Glossaire géologique
Altérite
Une altérite est une formation géologique (généralement meuble) superficielle, formée in situ, résultant de l’altération physico-chimique du socle rocheux.
On peut y distinguer : en profondeur, l’isaltérite qui a conservé la structure apparente de la roche, au-dessus, l’allotérite.
Profil typique d’altération sur roches schisto-gréseuses (région de Montfort-sur-Meu)
-- THOMAS, Eric, Evolution cénozoïque d’un domaine de socle : le massif armoricain. Apport de la cartographie des formations superficielles., Thèse de doctorat en Sciences de la Matière, Université Rennes 1, 1999, (...)
Arénig
L’Arenig est le deuxième étage de l’Ordovicien inférieur (ère paléozoïque) qui est daté d’environ 478 à 467 Ma. Il tire son nom des monts Arenig (Pays de Galles).
Sur la frise chronologique
Argilite
L’argilite (argillite en anglais) est une forme de roche sédimentaire argileuse indurée à grain fin et très peu perméable.
BBréchification
La bréchification est le processus de transformation en brèche de roches préexistantes. La brèche est un conglomérat. Tandis que les poudingues agglomèrent des éléments arrondis (galets), les brèches contiennent des éléments anguleux.
Briovérien
Le Briovérien rassemble les sédiments placés stratigraphiquement sous le Paléozoïque. Ces sédiments se sont mis en place à l’Ediacarien qui s’étend de 630 à 540 Ma.
Il tire son nom de la ville de Saint-Lô (dans la Manche), Briovera en latin .
Le Briovérien supérieur, défini par Claude Le Corre en 1977, désigne des sédiments, qui affleurent largement en Bretagne centrale. Ces sédiments caractérisent un domaine détritique terrigène, issu de l’érosion de la chaîne cadomienne (axe Saint-Brieuc – Coutances - 600-580 Ma) qui a affecté le Briovérien inférieur, constitué de roches sédimentaires et volcaniques (Voir « (...)
Cadomien
Le terme Cadomien tire son nom de Caen (Cadomum en latin). C’est dans cette région située en limite de la Bretagne et de la Normandie, qu’affleurent les formations géologiques qui permettent de reconnaitre les traces d’une subduction entre plaques océanique et continentale. Cette subduction est dénommée orogénèse cadomienne.
Carbonifère
Le Carbonifère est une période géologique du Paléozoïque qui s’étend de 359 à 299 Ma.
Sur la frise chronologique
Cénozoïque
Le Cénozoïque regroupe les Ères tertiaire et quaternaire. Débutant il y a 65 millions d’années, après l’extinction du Crétacé, il est précédé par le Mésozoïque (anciennement dénommée Ère secondaire) et se poursuit de nos jours. Son nom signifie « nouvelle vie » et provient du grec kainos, « nouveau », et zoe, « vie ».
Sur la frise chronologique
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à (...)
Claste
(du grec klastos, brisé) Fragment de cristal, de fossile, ou de roche, inclus dans une roche.
Colluvion
Les colluvions marquent le glissement gravitaire de niveaux meubles situés sur le versant du vallon vers le talweg (fond du vallon).
Cordillère
Une cordillère (parfois cordillière) est une chaîne de montagnes allongée et étroite résultant généralement de la subduction d’une plaque océanique sous une plaque continentale (ex. : la cordillère des Andes)
Craton
Un craton désigne une aire continentale stable (par exemple la plate-forme gondwanienne durant le Paléozoïque jusqu’au Dévonien supérieur, en tant qu’aire de sédimentation marine quasi-continue, débutant par le dépôt du Grès armoricain). Ce terme s’oppose aux zones instables déformées, lieu de la mise en place des orogenèses.
Crétacé
Le Crétacé est la dernière période géologique du Mésozoïque. Précédée par le Jurassique, elle s’étend de 145 à 66 Ma et se termine avec la disparition des dinosaures non aviens, des ammonites et de nombreuses autres formes de vie.
Son nom vient de la craie (creta en latin).
Sur la frise chronologique
Dalles pourprées
Les Dalles pourprées, encore appelées schistes rouges ou schistes pourprés, sont des siltites quartzeuses uniformément teintées en rouge lie-de-vin [notation O2B, sur la carte géologique].
