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Glossaire

A

Abbaye de Marmoutier

L’abbaye de Marmoutier (anciennement Marmoutiers) est une ancienne abbaye bénédictine située près de Tours. Elle fut fondée par Martin de Tours vers 372.
À partir du 11e siècle, sous l’impulsion de l’Abbé Bernier, l’abbaye se développe considérablement et devient une des plus riches d’Europe. Au Moyen Âge ses dépendances s’étendent dans une grande partie de la France médiévale (dont la Bretagne) et jusqu’en Angleterre.

Abbaye Saint-Sulpice

L’abbaye de Notre-Dame du Nid-au-Merle (ou Notre-Dame de Nid-Merle), près de Rennes, connue aujourd’hui sous le nom de Saint-Sulpice-la-Forêt, a été fondée durant la deuxième décennie du 12e siècle par Raoul de La Futaie, un ancien compagnon d’ermitage de Robert d’Arbrissel (v. 1047-v. 1117).
Cette abbaye suit en partie la règle de saint Benoît. C’est un monastère double selon les antiques traditions orientale et celtique, c’est-à-dire accueillant séparément des moniales et des moines. Les moniales prennent en main le temporel, tandis que les moines assurent la direction spirituelle et les offices. (...)

Afféagement

L’afféagement est l’action d’afféager, c’est-à-dire d’aliéner une partie des terres nobles d’un fief, pour être tenues en fief ou en roture par l’acquéreur, moyennant une redevance.
Afféager signifie donner à féage, c’est-à-dire aliéner une portion des terres nobles de son fief, pour être tenue en roture par celui qui en devient acquéreur. En échange de quoi, celui-ci doit verser une certaine somme et une certaine redevance.
Féage : contrat d’inféodation ; fief, objet de ce contrat. Un féage noble est un héritage tenu en (...)

Affermage

En droit rural, l’affermage est un type de contrat dans lequel le propriétaire d’un bien en confie l’exploitation à un fermier.

Affouage

Originellement, l’affouage (affoage) est le droit de prendre du bois dans une forêt. En droit : droit accordé aux habitants d’une commune de pratiquer certaines coupes de bois de chauffage sur les biens communaux. Droit d’affouage, affouage. Redevance liée à ce droit. En droit coutumier : droit pour le seigneur de se faire allouer du bois de chauffage ou du bois pour chauffer le four banal dans une forêt appartenant aux habitants. Par extension, le terme s’applique à l’impôt payé pour chaque feu ou maison. Le sens du mot affouage s’est par la suite étendu à celui d’entretien en bois de chauffage, en (...)

Âge du Bronze

L’Âge du Bronze est une période protohistorique caractérisée par le développement de la métallurgie du bronze, alliage de cuivre et d’étain. Elle s’est développée dans l’ouest européen de 2000 à 800 av. J.-C.

Alet

Durant le haut Moyen Âge, Alet était situé dans l’actuel quartier de Saint-Servan (commune de Saint-Malo). Les fouilles archéologiques menées par Loïc Langouet ont montré que Alet était alors un site militaire fortifié.
[...] L. Langouet a exhumé un vaste bâtiment gallo-romain construit vers 370-380 qui servit peut-être de siège au commandement militaire de la cité mais dont il semble bien qu’une salle ait été transformée en église au Ve siècle. CHÉDEVILLE, André et GUILLOTEL, Hubert, La Bretagne des saints et des rois Ve-Xe siècle, Rennes, Editions Ouest-France, 1984. [page 144]
Au 9e siècle, (...)

Aliénation

Le mot « aliénation » désigne le résultat d’une opération juridique qui a pour conséquence de faire sortir un bien ou un droit du patrimoine de celui qui en est l’actuel propriétaire ou l’actuel titulaire. Dans cette acception, il est synonyme de vendre, de céder, de léguer, de donner. On dit « aliéner une propriété ». Le résultat de la vente est une aliénation.
http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/alienation-aliener.php

Alignement

Un alignement est une file de pierres dressées (menhirs) ou une série de files parallèles. Cette notion d’alignement consacrée par l’usage est aujourd’hui remise en cause et remplacée par « ensemble ou groupement de menhirs ».

