Au cours du 19e siècle et jusqu’à la fermeture définitive des hauts fourneaux de Paimpont en 1884, la vente d’écorce - destinée à l’industrie locale du cuir - constitue le revenu complémentaire le plus important des propriétaires de la forêt de Paimpont.
La technique de l’écorçage en forêt de Paimpont est documentée à partir du 19e siècle. Encadrée par les gardes du Domaine de Paimpont, cette activité a perduré jusqu’au milieu du 20e siècle.
Le 29 novembre 1883, lors de l’achèvement de la ligne de la Brohinière à Ploërmel, a lieu un grave accident ferroviaire entre deux trains qui se télescopent en fin de journée. Le bilan est de 17 morts et 19 blessés. La majorité des victimes sont originaires du Morbihan, parmi lesquelles huit habitent des communes traversées par la ligne.
Au milieu du 19e siècle, les communes de Paimpont et de Concoret comptent 200 cloutiers. Les verges de fer produites aux Forges de Paimpont permettent la fabrication artisanale d’une grande diversité de clous. Ce métier disparait au début du 20e siècle.
Une usine de carbonisation du bois en vase clos s’installe dans la « Lande de Paimpont » à partir de 1870. Reconstruite dans la vallée de la Marette en 1881, elle reste active jusqu’en 1889.
Au cours du 19e siècle, un pôle d’activités autour de l’industrie du cuir regroupant des tanneurs, des marchands de cuir, et un moulin à tan, se développe au village du Gué en Plélan et Paimpont.
Aux 17e et 18e siècles, le village de Beignon, centre important de production du cuir à l’échelle régionale, compte plus d’une centaine de tanneries. L’ampleur de l’activité économique et les spécificités de l’organisation technique font de ce "village industriel " une exception aussi bien en Bretagne qu’en France.
Ordres pour les exploitations de la forêt, document d’archives daté de 1827, détaille en cinq folios les ordres et consignes relatifs au bucheronnage et au charbonnage pour les Forges de Paimpont. Ce document exceptionnel mentionne de nombreux détails inédits sur le métier de charbonnier.
Le moulin du Bave - ou de Bave - était un moulin à eau situé sur le versant paimpontais de la vallée de l’Aff. Construit au milieu du 19e siècle pour alimenter l’industrie du cuir beignonnaise en tan, il est abandonné depuis les années 1960 et subsiste à l’état de ruine.
En 1857, Élisa-Napoléon Baciocchi (1806-1869), nièce de Napoléon Ier, tente d’acquérir les landes de Coëtquidan, situées sur les communes de Beignon et Saint-Malo-de-Beignon afin d’y établir un domaine agricole.