Ces roches font partie de la « Série rouge initiale » ou « Formation de Pont-Réan » issue de sédiments fins déposés lors d’une transgression marine localisée, au Trémadocien (488.3 à 478.6 MA).
Ces siltites correspondent à des débordements d’inondation, hors chenal en vastes épandages. L’ensemble de ces dépôts s’intègre dans un système de dépôts deltaïque débouchant sur un milieu marin mais dominé par les influences (...)
Dévonien
Le Dévonien est une période géologique du Paléozoïque, s’étendant de 419 à 359 Ma. Il est suivi par le Carbonifère et précédé par le Silurien.
Son nom vient du Devon, dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Sur la frise chronologique
Diachrone
Diachrone : se dit d’un faciès sédimentaire identique déposé à différentes périodes et en des lieux différents. Exemple : le poudingue de base du Paléozoïque, déposé au Cambrien en Normandie et à l’Ordovicien sur le massif de Paimpont.
Diagenèse
La diagenèse désigne l’ensemble des processus physico-chimiques et biochimiques par lesquels les sédiments sont transformés en roches sédimentaires. Ces transformations ont généralement lieu à faible profondeur, donc dans des conditions de pression et température peu élevées. Ces transformations engagent des processus variés, notamment : compaction, déshydratation, dissolution, cimentation, épigénisation 1, métasomatose 2.
Discordance
Une discordance ou surface de discordance (du latin discordare, « être en désaccord ») est une ancienne surface d’érosion séparant deux ensembles de strates. Les deux ensembles de strates peuvent dans certains cas former une discordance angulaire.
EÉocène
L’Éocène est la deuxième époque de l’ère cénozoïque. Dans le Paléogène, elle suit le Paléocène et précède l’Oligocène. Il s’étend de 56 à 34 Ma.
Son nom provient du grec eos, « aube » et kainos, « nouveau » qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque.
Sur la frise chronologique
Éponte
En Géologie, une éponte est une paroi délimitant une couche ou un filon.
Le Briovérien à la Marette [I09] Détail (bancs présentés à l’horizontale) des épontes de la siltite n°5 (repère : voir Annexe 2).
-- Notez la dissymétrie des épontes, basse et haute, de la siltite.
-- La flèche jaune indique le sens du dépôt de la couche 4 et en conséquence la chronologie de la sédimentation.
Les numéros correspondent à trois couches différentes.
Érosion
En géomorphologie, l’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des roches, causé par tout agent externe provoqué par la combinaison : des éléments climatiques (température, pluviométrie), du couvert végétal, de la tectonique (élévation du relief), de la variation du niveau marin (eustatisme relié à la charge des calottes glaciaires).
Aujourd’hui, le réseau hydrographique est le vecteur qui évacue les produits meubles issus de l’altération vers les zones de dépôt situées le long et au-delà des côtes sur le plateau (...)
Falun
Le falun est un dépôt sédimentaire marin du Cénozoïque, souvent disséminé sur de vastes étendues. Formé de débris de coquilles, parfois entières ou partiellement brisées, ce calcaire d’accumulation biodétritique peut former une roche compacte.
Cette roche très poreuse constitue un aquifère systématiquement utilisé comme captage d’eau potabilisable en Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine.
Sur la frise chronologique
Flambage lithosphérique
La compression d’une masse continentale importante provoque à l’échelle locale ou régionale la formation d’une chaine de montagne. À l’échelle d’un continent entier, le flambage provoque des séries de « creux » et de « bosses » secondaires.
Par exemple, la collision alpine, en Europe occidentale, est responsable de la formation ou réactivation d’autres reliefs secondaires dont l’importance diminue à mesure que l’on s’éloigne des Alpes : Massif central (« bosse »), Limagne (« creux »), Sologne (« creux »), Massif Armoricain et Alpes Mancelles (« bosse (...)
Gondwana
Le terme de Gondwana provient des royaumes des Gonds, en Inde. Ces royaumes étaient situés au nord de l’empire de Golconde, au sud-ouest du Bengale et au sud du fleuve Narbada, dans la vallée duquel les formations géologiques « gondwaniennes » ont été étudiées et décrites pour la première fois.
Le Gondwana est un supercontinent formé à la fin du Néoprotérozoïque (600 Ma) et qui a commencé à se fracturer durant l’orogenèse hercynienne (420-360 Ma).