Allée couverte

Une allée couverte est une sépulture mégalithique à chambre (espace funéraire) unique allongée comportant des dalles à la même hauteur. Elle peut avoir des dalles internes de séparation. Les allées couvertes sont construites au-dessus du sol en Bretagne ou enterrées, alors dénommées hypogées.

Alleu

Un alleu est une terre franche ne relevant d’aucun seigneur, exempte de toute redevance et de tout devoir féodal. L’alleu s’oppose à la tenure qui désigne une terre tenue d’un propriétaire éminent envers lequel son exploitant doit s’acquitter chaque année de diverses obligations. — CASSARD, Jean-Christophe, « Glossaire franc carolingien », in Les Bretons de Nominoë, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003. —

Amis du Parler Gallo

Les Amis du Parler Gallo se sont constitués à Plédéliac (Côtes-d’Armor) en 1976. Cette association de défense et promotion de la culture gallèse avait pour objet : de sauver et développer le gallo, langue parlée en Haute-Bretagne​, d’intervenir quotidiennement auprès de tous publics pour informer sur l’existence, l’histoire et la richesse du gallo​, de faire du gallo une langue moderne et favoriser sa transmission auprès de toutes les générations
Le premier président, Louis Petiot, démissionne en 1978. Gilles Morin lui succède à partir du 18 juin 1978 avec pour programme la fondation d’une revue de (...)

Annales de Saint-Bertin

Les Annales de Saint-Bertin (en latin Annales Bertiniani) sont une suite d’annales de l’époque carolingienne, couvrant la période allant de 741 à 882. La partie 741-829 est pour l’essentiel le texte des Annales regni Francorum dont il existe différentes versions ; la période 830-882, centrée sur la Francie occidentale, est complémentaire des Annales de Fulda, qui concernent la Francie orientale.
La partie originale, de 830 à 882, est composée de trois textes d’auteurs différents mis bout-à-bout sur un même codex. La section allant de 830 à la plus grande part de l’année 835 est d’un auteur qui n’est pas (...)

Antiquaire

Au 19e siècle, ce terme désigne un précurseur de l’archéologie. Ces antiquaires se regroupent en associations.
L’Académie celtique, fondée en 1804 par des érudits, parmi lesquels de nombreux Bretons, a pour but la recherche de la langue et des antiquités celtiques. En 1814, un excès de celtomanie entraîne sa transformation en Société nationale des antiquaires de France.

Apocalypse

Apocalypse est un mot grec utilisé par Jean de Patmos, l’auteur de Apocalupsis Iesu Christu. Après la mort et la résurrection du Christ, ses disciples attendent l’apocalypse, le retour en gloire de leur messie. Apo signifie « loin de » et Calupto « dévoiler ». C’est le sens donné à l’Apocalypse par Jean de Patmos : « Je vais dévoiler ce qui est obscur, éclairer ce qui est sombre et vous livrer les secrets de la destinée du monde. »

Arbre remarquable

La définition retenue pour l’inventaire des arbres remarquables de Bretagne est la suivante :
L’arbre remarquable est un arbre d’élite que sa taille ou sa forme distingue de tous les autres. C’est aussi l’arbre consacré par une histoire et qu’une collectivité humaine reconnaît comme un élément du patrimoine.
Il peut s’agir d’un arbre isolé, d’un alignement, d’une allée ou d’un arbuste. MAISON DE LA CONSOMMATION ET DE L’ENVIRONNEMENT, « L’inventaire des arbres remarquables en Bretagne », 2022, Voir en ligne. Remarquable, beau, curieux...
L’association A.R.B.R.E.S énonce six critères de définition d’un (...)

