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1912-2000

Bridier, Pierre

Pierre Bridier (1912-2000) s’installe à Beignon (Morbihan) en 1950. Il réalise des films documentaires dans les années cinquante et il écrit des essais d’histoire locale à partir de la fin des années 1970.

Éléments biographiques

Pierre Bridier est né le 11 novembre 1912 près d’Angers, d’un père vendéen et d’une mère originaire de Lorraine. Dans une notice biographique datée de 1984, il se présente lui même à la troisième personne.

Il a été profondément marqué par la personnalité de son grand-père maternel, le Commandant Grandclaude, qualifié selon sa « fiche », à une époque de sectarisme insensé, « Excellent officier trop catholique ». Sans cette fiche que son petit fils considère comme la plus belle des citations, le Commandant devait être nommé Lieutenant- Colonel, et la Croix de la Légion d’Honneur (attribuée pour sa conduite durant la guerre de 1870) en est restée au rang de Chevalier malgré de nombreuses propositions.

BRIDIER, Pierre, « Notice autobiographique de Pierre Bridier », in Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?, 1984, Voir en ligne.

Pierre Bridier s’installe en Bretagne en 1950. Il choisit de s’établir dans les landes de Beignon, à proximité de la vallée de l’Aff.

Je suis arrivé en Bretagne le 12 juillet 1950. Depuis longtemps j’avais décidé de quitter la ville. J’en avais assez des rues, des magasins, de l’aspect étriqué des maisons. Je conserve de mes aïeux lorrains et vendéens un vieil atavisme forestier et paysan, dont je suis heureux et fier. Mon arrière-grand-père maternel est mort dans une forêt des Vosges. Le clair de lune me convient mieux que la lumière des réverbères. L’odeur des pins, de l’écorce du chêne, du châtaignier et de la pluie sur la terre, l’éclatement des bourgeons, la symphonie des oiseaux, c’est cela la vie, la vraie vie...

Pierre Bridier in EALET, Jacky, « Beignon : Pierre Bridier, témoin de l’histoire », Les informations du pays de Ploërmel, N°631 - 2 mars, 1988, Voir en ligne.
Les Affolettes en 1957
Propriété de Pierre Bridier (à gauche) et de Fernand Jaillet (à droite)
Carte postale

Le centre de vacances des landes de Beignon

Pierre Bridier installe un camp de vacances pour les scouts sur ses terres des landes de Beignon auquel il donne le nom de propriété Yaouankiz.

Centre de vacances de Pierre Bridier à Beignon vers 1950-1960

De nombreux jeunes passent par ce camp parmi lesquels Rémy Chauvet, le futur Myrdhin 1.

En 1964, Jobig et Rémi [Chauvet] et deux autres copains ont pris leurs Solex depuis Dinan pour venir camper huit jours dans la forêt de Brocéliande et découvrir les lieux. Ils ont, à cette occasion, rencontré un homme extraordinaire : M. Bridier. Il possédait de nombreux terrains au dessus de la vallée de l’Aff. Il y recevait des scouts bretons de Paris chaque année et un terrain accueillit avec générosité leur tente : vue sur la vallée et la Forêt de Brocéliande.

BONNARD, Evelyne et MYRDHIN, Myrdhin, De la source à l’océan, Paris, Sydney Laurent, 2021.
Centre de vacances de Pierre Bridier à Beignon
La croix de l’ancien village de la Foy et l’autel en blocs de schiste.

En 1951 ou 1952, il fait déplacer dans sa propriété - avec l’autorisation des autorités militaires - une croix de chemin du 13e-14e siècle provenant du village ruiné de La Foy. —  DUFIEF, Denise, « Croix de chemin de la Foy, la Lande (Beignon) », 1977, Voir en ligne. —

[...] C’est une croix de schiste qui a été apportée du camp de Coëtquidan avec l’autorisation du Commandement des Écoles. Elle porte des traces de balles ; elle risquait d’être écrasée un jour par un char. Elle sert de chapelle en plein air. Des scouts routiers de Ploërmel, il y a une trentaine d’années ont dressé un autel devant elle avec trois gros blocs tirés du fond de la vallée, en forme de dolmen (Taol men en breton signifie table de pierre). On peut y célébrer les cultes catholiques ou protestants dans un cadre silencieux propre à la prière et au recueillement. C’est le lien entre la vieille religion d’avant les Druides et la foi chrétienne.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon. Églises, chapelles, calvaires, Inédit, Beignon, sans date, 30 p., Voir en ligne. [pages 27-29]

Le cinéaste

Pierre Bridier se prend de passion pour le cinéma. De 1948 à 1960, il réalise de nombreux films avec sa caméra Paillard-Bolex qui mettent en scène la vie dans le camp scout de Beignon. Huit d’entre eux sont conservés par la Cinémathèque de Bretagne 2.

