aller au contenu

1886

Les trois gas de Guer

Une chanson collectée à Plélan par Adolphe Orain

Les trois gas de Guer est une chanson collectée à Plélan par Adolphe Orain.

Le contexte de collectage

Les trois gas de Guer est une chanson publiée pour la première fois par Adolphe Orain en 1886. Intégrée au chapitre Chansons du bord de l’eau, elle est sous-titrée Chanson de Plélan dans l’Arrondissement de Montfort —  ORAIN, Adolphe, Glossaire patois du département d’Ille-et-Vilaine, suivi de chansons populaires avec musique, The Internet Archive, Paris, Maisonneuve frères et Ch. Leclerc éditeurs, 1886, Voir en ligne. pp. 176-178 —

En 1902, Adolphe Orain la fait paraitre une dernière fois dans Chansons de la Haute-Bretagne.—  ORAIN, Adolphe, Chansons de la Haute-Bretagne, Rennes, J. Maisonneuve, 1902, 423 p. —

La chanson

Les trois gas de Guer

Il était trois bons gas (bis.)
De la ville de Guer, lon la,
Du bourg de Carantoir.

Qui se sont embarqués (bis.)
A cent lieues sur mer, lon la,
A cent lieues sur mer.

Le vent leur était bon, (bis.)
La mer était contraire, Ion la,
La mer était contraire.

Le vent les a jetés (bis.)
Proch’ d’un moulin à vent, lon la,
Proch’ d’un moulin à vent.

Moulin qui moud de l’orge, (bis.)
Moulin qui moud de l’orge, lon la,
Ainsi que d’ la pommelle.

La fille du meunier (bis.)
Leur fait la révérence, lon la,
Leur fait la révérence.

Le meunier leur demande : (bis.)
— D’où vient la connaissance, lon la,
D’où vient la connaissance ?

— Ne t’en souviens-tu pas, (bis.)
Que nous étions à Nantes, lon la,
A lui choisir des bagues ?

Nous en choisim’s sur cent, (bis.)
Nous n’en retinm’s que quatre, lon la,
Nous n’en retînm’s que quatre.

— Sont encore à mes doigts ; (bis,)
Les voulez-vous reprendre, lon la,
Les voulez-vous reprendre ?

— Votre cœur est le mien, (bis.)
Ils sont à la balance, lon la,
Ils sont à la balance.

— Si l’ votr’ emport’ le mien, (bis.)
Ils coucheront ensemble, lon la,
Ils coucheront ensemble.

Dans un biau lit carré, (bis.)
Garni de roses blanches, lon la,
Garni de roses blanches.

Aux quatre pieds du lit, (bis.)
Quatre pommes d’orange, lon la,
Quatre pommes d’orange.

Et au chevet du lit, (bis.)
Le rossignol il chante, lon la,
Le rossignol il chante.

Chante, beau rossignol, (bis.)
Chante la réjouissance, lon la,
Chante la réjouissance.

De ces deux jeunes gens (bis.)
Qui vont coucher ensemble, lon la,
Qui vont coucher ensemble.

ORAIN, Adolphe, Glossaire patois du département d’Ille-et-Vilaine, suivi de chansons populaires avec musique, The Internet Archive, Paris, Maisonneuve frères et Ch. Leclerc éditeurs, 1886, Voir en ligne. pp. 176-177

Bibliographie

ORAIN, Adolphe, Glossaire patois du département d’Ille-et-Vilaine, suivi de chansons populaires avec musique, The Internet Archive, Paris, Maisonneuve frères et Ch. Leclerc éditeurs, 1886, Voir en ligne.

ORAIN, Adolphe, Chansons de la Haute-Bretagne, Rennes, J. Maisonneuve, 1902, 423 p.