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1955

Bouroux, Paul-Adrien

Un été à Paimpont

Paul-Adrien Bouroux (1878-1967), peintre, illustrateur et graveur, a réalisé vingt dessins de Paimpont et de ses environs au cours des mois de juillet et août 1955.

Éléments biographiques

Paul-Adrien Bouroux (1878-1967) est né le 14 juin 1878 à Mézières (Ardennes).

Après des études au Collège des Barnabites de Gien (Loiret), il entame une carrière dans l’administration tout en consacrant son temps libre à la peinture. Au cours de son service militaire, effectué de 1901 à 1902 à Rouen, il rencontre des élèves de l’École des beaux-arts de Paris qui le présentent à leur professeur Luc-Olivier Merson (1848-1920) 1.

Nommé receveur des Impôts à Dijon, il rencontre Jules Piel, Jules Jacques Puyplat et Victor-Louis Focillon (1849-1918 2, qui l’initient à la gravure et à la technique de l’eau-forte.

Paul Adrien Bouroux remporte ses premiers succès au Salon de 1905 et démissionne du service des impôts en 1906. Il retrouve Luc-Olivier Merson et Victor-Louis Focillon à Paris et expose au Salon des artistes français où il obtient une mention honorable en 1908 pour une eau-forte intitulée Les oies du Moulin (Morvan).

Il est remarqué au Salon de 1909, et l’État lui passe commande l’année suivante d’une planche, Le Panthéon et la démolition de la rue d’Ulm. Cette même année il publie à compte d’auteur un album de dix planches intitulé De Londres à Genève, croquis de voyage à l’eau-forte.—  MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DE LA VILLE DE GENÈVE, « De Londres à Genève, croquis de voyage à l’eau-forte », 2024, Voir en ligne. —

Le pont de la Tour de Londres vue de la Tamise
Eau-forte - De Londres à Genève, croquis de voyage à l’eau-forte - 1910
Paul-Adrien Bouroux

Durant la Première Guerre mondiale, affecté au 213e d’infanterie, puis au 43e chasseurs, il réalise de nombreux croquis sous les drapeaux. En 1916, il présente une série de huit eaux-fortes intitulées Au front d’Alsace.

Reims, septembre 1917
Eau-forte - 306 [322] x 375 [397]
Paul-Adrien Bouroux

Durant les années vingt, il poursuit son travail de graveur, alternant œuvres de voyages et illustrations d’ouvrages pour bibliophiles.

En 1927 la Bretagne l’attire et il y illustre « Colette Baudoche » de Barrès. Son humeur vagabonde le conduit à La Rochelle et au pays basque en 1928, d’où il ramène quelques nouvelles planches grâce auxquelles il obtient la médaille d’or au Salon de 1929. La même année il illustre « l’Oblat » de Huysmans.

CAVALIERI, Raffaela, « Paul Adrien Bouroux présenté par Raffaela Cavalieri », Le blog de l’estampe, 2007, Voir en ligne.

Il participe aux Salons de la Société de la gravure originale en noir en 1922, en 1928, et en 1929. En 1932 il devient sociétaire de la Société de bibliophile de Saint Eloy dont le but de ses membres 3 - quinze graveurs - est d’éditer des livres en se partageant l’illustration d’un texte choisi par le comité.

Corsica, Rue à Bonifacio
Gravure sur bois - 1926 - 32.5 x 25.5 cm
Paul-Adrien Bouroux

Après la Seconde Guerre mondiale il poursuit ses voyages et ses contributions à des publications d’ouvrages pour bibliophiles.

Dès que la circulation redevient libre, Bouroux suit son esprit voyageur et en 1947 il retrouve la Bretagne, puis Hossegor en 1950. L’année 1947 voit la parution de « Le Cahier vert » de Maurice de Guérin et en 1952 « Le Manuscrit de ma Mère » de Lamartine représente le dernier ouvrage important du graveur.

CAVALIERI, Raffaela, « Paul Adrien Bouroux présenté par Raffaela Cavalieri », Le blog de l’estampe, 2007, Voir en ligne.

En 1952, un accident oculaire nécessite une grave opération qui lui évite la cécité mais n’empêche pas sa vue de se fatiguer très rapidement. Il réalise encore plusieurs planches jusqu’en 1964 quand une crise cardiaque met un terme à sa carrière de graveur. Il meurt le 31 mars 1967. —  CAVALIERI, Raffaela, « Paul Adrien Bouroux présenté par Raffaela Cavalieri », Le blog de l’estampe, 2007, Voir en ligne. —

Son œuvre gravée est visible dans de nombreux musées parmi lesquels Avallon, Calais, Dijon, Lons le Saunier, Nevers, Paris (Musée du Luxembourg), Reims, Saint-Ouen, Salins les Bains, Strasbourg, Troyes et Versailles. —  BRIVET, Hugues, « Bouroux, graveur d’origine nivernaise initié par un bourbonnais », Blog d’HABEO Art et Estampes, 2009, Voir en ligne. —

Paul-Adrien Bouroux en Bretagne

Paul-Adrien Bouroux fréquente la Bretagne depuis 1926. A l’occasion d’un voyage dans le Finistère nord, il réalise quelques eaux-fortes. En 1938, il découvre le sud de la Bretagne. Dans les carnets datés de cette époque, il s’attache surtout à relever ce qu’il y avait de régional et de folklorique en Bretagne : les églises, les calvaires, les pardons, les pêcheurs et les Bretonnes à coiffe. —  LABARTHE, Marie-Christine de, Catalogue raisonné de l’œuvre dessiné et gravé de Paul-Adrien Bouroux (1878-1967), Musée de Senlis, 1984. [page 135] —

Dans les années cinquante, Paul-Adrien Bouroux et sa femme reviennent pour de longs séjours en Bretagne qu’ils passent majoritairement sur la presqu’île de Rhuys.

