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Patrimoine religieux

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La chapelle Saint-Jean de Campénéac - I

La métairie Saint-Jean de l’Ermitage en Campénéac est mentionnée pour la première fois en 1467 en tant que dépendance de l’abbaye Saint-Jacques de Montfort. La métairie et sa chapelle sont aliénées aux seigneurs de Trécesson en 1568. Reconstruite au 17e siècle, la chapelle est achetée par Nicolas Bourelle de Sivry en 1793. Classée monument historique en 1946, la chapelle et son ancienne métairie sont aujourd’hui une propriété privée interdite à la visite.

Le bras-reliquaire de saint Judicaël

Le bras-reliquaire de saint Judicaël est une pièce d’orfèvrerie datée du 15e siècle, aujourd’hui conservée dans la sacristie de l’église de Paimpont. Selon une tradition mentionnée au début du 20e siècle, il aurait été offert par le duc François II et sa seconde épouse Marguerite de Foix vers 1474.

Nous proposons une autre hypothèse, celle d’une donation à l’abbaye de Paimpont par le duc Jean V et l’abbé Olivier Guiho, dans les premières décennies du 15e siècle.

Les chapelles Saint-Marc de Comper

Deux chapelles dédiées à saint Marc sont édifiées à Comper, probablement lors de la construction du château, par les seigneurs de Gaël-Montfort. La première chapelle, extérieure au château, bâtie à l’emplacement du « pâtis Saint-Marc », est celle de la frairie de Comper. Elle est détruite lors des guerres de la Ligue, à la fin du 16e siècle. La seconde, située à l’intérieur de l’enceinte du château, est réservée à l’usage des châtelains. Elle est détruite en 1790.

Saint-Étienne du Thélin

Une chapelle dédiée à saint Étienne est fondée en 1620 au Thélin, sur la paroisse de Plélan-le-Grand. La frairie du Thélin devient une paroisse en 1849. La chapelle est alors remplacée par une première église de style néogothique, inaugurée en 1853, qui tombe bientôt en ruine. Une seconde église de style néoroman, œuvre de l’architecte Arthur Regnault, lui succède à partir de 1901.

La cane de Montfort et ses représentations disparues

L’église Saint-Nicolas de Montfort abritait plusieurs représentations du miracle de la cane. Cette légende était sculptée sur le maître-autel de l’église, représentée sur un vitrail du 16e siècle, sur une bannière et sur une statue de saint Nicolas du 18e siècle. Ces représentations nous sont connues par des descriptions partielles ou des dessins qui ont survécu à la destruction de l’église en 1798.