Pierre Bridier
  • 1948 — Au pays des Chouans —  BRIDIER, Pierre, « Au pays des Chouans 1 », 1948, Voir en ligne. — ; —  BRIDIER, Pierre, « Au pays des Chouans 2 », 1948, Voir en ligne. —
  • 1948 — Funambule Thabor, sortie scouts —  BRIDIER, Pierre, « Funambule Thabor, sortie scouts », 1948, Voir en ligne. —
  • 1950 — Jamboree —  BRIDIER, Pierre, « Jamboree », 1950, Voir en ligne. —
  • 1950 — 3ème district Rennes —  BRIDIER, Pierre, « 3ème district Rennes », 1950, Voir en ligne. —
  • 1950 — Kermesse à Renac abbé Riot —  BRIDIER, Pierre, « Kermesse à Renac abbé Riot », 1950, Voir en ligne. —
  • 1950 — Camp scout en Morbihan —  BRIDIER, Pierre, « Camp scouts en Morbihan », 1950, Voir en ligne. —
  • 1955 — Beignon —  BRIDIER, Pierre, « Beignon », 1955, Voir en ligne. —
  • 1960 — Cercles celtiques —  BRIDIER, Pierre, « Cercles celtiques », 1960, Voir en ligne. —
Le camp scout de Beignon
Image extraite de —  BRIDIER, Pierre, « Camp scouts en Morbihan », 1950, Voir en ligne. —
Pierre Bridier

1968-1971— Le conservateur du Musée du Souvenir

Pierre Bridier a été conservateur du Musée du Souvenir des Écoles de Coëtquidan de 1968 à 1971. Il occupe cette fonction à partir de 1968 3 dans le nouveau musée construit à l’occasion de l’agrandissement des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Il est licencié en 1971 par le ministre de la Défense qui lui reproche une attitude pro-bretonne.

M. Pierre Bridier, conservateur des musées du souvenir aux écoles militaires de Saint-Cyr - Coëtquidan (Morbihan), était licencié le 4 juin 1971 par le ministère de la défense nationale. Quelques mois plus tard, le tribunal administratif de Rennes annulait la décision ministérielle. Le ministère de la défense nationale reprochait à M. Bridier d’avoir manqué à " une certaine réserve " à laquelle sont tenus les agents de l’État. En effet, le conservateur avait remis à plusieurs personnes des documents tendant à prouver que le traité d’union de 1532, unissant la France à la Bretagne, était toujours valable et que, de ce fait, " aucun impôt ne peut être levé légalement dans les cinq départements bretons sans l’accord des Bretons ". Depuis le jugement du tribunal administratif, M. Bridier a plusieurs fois écrit au ministère de la défense nationale pour obtenir le renouvellement de son contrat ou une indemnisation.

LE MONDE, « Le conservateur du Musée de Saint-Cyr Coëtquidan réclame sa réintégration », Le Monde, Paris, 1973, Voir en ligne.

Pierre Bridier n’a jamais renié ses actes et s’est toujours défendu d’avoir agi par anti-militarisme.

Il a été licencié illégalement par décision catégorique du Ministère de la Défense, en dépit des verdicts du Tribunal Administratif et de l’intervention du Général commandant les Écoles, pour avoir, à titre strictement privé, diffusé des informations concernant les droits violés de la Bretagne (traité Franco-Breton de 1532). Il conserve de la plupart des officiers qu’il a connus à Coëtquidan un souvenir amical et respectueux. Il rejette donc toute accusation d’antimilitarisme primaire. Partisan convaincu de la Non Violence, il approuve sans réserve l’attitude et l’action du Général de Bollardière 4.

Bridier, Pierre (1984) op. cit.