Graben
Un graben (terme d’origine allemande signifiant « fossé ») est un fossé tectonique d’effondrement entre des failles normales. Le compartiment surélevé par rapport au graben est appelé « horst ». Un long graben ou une série de grabens peuvent produire une vallée de rift.
Grès
Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable. Il peut s’agir d’une roche cohérente et dure. Ces grains de sable sont souvent composés de silice (le plus souvent du quartz, mais parfois de grains de feldspath et de micas noirs). Un quartzite est un grès très siliceux.
Grès armoricain
Le Grès armoricain est une formation géologique issue de sédiments déposés lors d’une transgression marine généralisée (478 à 470 Ma). Largement réparti sur le Gondwana, il provient de l’érosion d’une zone lointaine située au sud du Sahara actuel.
Le Grès armoricain qui fait suite, sans discontinuité au dépôt de la Série rouge initiale, correspond à la généralisation de la transgression paléozoïque. Au cours de cette transgression, le Grès armoricain [notation O2, sur la carte géologique] recouvre largement la région : le socle briovérien ou la Série rouge. Ces sédiments se déposent sur la plateforme marine (...)
Hématite
L’hématite est une espèce minérale composée d’oxyde de fer(III), de formule Fe2O3 avec des traces de titane, d’aluminium, de manganèse et d’eau.
C’est un minéral très courant, de couleur noire à gris argenté, brun à rouge, avec de nombreuses formes cristallines.
Hémigraben
Les hémigrabens correspondent à une dépression tectonique délimitée d’un seul côté par une faille. L’autre côté correspond au sommet du bloc de socle effondré.
Coupe schématique d’un hémigraben dans le massif de Brocéliande Yves Quété d’après Le Corre (1995)
Hercynien
Le terme Hercynien désigne l’orogenèse s’étalant du Dévonien (400 Ma) au Permien (245 Ma).
Le géologue français Marcel Bertrand crée en 1892 le terme « hercynien », du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s’étendait sur l’Allemagne centrale.
Intrusion
Une intrusion désigne la mise en place d’un ensemble de roches dans une formation géologique préexistante (l’encaissant). Il s’agit de roches magmatiques comme le granite, mises en place à l’état fluide sous la croûte terrestre (magma).
LLamine
Pour les géologues, une lamine est une subdivision millimétrique au sein d’une couche de sédiments.
Les lamines résultent : de l’influence des marées (le flot et le jusant) en domaine peu profond, ou de l’épanchement des turbidites en domaine profond, généralement au pied du plateau continental.
Latérite
La latérite (du latin later, brique) est une roche rouge ou brune, qui se forme par altération du substrat sous les climats tropicaux.
MMésozoïque
Le Mésozoïque (du grec ancien mesos, « moyen » et zoon, « animal »), appelé anciennement ère secondaire (ou ère des Reptiles), est une ère géologique qui s’étend de 252 à 66 Ma, au cours de laquelle apparaissent les premiers mammifères et les dinosaures. Il est compris entre le Paléozoïque et le Cénozoïque. Ces trois ères constituent le Phanérozoïque.
Sa limite supérieure (66 Ma) correspond à l’extinction du Crétacé.
Sur la frise chronologique
Miocène
Le Miocène est la première époque du Néogène et la quatrième de l’ère cénozoïque. Elle s’étend de 23 à 5,3 Ma environ.
Son nom est créé par Charles Lyell à partir du grec meioon, « moins » et kainos, « nouveau », car cette période comporte moins d’invertébrés marins modernes que le Pliocène.
Sur la frise chronologique
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à 5,3 Ma ) le Pliocène (5,3 (...)
Mylonite
La mylonite est un faciès localisé de roche écrasée sous les effets de contraintes qui accompagnent les orogenèses. Les mylonites jalonnent les longues zones faillées, par exemple la Zone Broyée Sud Armoricaine en milieu granitique sous la forme de filons de quartz.
NNéogène
Le Néogène (23 à 2,6 Ma) est l’avant-dernière période géologique du Cénozoïque. Il suit le Paléogène et précède le Quaternaire. Le Néogène comprend deux séries : le Miocène puis le Pliocène.
