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José-Louis Bocquet est romancier, biographe, journaliste, éditeur et scénariste de bandes dessinées. De 1990 à 2005, il habite au Bois-de-la-Roche en Mauron, source de son inspiration pour la dizaine de romans écrits durant cette période.
Le premier texte de Louis Aragon (1897-1982) mentionnant la forêt de Brocéliande est écrit à partir de 1923. Dans un essai daté de 1930, Aragon condamne le merveilleux médiéval. Pourtant, en 1942, en plein conflit mondial, il écrit Brocéliande, une œuvre composée de sept poèmes, dans lesquels il invoque la forêt merveilleuse et la fontaine de Bellenton pour enflammer l’héroïsme français en échappant à la censure de Vichy.
Seigneur et poète de langue d’oc de la fin du 12e siècle, Bertran de Born est l’un des premiers à situer la forêt de Brocéliande en Bretagne continentale.
La littérature arthurienne a exercé une influence discrète, cependant réelle sur l’œuvre d’André Breton (1896-1966). Son intérêt pour Brocéliande nait en 1909 avec la parution de L’Enchanteur pourrissant de Guillaume Apollinaire. Attiré par les mythes du Graal et de l’enchanteur Merlin, le poète surréaliste se rend en forêt de Brocéliande, en 1949, 1950 et 1966, quelques mois avant sa mort.
En 1846, Julien Pélage Auguste Brizeux consacre deux poèmes à la Fontaine de Barenton, qui contribuent à la notoriété de celle-ci. Il devient ainsi l’initiateur de la redécouverte de cette fontaine au 19e siècle.
L’écrivain romantique François-René de Chateaubriand évoque dès 1812 une grande forêt couvrant le nord-est de la Bretagne en des temps reculés. Il est aussi l’auteur d’une localisation de Brocéliande à Bécherel qui n’a pas fait école.
Dans la seconde moitié du 12e siècle, Chrétien de Troyes est le premier auteur d’œuvres de fiction en langue vulgaire consacrées à la littérature arthurienne. Inventeur de « Brocéliande », Chrétien est aussi l’initiateur du Graal, objet merveilleux et mystérieux dont il laisse la quête inachevée.
Creuzé de Lesser connait la célébrité pour La Table ronde, une réécriture de la geste arthurienne parue en 1811. Cette œuvre littéraire a conduit Blanchard de la Musse à implanter le « Val sans Retour » en Forêt de Paimpont en 1824.
Ernest du Laurens de la Barre est un écrivain finistérien qui fait partie de la première génération de collecteurs bretons du 19e siècle, après Émile Souvestre et Théodore Hersart de la Villemarqué. Entre 1857 et 1881, il publie une quarantaine de contes, dont six sont situés en forêt de Paimpont.
Alfred Fouquet est un pionnier morbihannais de l’archéologie et du collectage de contes et traditions populaires. Entre 1853 et 1857, il répertorie cinq sites mégalithiques en Brocéliande et collecte la légende de la Bête de la Lohière.