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Durant la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande établit un poste de commandement, défendu par un réseau de Blockhaus, aux Forges de Paimpont.
Après avoir transité par des camps de prisonniers, les P.G.A. sont affectés chez des employeurs privés ou dans des commandos de travail. La grande majorité de ces commandos est employée à la construction de routes et de chemins vicinaux sur des communes du massif forestier.
Un camp de prisonniers de guerre allemands, le « Dépôt n°112 », est créé en 1945 dans le parc du château de Comper. De mai à décembre 1945, plusieurs milliers de prisonniers en transit y sont retenus avant d’être affectés à des commandos de travail ou auprès d’employeurs privés des communes du massif forestier de Paimpont.
De mai à septembre 1939, plusieurs milliers de réfugiés espagnols sont regroupés au Centre de Rassemblement des Étrangers du Bois du Loup sur le camp de Guer-Coëtquidan. Ils sont employés à la construction de baraquements puis à des travaux de routes et chemins vicinaux.
Au printemps 1944, le camp de Coëtquidan est agrandi par les autorités militaires allemandes. Cet agrandissement entraine l’évacuation partielle de quatre communes limitrophes du camp militaire : Paimpont en Ille-et-Vilaine ; Augan, Campénéac et Beignon dans le Morbihan.
En mai 1940, Jeanne de Gaulle (1860-1940) se réfugie à Paimpont (Ille-et-Vilaine) chez son fils ainé Xavier. Elle décède le 16 juillet 1940, et est inhumée dans le cimetière de Paimpont quatre jours plus tard. Le Général de Gaulle se rend sur sa tombe le 22 août 1944 et la fait déplacer dans le caveau familial de Sainte-Adresse (Seine-Maritime) en novembre 1949.
Après la fermeture des Forges de Paimpont en 1884, l’activité charbonnière décline fortement. Elle se maintient durant la première moitié du 20e siècle. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle connait un dernier regain de vitalité. Elle disparait au début des années 1970.
Marian Wilke, Polonais enrôlé de force dans l’armée allemande, arrive à Coëtquidan en janvier 1943. Menacé par la Gestapo, il déserte et trouve de l’aide au Thélin où il reste caché quelques semaines. Il intègre un réseau de résistants puis les F.F.I. en 1944.
Après l’invasion de la Pologne par l’armée allemande en septembre 1939, le camp de Coëtquidan devient le centre principal de l’armée polonaise. De septembre 1939 à juin 1940, des dizaines de milliers de volontaires y affluent afin d’intégrer les unités en constitution. Les installations du camp sont rapidement saturées ; les compagnies en formation cantonnent alors dans les communes environnantes.
Le camp d’aviation de Point-Clos est investi en juin 1940 par la Luftwaffe. C’est un terrain de réserve que l’armée de l’air américaine utilise en 1944 comme aérodrome de repli pendant quelques semaines. Le camp de Point-Clos est démilitarisé à la fin de la guerre