Nous ne savons pas dans quelles circonstances les Bouroux se prirent d’affection pour la presqu’ile de Rhuys [...]. Nous savons que, les trois étés [1952, 1954, 1955] qu’ils y passèrent, ils logeaient dans un couvent.

Labarthe, Marie-Christine de (1984) op. cit. p. 127
Paul-Adrien Bouroux - La plage près de Saint-Gildas
Pierre (noire) ; H. 0,222 ; l. 0,292 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation et d.b.g. : St Gildas 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N¨d’inventaire A.00.2.721
© Musées de Senlis

1955 — Paul-Adrien Bouroux à Paimpont

Paul-Adrien Bouroux et sa femme passent l’été 1955 en Bretagne entre Paimpont et Sarzeau.

En 1955, les Bouroux firent deux passages dans la région de Paimpont, l’ancienne forêt de Brocéliande, à l’aller et au retour de leur séjour dans le Morbihan 4.

LABARTHE, Marie-Christine de, Catalogue raisonné de l’œuvre dessiné et gravé de Paul-Adrien Bouroux (1878-1967), Musée de Senlis, 1984.

Malgré une santé fragilisée par son accident oculaire de 1952, il produit durant ces deux mois d’été de nombreux dessins de paysages réalisés à la technique de la pierre noire 5.

Vingt de ces dessins ont été réalisés à Paimpont. Onze d’entre-eux, datés avec précision, indiquent une présence de Paul-Adrien Bouroux entre le 1er et le 9 juillet et du 28 au 30 août 1955. Douze dessins représentent l’étang de Paimpont, l’abbaye où ses environs proches.

Les références à la Brocéliande légendaire sont absentes de ces œuvres réalisées en forêt de Paimpont. Comme dans ses autres productions bretonnes des années 1950, le graveur préfère cultiver son goût pour l’art du paysage, choisissant des compositions où l’eau, les arbres et des éléments d’architecture s’entremêlent avec simplicité.

Nous verrons dans les dessins retenus pour cette époque qu’il ne cherchait plus alors, à évoquer une Bretagne « bretonnante », et que les humains ne retenaient guère son attention, si ce n’est en tant que passants.

Labarthe, Marie-Christine de (1984) op. cit. p. 127-128

Ces vingt œuvres, léguées par Mme Bouroux, veuve, en 1980, font désormais partie des collections du musée d’Art et d’Archéologie de Senlis.

Le 1er juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont l’étang bleu
Pierre (noire) ; H. 0,224 ; l. 0,277 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation et d.b.g. : Paimpont / L’étang bleu / 1 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.707
© Musées de Senlis

Le 2 juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont l’étang et l’abbaye
Paimpont l’étang et l’abbaye ; Pierre (noire) ; H. 0,224 ; l. 0,297 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 2 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.708
© Musées de Senlis

[Ce dessin] a fait l’objet d’une eau-forte (n° 00.3.213) dont le Musée [de Senlis] possède un exemplaire retouché de gouache jaune, exemple rare chez l’artiste qui utilisait généralement de la gouache blanche. Ici, le château [l’abbaye] est vu dans un lointain brumeux, et se reflète dans l’étang qui occupe le premier plan à droite, tandis qu’à gauche, en retrait, un écran de végétation ferme la composition.

Labarthe, Marie-Christine de (1984) op. cit. p. 136

Le 3 juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont l’étang et des bâtiments
Pierre (noire) ; H. 0,225 ; l. 0,298 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 3 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.709
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Chemin au bord de l’eau à Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,225 ; l. 0,294 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 3 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.710
© Musées de Senlis

Le 5 juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont les bâtiments et le jardin potager
Pierre (noire) ; H. 0,264 ; l. 0,333 m ; Annotation et d.b.g. : 5 7 55 / Paimpont ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.711
© Musées de Senlis

Le 7 juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont vers l’étang
Pierre (noire) ; H. 0,224 ; l. 0,297 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.719
© Musées de Senlis
Paul Adrien Bouroux - L’étang de Boutavent
Pierre (noire) ; H. 0,224 ; l. 0,299 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / Étang [...] / 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.720
© Musées de Senlis

L’étang, cadré par les arbres du premier plan est vu dans une perspective oblique qui met en valeur les différents éléments de la rive gauche, bordée de peupliers et découpée en prairies séparées par des haies et dont les plages claires égaient toute la composition. L’étang reflète une lumière douce, mais ici encore, le ciel est gris.

