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Entre 1215 et 1235, les Continuateurs du Conte du Graal de Chrétien de Troyes ont rassemblé et organisé les textes arthuriens sous forme d’un cycle littéraire en prose de cinq manuscrits appelé Lancelot-Graal ou Vulgate. Le Lancelot propre, la Quête du saint Graal et la Mort du roi Arthur en font partie.
Entre 1215 et 1235, les Continuateurs du Conte du Graal de Chrétien de Troyes ont rassemblé et organisé les textes arthuriens sous forme d’un cycle littéraire en prose de cinq manuscrits appelé Lancelot-Graal ou Vulgate. L’Histoire du saint Graal et l’Histoire de Merlin en font partie.
Le Petit cycle est une trilogie qui met en scène le Graal. Dans ce roman, le Graal est le vase utilisé lors de la Cène qui a également recueilli le sang du Christ crucifié. Cette version christianisée du Graal est rédigée en vers par Robert de Boron. Elle attribue une origine « historique » au Graal inventé par Chrétien de Troyes dans le Conte du Graal.
En 1190, pour une raison inconnue, Chrétien de Troyes laisse inachevée la rédaction de son cinquième roman, le Conte du Graal. De nombreux auteurs vont tenter de trouver une fin au Conte du Graal inachevé. Quatre Continuations versifiées sont d’abord écrites en prolongement de l’œuvre de Chrétien. Elles se trouveront rapidement supplantées par des œuvres en prose.
Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes donne naissance à une littérature qui christianise fortement les thèmes arthuriens. Après cette date et durant la première moitié du 13e siècle, de nombreux « continuateurs », clercs ou chevaliers, souvent anonymes, créent une série de romans, d’abord en vers puis en prose qui devient le moyen littéraire le plus utilisé.
Le Conte du Graal est le dernier roman arthurien de Chrétien de Troyes. C’est là qu’apparaît pour la première fois un « graal » dans la littérature. Ce « graal » reste une énigme qui autorise toutes les interprétations. Il n’est pas encore l’objet d’une christianisation qui prendra forme avec les nombreux continuateurs du roman.
Ponthus et Sidoine est un roman de littérature amoureuse écrit entre 1390 et 1425. Une partie de l’histoire se déroule près de la Fontaine de Barenton. Ponthus en est le héros. En 1467, le comte Guy XIV de Laval prend ce livre à témoin pour introduire le nom de Ponthus à sa forêt de Brécilien
Le Val sans Retour a été matérialisé au début du 19e siècle en forêt de Paimpont/Brocéliande. Sa légende est née d’une œuvre littéraire anonyme du début du 13e siècle. On y découvre deux grands personnages du cycle arthurien : Lancelot et Morgue (Morgane).
L’évocation de la Fontaine de Barenton par Wace dans le Roman de Rou lui a conféré une célébrité qui a été reprise dans le monde lettré du 12e au 15e siècle. En témoignent les nombreuses œuvres didactiques du Moyen Âge qui abordent le sujet. Parmi celles-ci, quelques auteurs, et non des moindres, font allusion de manière oblique au prodige de la Fontaine de Barenton que décrit Wace.
Le Chevalier au Lion, roman du 12e siècle de Chrétien de Troyes, raconte les aventures d’Yvain, un des chevaliers d’Arthur qui part venger son cousin, Calogrenant, à qui il est arrivé une honteuse mésaventure lors de sa venue à la fontaine magique.