1983-1984 — Le conflit sur l’extension du dépôt de munitions

À partir de 1984, Pierre Bridier intègre le Comité de Défense de la commune de Beignon contre l’extension du dépôt régional de munitions de Coëtquidan à proximité du bourg.

Le ministre de la Défense a décidé que l’emplacement du futur dépôt régional de munitions de Coëtquidan reculera de ... 200 m par rapport au projet des militaires. Dans un communiqué intitulé « La démocratie bafouée », le Comité de défense de la commune de Beignon (56) refuse cette décision : il estime dérisoire ce recul de 200 m et considère que l’enquête publique, l’appui des communes voisines, le refus exprimé par la quasi-unanimité de la population, des soutiens de la France entière ne compteraient donc pour rien aux yeux du gouvernement démocratique. Pour soutenir l’action du comité et envisager une riposte, on peut écrire ou téléphoner à : Pierre Bridier, La Lande-Beignon, 56380 Guer, tél. (97) 75.74.19.

WISE, « Stockage », Oxygène Bretagne, 1985, p. 22, Voir en ligne.

À cette occasion, il écrit une brochure illustrée par Malo Louarn sur l’extension du dépôt de munitions et ses conséquences.—  BRIDIER, Pierre et LOUARN, Malo, Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?, 1984, Voir en ligne. —

Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?
—  BRIDIER, Pierre et LOUARN, Malo, Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?, 1984, Voir en ligne. —

Dans le conflit qui oppose l’Administration à la commune de Beignon, il prend position contre les projets d’extension du dépôt de munitions de Coëtquidan. et apporte des arguments qui lui semblent irréfutables. Membre du Comité de Défense, sans aucune appartenance politique, il entend assumer seul la responsabilité de cette brochure au service de ses concitoyens. Au nom du bon sens et de la justice.

BRIDIER, Pierre, « Notice autobiographique de Pierre Bridier », in Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?, 1984, Voir en ligne.

Militant très actif dans sa lutte contre l’extension du dépôt de munitions, Pierre Bridier multiplie les interventions publiques et les articles de presse.

  • —  GALLAIS, Pierre, « Coëtquidan : Beignon contre l’armée », Le peuple breton, Vol. 244, 1984, p. 9-11, Voir en ligne. —
  • —  BRIDIER, Pierre, Coëtquidan, un gros bouchon sur la R.N. 24, sans date. —
  • —  BRIDIER, Pierre, « Lettre ouverte aux contribuables âgés non imposables », sans date, Voir en ligne. —
Guy Larcher
Pierre Bridier (à gauche) au Manoir de Rue Neuve lors des Assemblées Gallèses de 81 ou 82
Guy Larcher

1987 — Le blason de Beignon

Beignon a adopté son blason en 1987 sur proposition de Paulette Colin et Pierre Bridier.

Blason de Beignon

« D’azur à la barre de Gueules surchargée d’une crosse d’or, accompagnée en chef d’un chêne arraché d’argent et en pointe de trois coupeaux de même, et au chef d’hermines » ; La crosse d’or fait référence à la présence des évêques de St-Malo ; le chêne à la forêt de brocéliande ; les coupeaux à la pierre typique du pays (le schiste pourpré) ; les hermines à la Bretagne. La devise « Semper Vivens » signifiant « toujours vivant » résume bien l’état d’esprit des beignonnais après avoir franchi les différents obstacles de leurs vies.

EODYS, « La commune de Beignon et son histoire », 2013, Voir en ligne.

1977-1994 — Articles et publications

À partir de 1977, Pierre Bridier entreprend des recherches sur l’histoire locale qu’il fait paraitre dans des bulletins municipaux, des revues locales, ou des éditions à titre d’auteur.

Sans rien renier de ses origines, il se considère comme totalement breton. Sa curiosité en histoire l’a amené à comprendre la Bretagne autrement que par les chansons de Botrel qui ont bercé son enfance.

Bridier, Pierre (1984) op. cit.
Pierre Bridier en 1987 à son domicile beignonnais
Jacky Ealet

1977 — Notes sur l’histoire du pays de Beignon

Au cours de l’année 1977, Pierre Bridier signe des articles intitulés Notes sur l’histoire du pays de Beignon dans Les Informations des pays de La Gacilly, Guer, Malestroit. —  BRIDIER, Pierre, « Notes sur l’histoire du pays de Beignon », Les Informations des pays de La Gacilly, Guer, Malestroit, 1977. —

1984-1985 — Qui était donc Éon de l’étoile ?

