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Personnages

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Dominique Hélaudais

Dominique Hélaudais est l’un des meneurs de la « Journée de Bricoles » à Rennes en janvier 1789. En août, alors qu’il occupe la fonction de garde de la juridiction de Brécilien et habite au Pas-du-Houx en Paimpont, il est arrêté et incarcéré. Il est libéré à la fin des révoltes agraires de janvier-février 1790.

Guillotin abbé Pierre-Paul

L’abbé Pierre-Paul Guillotin est originaire de Concoret. Vicaire de Saint-Servan au début de la Révolution, il refuse en 1792 de prêter serment à la Constitution civile du clergé et entre en clandestinité. Durant huit ans, il se cache sur sa paroisse natale pour continuer à exercer son sacerdoce. Il consigne sur son Registre les actes cultuels ainsi que la chronique de Concoret pendant la Révolution. Il meurt à Saint-Servan en 1814.

Orieulx Thérèse Mélanie

Thérèse Mélanie Orieulx prend part aux chouanneries de 1794 à 1801. Belle-sœur du chef chouan Pierre Robinault de Saint-Régent, elle fait de sa maison du « Bois-de-la-Roche » un repaire contre-révolutionnaire. Elle se rend à Paris en mars 1801 pour tenter de sauver son beau-frère de la guillotine.

Saint-Régent, Pierre Robinault de

Pierre Robinault de Saint-Régent dit « Pierrot » est le chef chouan de la division de Saint-Méen. Il participe activement aux trois premières chouanneries, notamment dans la région de Mauron. Il est guillotiné en 1801 pour avoir organisé et exécuté l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier consul Napoléon Bonaparte.

Deloynes Charles-François

Charles-François Deloynes est le dernier prieur de Brignac (canton de Mauron) nommé par l’abbé de Paimpont en 1764. Il reste en fonction à Brignac en 1789 et prête serment à la Constitution civile du clergé en 1791. Il est exécuté par les chouans de Boulainvilliers en mai 1794.

Boulainvilliers Joseph de

Joseph de Boulainvilliers est l’un des premiers chefs chouans actifs en Bretagne. Il occupe des fonctions prééminentes dans la hiérarchie de l’Armée catholique et royale de Bretagne en 1794. Il est par ailleurs, au cours du printemps 1794, à l’origine des premières révoltes contre-révolutionnaires dans la région de Mauron. Jusqu’à son exécution par les siens en janvier 1795, il contribue activement à constituer le foyer insurrectionnel qui prendra le nom de division de Saint-Méen.