Sur la frise chronologique
Néogène
Le Néogène (du grec νεογενής, « nouvelle ère ») est la deuxième période géologique du Cénozoïque. Il succède au Paléogène il y a 23 Ma et s’achève il y a 2,58 Ma avec le commencement d’une nouvelle période, le Quaternaire.
Le Néogène comprend deux époques : le Miocène (23 à 5,3 Ma ) le Pliocène (5,3 à 2,59 Ma)
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,58 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à 5,3 Ma ) le Pliocène (5,3 à 2,59 (...)
Oligocène
L’Oligocène est une époque géologique qui s’étend de 33,9 à 23 Ma. Elle suit l’Éocène et précède le Miocène. C’est la troisième époque de l’ère Cénozoïque et aussi la troisième du Paléogène.
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique qui s’étendait de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à 5,3 Ma ) le Pliocène (5,3 à 2,59 (...)
Ordovicien
L’Ordovicien est la seconde des six périodes géologiques constituant le Paléozoïque (anciennement ère primaire). Il s’étend de 485 à 443 Ma. Il est précédé par le Cambrien et suivi par le Silurien.
Il est nommé en référence aux Ordovices, un peuple brittonique de l’actuel Pays de Galles.
Orogenèse
L’orogenèse (ou orogénèse) est le terme scientifique désignant l’ensemble des phénomènes géologiques qui donnent lieu à la formation des montagnes.
Par extension : système théorique expliquant les mécanismes de formation des reliefs.
Paléocène
Le Paléocène est la première époque de l’ère cénozoïque. Elle s’étend de 66 à 56 Ma. C’est une subdivision du Paléogène (66 à 23 Ma) qui comprend successivement : le Paléocène, l’Éocène et l’Oligocène.
Le mot est composé du grec palaios, « ancien » et kainos, « nouveau », car c’est l’époque la plus ancienne de la nouvelle ère cénozoïque.
Sur la frise chronologique
Paléogène
Le Paléogène est la plus ancienne période géologique du Cénozoïque. Succédant à l’extinction du Crétacé (fin de l’Ère secondaire) et précédant le Néogène, il s’étend de 66 à 23 Ma avant le présent.
Le Paléogène est subdivisé en trois époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma)
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à (...)
Paléozoïque
Le Paléozoïque, du grec ancien palaiós « ancien » et zôế « vie », appelée communément ère primaire, est une ère géologique qui s’étend de 541 à 252 Ma.
Sur la frise chronologique
Sur le massif de Brocéliande, cette ère est représentée par l’Ordovicien inférieur. Deux formations géologiques dominent :
-- La Série rouge initiale : poudingue de Montfort, grès de Courouët, Dalles pourprées
-- Le Grès armoricain
Pendage
Le pendage désigne l’inclinaison d’une couche géologique. Un pendage est caractérisé par sa pente (0° horizontal - 90° vertical) et son orientation (de 0° à 360°).
Permien
Le Permien est un période géologique qui s’étend de 299 à 252 Ma. Il s’agit de la dernière période du Paléozoïque.
Le terme Permien est issu de celui de l’ancien royaume finno-hongrois Permya et non de la ville russe de Perm (cf. Encyclopaedia universalis).
Sur la frise chronologique
Pliocène
Le Pliocène est la plus récente époque géologique du Néogène. S’étendant de 5,33 à 2,59 Ma, il est suivi du Pléistocène et précédé par le Miocène.
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléocène (66 a 56 Ma) l’Éocène (56 à 34 Ma) l’Oligocène (34 à 23 Ma) le Miocène (23 à 5,3 Ma ) le Pliocène (5,3 à 2,59 Ma)
Poudingue
Un poudingue est une roche sédimentaire détritique consolidée (classe granulométrique : conglomérat), constituée de débris arrondis emballés dans une matrice gréseuse.
Poudingue de Montfort
Le Poudingue de Montfort (code O2P ou O2M) est un conglomérat à galets des galets (essentiellement gréseux) de taille centimétrique à décimétrique, dont les bords sont plus ou moins émoussés.
Ce faciès conglomératique appartient à la Formation de Pont-Réan. Il marque le début de la mise en place transgressive de « la Série rouge » du Paléozoïque.
Fig. 14 - Poudingue de Montfort : Carrière de La Harelle (...)