Pierre Bridier est l’auteur d’un article sur Éon de l’Étoile paru en trois parties, de 1984 à 1985, dans la revue de l’association des Amis du Moulin du Châtenay.

  • Première partie —  BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1984, p. 19-20, Voir en ligne. —
  • Deuxième partie —  BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? : ésotérisme et inititiation (suite) », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1985, p. 20-24, Voir en ligne. —
  • Troisième partie —  BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? : ésotérisme et inititiation (suite et fin) », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1985, p. 16-19, Voir en ligne. —
Qui était donc Éon de l’étoile ?
—  BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? : ésotérisme et inititiation (suite) », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1985, p. 20-24, Voir en ligne. —

Cet article parait en 1988 dans un fascicule regroupant les trois parties publiées dans le Chatenay en un seul volume.—  BRIDIER, Pierre, Eon de l’étoile sorcier révolutionnaire ou mystique ?, La Lande de Beignon, Pierre Bridier, 1988, 21 p., Voir en ligne. —

Couverture de Éon de l’Etoile
—  BRIDIER, Pierre, Eon de l’étoile sorcier révolutionnaire ou mystique ?, La Lande de Beignon, Pierre Bridier, 1988, 21 p., Voir en ligne. —

1983-1988 — Le bulletin municipal de Beignon

Pierre Bridier est l’auteur de quatre articles historiques dans Beignon, information, le bulletin municipal de sa commune.

  • —  BRIDIER, Pierre, « L’Histoire », Beignon, information, bulletin municipal, septembre 1983, p. 14-17. —
  • —  BRIDIER, Pierre, « Un peu d’histoire-Les premiers conseils municipaux de Beignon », Beignon, information, bulletin municipal, 1984, p. 25-26. —
  • —  BRIDIER, Pierre, « Une affaire de braconnage à Beignon au XVe siècle », Beignon, information, bulletin municipal, 1985, p. 27-28. —
  • —  BRIDIER, Pierre, « Histoire locale. Brocéliande - Les druides », Beignon, information, bulletin municipal, 1988, p. 35-37. —

1983-1987 — Pays de Beignon

Entre 1983 et 1987, Pierre Bridier publie trois fascicules consacrés à l’histoire et au patrimoine du Pays de Beignon.

Il n’est généralement pas d’usage, en Bretagne, d’employer le terme « pays » quand il s’agit seulement de deux communes. Il serait plus conforme de dire que Beignon est situé dans le « Pays de Guer », mais l’histoire du « Pays de Beignon » est un peu particulière. Il s’agit d’un territoire bien précis appartenant aux Évêques de St Malo qui en sont restés seigneurs, avec droits de haute et basse justice jusqu’à la révolution de 1789. Il y ont fait construire une résidence secondaire, point de départ de la commune de Saint Malo de Beignon. Les deux communes forment donc bien un ensemble très particulier.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne.

Pays de Beignon : églises, chapelles, calvaires

Le premier livret, intitulé Pays de Beignon : églises, chapelles, calvaires, s’intéresse au patrimoine religieux de l’ancienne paroisse de Beignon, comprenant le territoire de l’actuelle commune, y compris les villages annexés par le camp de Coëtquidan, ainsi que celui de Saint-Malo-de-Beignon.—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon. Églises, chapelles, calvaires, Inédit, Beignon, sans date, 30 p., Voir en ligne. —

Couverture de "Pays de Beignon : églises, chapelles, calvaires"
—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon. Églises, chapelles, calvaires, Inédit, Beignon, sans date, 30 p., Voir en ligne. —

Les illustrations du livret sont réalisées par Paulette Colin.

Dessin de la chapelle Sainte-Reine de Coëtquidan pour "Eglises chapelles et calvaires"
—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon. Églises, chapelles, calvaires, Inédit, Beignon, sans date, 30 p., Voir en ligne. —
Paulette Colin

Le livret, tiré à peu d’exemplaires est réalisé à partir de photocopies reliées.

Cette modeste étude sur les monuments religieux du pays de Beignon est extraite d’une recherche beaucoup plus importante sur l’histoire de ce pays qui ne sera probablement jamais publiée.