Archéologie

L’archéologie est une discipline scientifique dont l’objectif est d’étudier l’Homme depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine.
En France, l’archéologie est officiellement reconnue avec la nomination de Prosper Mérimée comme inspecteur général des Monuments historiques en 1834. Commence alors une période de recensement des grands monuments, allant de la préhistoire au Moyen Âge. Cependant la loi de décembre 1913 ignore la protection des vestiges de type non monumental. Les chantiers archéologiques qui s’ouvrent doivent faire l’objet d’un accord avec le propriétaire du terrain. Il faut attendre le (...)

Arverne

Les Arvernes (Arverni en latin) forment la population gauloise établie dans la région Auvergne du VIIe au Ier siècle av. J.-C.
Les Arvernes sont les seuls à battre monnaie en Gaule du IIIe siècle à 121 av. J.-C. Forts de leur hégémonie commerciale et politique sur les autres civitas, les Arvernes se réservent le monopole des transactions entre les peuples de civilisation méditerranéenne. Cette organisation monétaire est brutalement anéantie lorsque Bituit, roi des Arvernes, est défait par les Romains au mois d’août 121 avant notre ère. — COLBERT DE BEAULIEU, Jean-Baptiste, « Monnaies coriosolites (...)

Association Bretonne

Depuis l’origine, l’Association Bretonne a pour objectif principal l’étude de la Bretagne en vue d’accroître le rayonnement de sa culture et le développement de son économie. Elle a été fondée en 1843 à Vannes par Jules Rieffel et Armand du Châtellier ; créée par un agronome et un historien, elle se proposait dès cette époque de promouvoir le progrès technique de l’agriculture, en l’accompagnant par la connaissance de l’histoire, des lettres et des arts ; elle y associait la défense des traditions et de la langue bretonne.
Depuis 1844, elle se réunit chaque année en congrès et publie le Bulletin archéologique (...)

Association de Sauvegarde du Val Sans Retour et de son environnement

1979 — La création de l’association
Durant l’été 1976, de grands incendies ravagent les landes et les bois du Val sans Retour. En mars 1977, Paul Anselin est élu maire de Ploërmel. En septembre 1977, ce dernier organise une rencontre à Néant-sur-Yvel en compagnie d’Henri Thébault, maire de Mauron, Marie-Joseph Bissonnier, maire de Plélan-le-Grand et Francis Morice, afin de poser les bases d’une action concertée sur le Val sans Retour. ANSELIN, Paul (Dir. Publ.) et ÉALET, Jacky, « Trente ans de vie de l’Association », Bulletin de l’Association de Sauvegarde du Val sans Retour et de Brocéliande, 2011, (...)

Association des Amis du Moulin du Châtenay

L’Association des Amis du Moulin du Châtenay est fondée en 1979. Elle porte le nom d’un moulin situé en contrebas de la Station Biologique de Paimpont et restauré par l’Université de Rennes I. Son but est de constituer un lien entre la Station Biologique et les habitants de la région, afin que les recherches scientifiques menées puissent permettre la renaissance, le maintien et le développement de l’activité culturelle de la région, le tout en harmonie avec son milieu naturel. (extrait des statuts).
L’association a publié quinze numéros d’un périodique, intitulé Le Châtenay, entre octobre 1981 et (...)

Association Fédération Carrefour de Trécélien

Fédération Carrefour de Trécélien est une association fondée en 1993. Elle porte le nom d’un des principaux carrefours forestiers de la Basse-Forêt de Paimpont.
L’association réunit une dizaine d’organismes et d’associations à vocation touristique et culturelle du massif de Brocéliande : Les Amis du Moulin du Châtenay (Paimpont), d’Arbre et de Pierre Rouge (Concoret), Centre de l’Imaginaire Arthurien (Concoret), Écomusée du Pays de Montfort, Cinéma l’Hermine (Plélan-le-Grand), Office Culturel du District de Mauron, Office Touristique du Pays de Mauron, Pays d’accueil de Brocéliande (Plélan-le-Grand), La (...)