Protérozoïque
Le Protérozoïque (du grec protéro-, « de devant, d’avant » et zôon, « animal ») est la dernière période du Précambrien, comprise entre la fin de l’Archéen (2,5 milliards d’années [Ga]) et le début du Phanérozoïque (543 Ma). D’une durée de 2 Ga, le Protérozoïque est marqué par l’apparition des premières faunes de métazoaires (animaux pluricellulaires).
Il est subdivisé en trois ères qui sont, de la plus ancienne à la plus récente : le Paléoprotérozoïque, de 2,5 à 1,6 Ga ; le Mésoprotérozoïque, de 1,6 à 1 Ga ; le Néoprotérozoïque, de 1 Ga à 543 Ma
Sur la frise (...)
Quartz
Le quartz est une espèce minérale du groupe des silicates, composé de dioxyde de silicium de formule SiO2 (silice), avec des traces d’autres éléments.
Quartzite
Le quartzite est une roche siliceuse massive, constituée de cristaux de quartz soudés. Il présente une cassure conchoïdale 1. Sa couleur est généralement claire.
Il existe deux types de quartzite : le quartzite métamorphique (ou métaquartzite), issu de la recristallisation d’un grès, d’une radiolarite ou d’un filon de quartz ; le quartzite sédimentaire (ou orthoquartzite), issu de la cimentation par diagenèse 2 d’un grès.
Quaternaire
Le Quaternaire est la troisième période géologique de l’ère du Cénozoïque et la plus récente sur l’échelle des temps géologiques. Cette période se caractérise par le retour des glaciations, l’extension du genre Homo en Eurasie — et non pas son émergence qui remonte au Pliocène — et l’extinction des faunes de l’Holocène.
Le Quaternaire est subdivisé en deux époques géologiques : le Pléistocène et l’Holocène. Une troisième époque est actuellement proposée : l’Anthropocène.
Schistosité
La schistosité marque une fracturation/recristallisation de la roche.
Les roches schistosées se débitent (ou se clivent) facilement en feuillets plus ou moins épais.
Série rouge
Dans la Bretagne centrale, au début du Paléozoïque, une transgression marine se développe sur un continent émergé (pénéplaine briovérienne), ouvert sur une mer peu profonde au nord (océan Rhéic).
Les sédiments de la base du Paléozoïque : la « Série rouge initiale » ou « Formation de Pont-Réan » est formée par des sédiments déposés lors de cette transgression marine restreinte dans des reliefs en creux résiduels de la pénéplaine briovérienne. Ces reliefs en creux seraient dus à des blocs basculés du substrat briovérien (hémigraben) contemporains du dépôt de la « Série rouge initiale » et d’un volcanisme. La datation (...)
Siltite
La siltite (en anglais siltstone) est une roche sédimentaire dont la granulométrie, entre 1/256 et 1/16 mm, est intermédiaire entre celle du grès, la plus grossière, et celle des lutites (ou pélites). Voir tableau.
Solifluxion
La solifluxion est la descente gravitaire, sur un versant, de matériaux boueux ramollis par l’augmentation de leur teneur en eau liquide. Ce phénomène caractérise les périodes de dégel ayant suivi les épisodes glaciaires du Quaternaire.
Subduction
La subduction est le processus par lequel une plaque tectonique océanique s’incurve et plonge sous une autre plaque avant de s’enfoncer dans le manteau.
Contexte tectonique de la cordillère cadomienne
Subsidence
La subsidence est un lent affaissement de la surface de la croûte terrestre. Elle offre ainsi un espace pour le dépôt progressif et la préservation de sédiments sur de grandes épaisseurs (par exemple le Bassin parisien). Elle peut être d’origine tectonique (par exemple dans les rifts) ou thermique (réajustement isostatique d’une lithosphère qui se refroidit, donc devient plus dense).
Synclinal
Un synclinal est un pli dont la concavité est tournée vers le haut, l’anticlinal ayant lui la concavité vers le bas.
Synclinorium
Un synclinorium est un pli d’échelle régionale (x 10 km) qui comprend un ensemble de plis : synclinaux et anticlinaux associés (à l’image d’une tôle ondulée) parallèles entre eux.