Pays de Beignon : la révolution (1789-1802)

Le second livret est intitulé Pays de Beignon : la révolution (1789-1802). Il fait lui aussi l’objet d’un tirage limité par photocopie personnelle, ce qui explique de nombreux défauts.—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne. —

Couverture du "Pays de Beignon : la révolution (1789-1802)"
—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne. —

Les chouans, comme les vendéens, ne furent pas des saints. Quelques uns cependant méritent la palme du martyre, exactement comme leurs frères des premières décennies du christianisme. [...] Il est certain qu’il n’y a rien dans ces documents qui puissent porter atteinte à la mémoire des vieux Beignonnais, Royalistes ou républicains, ils peuvent être fiers de leurs ancêtres.

Pays de Beignon : des origines à 1789

Le troisième livret est intitulé Pays de Beignon : des origines à 1789. —  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : des origines à 1789, Beignon, autoédition, sans date, 53 p., Voir en ligne. —

Couverture du "Pays de Beignon : des origines à 1789"
—  BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : des origines à 1789, Beignon, autoédition, sans date, 53 p., Voir en ligne. —

Cette petite plaquette a été réalisée sans connaissance des règles habituelles de la composition. Elle sera tirée à très peu d’exemplaires, selon la demande ; les frais d’une publication normale, avec tous les risques que cela comporte dépassent de beaucoup mes possibilités financières. Je demande donc à ceux qui voudront bien me lire de me pardonner les fautes de frappe et les gros défauts de présentation.

1987 — Le pays de Beignon : témoin de l’histoire

En 1987, malgré le pessimisme affiché dans l’introduction de son premier livret, Pierre Bridier parvient à regrouper en un seul volume ses recherches historiques sur Beignon, tiré à très peu d’exemplaires par photocopie personnelle, selon la demande.

Je considère que mes recherches commencées en 1952 ne sont pas terminées avec ce tirage en fin août 1987. Le sujet est inépuisable.

BRIDIER, Pierre, Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987.
Le pays de beignon témoin de l’histoire
—  BRIDIER, Pierre, Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987. —

L’étude de Pierre Bridier comprend quatre livrets séparés qui correspondent au regroupement des trois fascicules édités antérieurement, agrémentés d’un livret supplémentaire concernant les 19e et 20e siècles.

  • Livret A : des origines à 1789 ; 53 p.
  • Livret B : de 1789 à 1802 ; 73 p.
  • Livret C : églises, chapelles, calvaires ; 30 p.
  • Livret D : de 1802 à nos jours ; 111 p. —  BRIDIER, Pierre, « Livret D : de 1802 à nos jours », in Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987, p. 117, Voir en ligne. —

Cette étude sur l’histoire du « Pays de Beignon » a été tirée en livrets séparés. La rédaction complète maintient cette répartition qui correspond à trois époques différentes, plus un livret spécial concernant les monuments religieux, situé en C entre la Révolution et le XIXe siècle. Ceci permet de réaliser encore un tirage séparé pour les lecteurs qui préfèrent une partie seulement de l’ouvrage et pour ceux qui disposent déjà des premiers livrets, ne souhaitant pas reprendre dans un tirage complet une partie de ce qu’ils possèdent déjà.

1994 — La Cathédrale de Brocéliande : une petite sœur de Chartres

En 1994, âgé de 82 ans, Pierre Bridier fait paraitre une dernière publication, intitulée La Cathédrale de Brocéliande : une petite sœur de Chartres. L’écriture de cet ouvrage s’inscrit dans la lutte ouverte en 1993 par SOS Brocéliande afin d’empêcher un projet de barrage sur l’Aff. L’ouvrage de Pierre Bridier, consacré à la Rivière de Beauvais, défend le point de vue métaphysique et religieux de son auteur. —  BRIDIER, Pierre, La cathédrale de Brocéliande : une petite soeur de Chartres, La Lande de Beignon, 1994, 52 p., Voir en ligne. —

Les pouvoirs publics envisagent de gros travaux sur la Rivière de Beauvais (couramment appelée Vallée de l’Aff) en Brocéliande. Je me sens obligé de donner, à titre personnel mon point de vue sur le plan métaphysique et religieux, de ce que représente ce haut lieu dont l’âme et l’histoire se perdent dans la nuit des temps. Certains de mes amis voudraient s’en tenir à l’aspect technique de ces projets aberrants ; j’approuve totalement leurs arguments, mais je les trouve incomplets. D’accord avec beaucoup d’autres, je tiens à apporter mon témoignage sur la spiritualité de Brocéliande. Je ne veux convertir personne, mais je demande autant de tolérance envers ma pensée (notre pensée) que nous en éprouvons à l’égard de ceux qui ne suivent pas nos considérations.