Avalon

Dans la mythologie celtique, Avalon désigne la résidence des rois de l’Autre Monde. Elle renvoie aux racines afal en gallois et aval en breton qui signifient « pomme ». C’est le fruit dont la consommation procure la science et l’immortalité.

Aveu

En droit seigneurial, l’aveu est une charte délivrée par le vassal à son seigneur, attestant sa prestation de foi et d’hommage et l’acquisition de son fief. Il décrit avec précision les terres tenues du seigneur et les droits de celui-ci sur ces terres.

B

Bahoteries

Les bahoteries sont des chants courts, spécifiques à une petite zone de l’ouest de l’Ille-et-Vilaine dont fait partie Paimpont, et qu’on chantait en plein air, notamment en labourant, dans le but de se faire entendre au loin, et si possible de susciter la réponse chantée d’un autre laboureur.
Une enquête collective sur le sujet des bahoteries a été initiée au milieu des années 1990, dans le cadre de l’association L’Epille et à l’initiative de Charles Quimbert. Elle a impliqué plusieurs collecteurs, parmi lesquels Charles Quimbert, Régis Auffray, Christophe Simon, Mathieu Hamon, Alban Berthelot, Euriel (...)

Bailliage

Sous l’Ancien Régime, le fief désigne l’étendue territoriale et le bailliage désigne l’administration de cette étendue. Le bailliage décrit le système juridique seigneurial ayant à sa tête un sénéchal ou un bailli et décrit aussi le système fiscal ayant à sa tête un procureur fiscal.

Bailliste

En droit féodal, le bailliste est celui qui a la garde du fief ainsi que la tutelle des enfants nobles durant leur minorité .

Banalité

Taxe perçue par le seigneur pour l’utilisation du moulin, du four et du pressoir. Ces équipements sont un monopole seigneurial et les paysans ne peuvent se construire un moulin ou un four personnel ; dans certaines paroisses, le seigneur tolère l’utilisation de moulins à bras, mais à condition de payer un droit qui compense la perte ainsi enregistrée.

Banc

Le droit de banc fait partie d’un ensemble de prééminences du seigneur. C’est une marque de distinction qui se traduit par un emplacement privilégié à l’intérieur d’une église. Le seigneur fondateur avait toujours un banc voire une tribune. L’usage du banc a existé jusqu’à Vatican II.

Banneret

Seigneur qui compte un nombre suffisant de vassaux à conduire à l’armée sous sa bannière. Mentionnés pour la première fois dans les textes relatant la bataille de Bouvines (1214), les bannerets ou chevaliers bannerets subsistent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Baronnies de Bretagne

En 1408, les États de Bretagne assemblés à Malestroit sont les derniers où le titre de baron est donné à tous les seigneurs présents. Par la suite la réunion des États est souvent empêchée par les guerres. Dès son accession au duché, le 25 mai 1451, le duc Pierre II profite du calme qui règne en Bretagne pour convoquer les États à Vannes. Il entend régulariser la tenue des États en valorisant les baronnies anciennes. Une tâche difficile compte tenu que le titre de baron est hérité d’une histoire nobiliaire pour le moins confuse.Tandis que le nom de Baron fut générique et ne signifia autre chose que Magnates, (...)

Bas-Empire

Le Bas-Empire romain (Empire romain tardif ou Antiquité tardive) est la période finale de l’Empire romain.
Sa date de début varie selon les auteurs, entre 193 et 284 ap. J.C.
Sa date de fin coïncide en Occident avec la fin de l’Empire romain d’Occident en 476.

Bief

Le bief est un canal à pente faible utilisant la gravité pour acheminer l’eau en un lieu précis. Il peut également désigner un canal de dérivation ou un canal conduisant l’eau sur ou sous la roue à aube d’un moulin ou dans une turbine d’un moulin.

Bottelles

Groupement d’éléments de la même taille liés ensemble, attachés en botte.

