et poète de langue d’oc de la fin du 12^e siècle, Bertran de Born est l’un des premiers à situer la forêt de Brocéliande en Bretagne continentale.

Breselianda, forme occitane de Brocéliande est mentionnée dans l’introduction du roman de Jaufré à la fin du 12^e siècle

La littérature arthurienne a exercé une influence discrète, cependant réelle sur l’œuvre d’André Breton (1896-1966). Son intérêt pour Brocéliande nait en 1909 avec la parution de L’Enchanteur pourrissant de Guillaume Apollinaire. Attiré par les mythes du Graal et de l’enchanteur Merlin, le poète surréaliste se rend en forêt de Brocéliande, en 1949, 1950 et 1966, quelques mois avant sa mort.

On trouve dans le Cycle du Lancelot-Graal ou Vulgate, écrit entre 1215 et 1240, de nombreuses références à la forêt de Brocéliande, ou à des épisodes qui ont été localisés par la suite en forêt de Paimpont-Brocéliande.

Le chêne d’Artus est un Arbre remarquable situé dans le parc du château de Comper à Concoret.