TTalweg
Talweg est un terme allemand, formé des deux substantifs Tal, signifiant « vallée », et Weg, signifiant « chemin » : il signifie littéralement « chemin de vallée ». Un talweg (ou thalweg) correspond à la ligne qui rejoint les points les plus bas soit d’une vallée, soit du lit d’un cours d’eau.
La crête désigne la ligne qui rejoint les points les plus hauts.
Terrigène
Les sédiments terrigènes sont issus de l’érosion des terres émergées et amenés à la mer par les fleuves, le ruissellement et les vents.
Tertiaire
Le Tertiaire est l’ancien nom d’une ère géologique s’étendant de 66 Ma à 2,59 Ma.
Il regroupait le Paléogène et le Néogène actuels, soit cinq époques, de la plus ancienne à la plus récente :
Paléogène : Paléocène (66 a 56 Ma) Éocène (56 à 34 Ma) Oligocène (34 à 23 Ma)
Néogène : Miocène (23 à 5,3 Ma ) Pliocène (5,3 à 2,59 Ma)
Sur la frise chronologique
Transgression marine
Une transgression marine est l’envahissement de zones littorales par la mer. Elle correspond à l’avancée de la mer en avant de sa position antérieure. Ces couches de sédiments marins reposent sur des formations continentales et/ou une surface d’érosion.
Au Quaternaire, les transgressions sont dues à un affaissement des terres émergées et/ou à une élévation générale du niveau des mers (eustatisme).
Trémadocien
Le terme Trémadocien a été donné en référence à Tremadoc, village du Nord du Pays de Galles.
Le Trémadocien est la première époque de la période Ordovicienne. Il s’étend entre 485 et 478 Ma.
Sur la frise chronologique
Turbidites
Les dépôts de turbidité ou turbidites résultent de courants sous-aquatiques. Ces dépôts apportés par les fleuves sur le plateau continental constituent une masse sédimentaire importante. À la suite d’une rupture d’équilibre ou lors de certains séismes, un volume de sédiment glisse sur la pente du fait de sa densité.
VVarisque
Le terme « varisque » est introduit par le géologue Eduard Suess en 1888 pour décrire les chaînes de montagnes qu’il étudiait au sud de l’Allemagne. Ce vocable est emprunté aux Varasques, habitants de l’actuel Vogtland, dont la ville principale Hof s’appelait en latin Curia Variscorum.
Le cycle varisque ou cycle hercynien (appelé aussi orogenèse varisque ou hercynienne) est un cycle orogénique paléozoïque qui a débuté au Dévonien et s’est terminé avec le Permien, formant la chaîne varisque.
Sur la frise (...)
Virgation
En géologie, la virgation (du latin virga, « faisceau », terme forgé par Eduard Suess en 1892) désigne des déformations (plis, chevauchements, décrochements) d’une structure géologique affectant des ensembles de grande taille (plusieurs centaines de kilomètres) et qui vues en plan prennent la forme d’une virgule, d’un arc.
Bloc diagramme schématique d’une virgation Exemple de l’Arc ibéro-armoricain (virgation) illustrant sous la forme d’un bloc diagramme, la convergence du manteau lithosphérique (lithospheric plate : couche profonde en pointillé) ductile, compensé en surface par un (...)
Weichsélienne
La glaciation vistulienne ou weichsélienne est le nom donné à la dernière glaciation en Europe du Nord (Scandinavie, Pologne, nord-est de l’Allemagne). Ce terme est utilisé par extension pour parler de l’ensemble de l’inlandsis eurasiatique. Cette glaciation est l’équivalent de la glaciation du Würm ou Würmien des Alpes. Le Vistulien est daté de l’époque du Pléistocène supérieur au sein de l’ère Quaternaire (115 000 à 8000 ans).
ZZircons
Les zircons sont (avec les apatites) les minéraux les plus utilisés en thermochronologie, et géochronologie.
La datation isotopique d’un minéral repose sur la mesure de la quantité d’un élément fils, produit de la désintégration d’un élément père, présent lors de la cristallisation du minéral. Or ces éléments fils se diffusent dans l’environnement quand le grain étudié est à une température élevée. Ce qui est ainsi daté par géochronologie est le temps que le minéral a passé depuis qu’il a franchi sa température de fermeture c’est-à-dire, depuis qu’il est suffisamment « froid » pour que les éléments fils ne puissent (...)