Bridier, Pierre (1994) op. cit. p. 7
Couverture de "la cathédrale de Brocéliande une petite soeur de Chartres
—  BRIDIER, Pierre, La cathédrale de Brocéliande : une petite soeur de Chartres, La Lande de Beignon, 1994, 52 p., Voir en ligne. —
Pierrick Aoutin

Ce dernier ouvrage de Pierre Bridier comprend des illustrations de Pierrick Aoutin, des dessins humoristiques de André-Yves Simon ainsi que des photographies couleurs de Yolande Levrel, du docteur Mahéo et de Guy Larcher.

Eon de l’étoile au Concile de Reims
—  BRIDIER, Pierre, La cathédrale de Brocéliande : une petite soeur de Chartres, La Lande de Beignon, 1994, 52 p., Voir en ligne.
[page 33] —
Pierrick Aoutin

Bibliographie

BRIDIER, Pierre, « Mémoire de l’âne », inédit, sans date.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon. Églises, chapelles, calvaires, Inédit, Beignon, sans date, 30 p., Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : des origines à 1789, Beignon, autoédition, sans date, 53 p., Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, Pays de Beignon : la révolution (1789-1802), Beignon, autoédition, sans date, 73 p., Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, « L’Histoire », Beignon, information, bulletin municipal, septembre 1983, p. 14-17.

BRIDIER, Pierre, « Un peu d’histoire-Les premiers conseils municipaux de Beignon », Beignon, information, bulletin municipal, 1984, p. 25-26.

BRIDIER, Pierre et LOUARN, Malo, Le camp de Coëtquidan va-t-il dévorer Brocéliande ?, 1984, Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, Coëtquidan, un gros bouchon sur la R.N. 24, sans date.

BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1984, p. 19-20, Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? : ésotérisme et inititiation (suite) », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1985, p. 20-24, Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, « Qui était donc Eon de l’étoile ? : ésotérisme et inititiation (suite et fin) », Le Châtenay - Journal de l’Association des Amis du Moulin du Châtenay, 1985, p. 16-19, Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, « Une affaire de braconnage à Beignon au XVe siècle », Beignon, information, bulletin municipal, 1985, p. 27-28.

BRIDIER, Pierre, Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987.

BRIDIER, Pierre, « Livret D : de 1802 à nos jours », in Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987, p. 117, Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, Eon de l’étoile sorcier révolutionnaire ou mystique ?, La Lande de Beignon, Pierre Bridier, 1988, 21 p., Voir en ligne.

BRIDIER, Pierre, « Histoire locale. Brocéliande - Les druides », Beignon, information, bulletin municipal, 1988, p. 35-37.

BRIDIER, Pierre, La cathédrale de Brocéliande : une petite soeur de Chartres, La Lande de Beignon, 1994, 52 p., Voir en ligne.


↑ 1 • Rémi Chauvet alias Myrdhin est un artiste musicien né en 1950 à Dinan en Haute-Bretagne. C’est une des personnalités qui a contribué à la renaissance de la harpe celtique en Bretagne. Il se produit seul ou en trio. Harpiste, chanteur, pianiste et compositeur.

↑ 2 • Deux autres vidéos conservées par la Cinémathèque de Bretagne concernent des vacances à la plage à Saint-Briac en 1926.

↑ 3 • Le nouveau Musée du Souvenir des Écoles de Coëtquidan est inauguré à son emplacement actuel (cour Rivoli), le 23 juillet 1967, lors de la cérémonie du Triomphe, par le ministre des Armées Pierre Messmer.

↑ 4 • Jacques Pâris de Bollardière, (appelé Jacques de Bollardière par convenance) né en 1907 à Châteaubriant dans la Loire-Inférieure et mort en 1986 à Guidel dans le Morbihan, est un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine et de la guerre d’Algérie. C’est également une des figures de la non-violence en France. Wikipédia sur Jacques de Bollardière.