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Cazalis, Joseph

lundi 20 mars 2017

Cazalis, Joseph (1731-) : Prieur-recteur de l’abbaye Notre-Dame-de-Paimpont de 1776 à 1778.

Joseph Cazalis est né à Paris le 31 octobre 1731. Profès à Sainte-Geneviève de Paris le 6 novembre 1757, il demeure à Notre-Dame-de-Chatrice (Marne) en 1760. Il est professeur de philosophie à Notre-Dame-de-Chateau-L’Hermitage (Sarthe) en 1771. Il est ensuite prieur de Saint-Antonin de 1773 à 1775, puis prieur de Saint-Pierre-de-Rillé (Ille-et-Vilaine) de 1775 à 1776. Le 4 février 1776, il est nommé prieur-recteur de Notre-Dame-de-Paimpont ainsi que prieur de Saint-Pierre de Saint-Péran.—  PETIT, Nicolas, Prosopographie génovéfaine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. Page 87 —

On possède les comptes du P. Cazalis pour assister en aout 1778 au chapitre provincial des chanoines réguliers de la congrégation de France à Angers. Il part de Rennes pour la Roë, s’arrête à Moulins et à la Guerche, donne 8 sols aux domestiques de l’abbaye de la Roë. Il arrive à Toussaint d’Angers, où il reste 8 jours avec son domestique et ses chevaux. Le chapitre étant clos, il fait raccommoder sa selle et rentre, mais tombe malade en route et doit rester à la Roë où il est soigné par le chirurgien du lieu, à qui il donne 6 livres. Il renvoie son domestique et les chevaux à Paimpont. Une voiture vient le chercher de la Guerche et le conduit à Rennes ce qui lui coute 33 livres 24 sols qu’il remet au postillon. Après avoir diné à Chateaugiron, (1l. 13s.) il descend à Rennes chez les cordeliers où il remet 3l. 12 s. aux domestiques. Un chirurgien lui administre un traitement puis il prend le carrosse de Rennes à Plélan (4l. 1s. et 12 s. au cocher) Arrêt à Mordelles pour diner (1l. 3s.) et retourne à l’abbaye avec ses emplettes rennaises : une valise (15 l.) des peignes et autres petites dépenses.

FERRIEU, Xavier, « L’abbaye de Paimpont au XVIIIe siècle », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, Vol. n°104, 2001, p. 87-112. [Page 103]

Il est ensuite nommé prieur de Saint-Jean-des-Prés (Morbihan) de 1778 à 1779 avant de revenir à la cure de Paimpont de 1779 à 1781. De 1781 à 1785, il est prieur-recteur de Tavers (Loiret) dépendant de l’abbaye de Beaugency dont il devient prieur-recteur de 1785 à 1789. Il est vicaire constitutionnel à Saint Germain-des-Prés de Paris en 1791 et candidat à la cure de Saint-Augustin. Il se marie le 30 octobre 1793 à Limoges avec M.-S. Peruisse et abdique à Beaugency le 5 décembre de la même année. Professeur à l’École Centrale de la Creuse, il demande et obtient sa réconciliation au cardinal Caprara le 2 octobre 1803.—  PETIT, Nicolas, Prosopographie génovéfaine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. Page 87 —