Labarthe, Marie-Christine de (1984) op. cit. p.136

Le 9 juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Les forges, maisons
Pierre (noire) ; H. 0,227 ; l. 0,296 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Les Forges / 9 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N¨d’inventaire A.00.2.712
© Musées de Senlis

Juillet 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont sous un rayon de soleil
Pierre (noire) ; H. 0,281 ; l. 0,198 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.725
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - L’étang de Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,224 ; l. 0,296 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 7 55 : Paimpont ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.724
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Chemin près de Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,253 ; l. 0,335 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 7 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.718
© Musées de Senlis

Le 28 août 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont arbres
Pierre (noire) ; H. 0,219 ; l. 0,295 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont 28 8 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.726
© Musées de Senlis

Le 29 août 1955

Paul-Adrien Bouroux - Une ferme à Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,223 ; l. 0,298 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont 29 août 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.727
© Musées de Senlis

Le 30 août 1955

Paul-Adrien Bouroux - Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,226 ; l. 0,293 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont / 30 août 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.728
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Paimpont l’étang au premier plan
Pierre (noire) ; H. 0,248 ; l. 0,336 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; d.b.g. : 30 août 55 ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.729
© Musées de Senlis

Œuvres non datées

Paul-Adrien Bouroux - Une vue de Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,280 ; l. 0,380 m ; S.b.d. : PA B ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.3.213
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Paimpont une ferme et un abreuvoir
Pierre (noire) ; H. 0,227 ; l. 0,282 m ; S.b.d. : PA B ; annotation et d.b.g. : Paimpont ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.733
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,250 ; l. 0,336 m ; S.b.d. : Paimpont PA B ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.732
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,297 ; l. 0,225 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation b.g. : Paimpont ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.731
© Musées de Senlis
Paul-Adrien Bouroux - Paimpont
Pierre (noire) ; H. 0,252 ; l. 0,335 m ; S.b.d. : PA Bouroux ; annotation b.g. : Paimpont ; Senlis ; musée d’art et d’archéologie ; N°Inventaire A.00.2.730
© Musées de Senlis

Bibliographie

BRIVET, Hugues, « Bouroux, graveur d’origine nivernaise initié par un bourbonnais », Blog d’HABEO Art et Estampes, 2009, Voir en ligne.

CAVALIERI, Raffaela, « Paul Adrien Bouroux présenté par Raffaela Cavalieri », Le blog de l’estampe, 2007, Voir en ligne.

LABARTHE, Marie-Christine de, Catalogue raisonné de l’œuvre dessiné et gravé de Paul-Adrien Bouroux (1878-1967), Musée de Senlis, 1984.

MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DE LA VILLE DE GENÈVE, « De Londres à Genève, croquis de voyage à l’eau-forte », 2024, Voir en ligne.

WIKIPÉDIA, « Luc-Olivier Merson », 2024, Voir en ligne.

WIKIPÉDIA, « Victor-Louis Focillon », 2024, Voir en ligne.


↑ 1 • Luc-Olivier Merson (1848-1920) est un peintre et professeur de peinture. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869 avec Le Soldat de Marathon. Il obtient une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, et une médaille d’or lors de l’Exposition universelle de 1889. En 1892, il est élu à l’Académie des beaux-arts. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille d’honneur du Salon des artistes français pour l’ensemble de son œuvre.—  WIKIPÉDIA, « Luc-Olivier Merson », 2024, Voir en ligne. —

↑ 2 • Victor-Louis Focillon étudie à l’École des beaux-arts de Dijon. Aquafortiste, il pratique la gravure d’interprétation. Il expose au Salon de Paris en 1876 et y obtient une mention honorable en 1876 et 1889. Il est plusieurs fois primé. Il reçoit la médaille d’or au Salon de 1908 et à l’Exposition universelle de 1900. Pendant longtemps, il préside la Société des aquafortistes français. Il expose à la Royal Academy de Londres entre 1906 et 1920. Il initie Paul-Adrien Bouroux aux techniques de la gravure. —  WIKIPÉDIA, « Victor-Louis Focillon », 2024, Voir en ligne. —

↑ 3 • La Société de bibliophile de Saint Eloy compte notamment dans ses membres les graveurs Charles Jouas, André Dauchez et le joailler bibliophile Henri Vever.

↑ 4 • Marie-Christine Labarthe émet une seconde hypothèse concernant les dates du séjour des Bouroux en forêt de Paimpont.

A moins que cela ne soit au retour seulement, si l’on considère que 7 ’ veut dire septembre et non juillet, la distinction n’est pas toujours nette dans les datations de Bouroux.

LABARTHE, Marie-Christine de, Catalogue raisonné de l’œuvre dessiné et gravé de Paul-Adrien Bouroux (1878-1967), Musée de Senlis, 1984. [page 135]

↑ 5 • La pierre noire s’applique sur un papier à grain (la sanguine et la craie ne se fixant pas sur un papier lisse), souvent teinté. Elle permet la mise en place du dessin, des ombres et modelés. La sanguine est utilisée pour la coloration et la carnation, la craie blanche permet d’ajouter les lumières.