Breil

Le terme breil (breuil, pl. brieux) vient du bas-latin brogilus (VIIIe - IXe siècle) lui-même formé à partir du celtique brog- désignant ce qui bourgeonne.
Le mot, attesté dans ce sens depuis Charlemagne, désigne un bois ou la partie d’un bois enclos de haies vives, naturelles ou plantées par l’homme, qui sert de retraite aux animaux. Plus qu’un lieu de chasse, comme la garenne, il s’agit d’une sorte de réserve où le gibier peut se remettre.
Voir aussi :

Bulle

La bulle est un acte juridique portant le sceau du pape.

C

Cairn

Les allées couvertes et les dolmens était recouverts d’un amoncellement de pierre, appelé cairn, ou de terre, appelé tumulus. Le terme « cairn » est la forme dialectale écossaise du mot d’origine celtique « carn » que l’on retrouve dans les toponymes Carn ou Carnac. Le mot « cairn » s’est substitué au mot « galgal » qui vient du redoublement de l’ancien français « gal » (galet).

Campaniforme

L’adjectif campaniforme signifie littéralement « en forme de cloche ». Isolé et employé comme substantif, il désigne la culture campaniforme, caractérisée par des poteries en forme de cloche, qui a donné son nom à des groupes ayant diffusé le cuivre en Europe. Elle correspond à la période du Chalcolithique (Âge du Cuivre vers 2500 av. J.-C.), qui s’étend de la fin du Néolithique au début de l’Âge du Bronze.
Le groupe campaniforme breton, caractérisé par un gobelet dit de style « maritime », de forme trapue, souvent plus large que haute, est apparu vers 2500 av. J.-C. Les parois du gobelet se présentent comme (...)

Capitation

La capitation est un impôt royal par individu crée en 1695 et supprimé en 1789.
Le 18 janvier 1695, un édit du roi établissait en France une capitation générale qui devait porter sur tous les sujets du roi et les frapper d’autant plus fortement qu’ils avaient plus haut rang dans la hiérarchie sociale du royaume. QUESSETTE, F., « L’administration financière des Etats de Bretagne de 1689 à 1715 (suite) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, Vol. 27 / 3, 1911, p. 490-509, Voir en (...)

Carme

Un carme est un religieux de l’ordre du Mont Carmel. L’ordre est fondé par des ermites en Palestine sur le Mont Carmel au 12e siècle. Il devient un ordre religieux contemplatif en Occident à partir du 13e siècle.

Carte de Cassini

La carte de Cassini ou carte de l’Académie est la première carte générale et particulière du royaume de France. Les levés ont été effectués entre 1756 et 1789 et les 181 feuilles composant la carte ont été publiées entre 1756 et 1815.
La forêt de Brécilien est sur la feuille 129 de la Carte de France représentant la région de Rennes. Ce plan, réalisé sous la direction de César-François Cassini de Thury, est levé vers 1783 à l’échelle de 1 ligne pour 100 toises [environ 1/86 (...)

Cartulaire

Un cartulaire est un recueil de chartes conservé par un seigneur laïc ou ecclésiastique. Les chartes originales sont recopiées à la suite dans un ouvrage unique de consultation plus aisée, le cartulaire.

Cartulaire de Redon

Le cartulaire de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon en Bretagne est un recueil rédigé par les moines bénédictins à partir de la fin du 8e siècle jusqu’au milieu du 12e siècle. Ce document, publié en 1863 par Aurélien de Courson, est une source majeure d’informations pour la connaissance de l’Histoire de la Bretagne à l’époque médiévale, en particulier à celle du haut Moyen Âge.— COURSON, Aurélien de, Cartulaire de l’abbaye de Redon en Bretagne [832-1124], Paris, Imprimerie impériale, 1863, Voir en ligne. (...)

Casuel

Le casuel est le droit payé au curé pour les messes, baptêmes, mariage et enterrements.

Cénobite

Cénobite vient du latin coenobium qui signifie « demeure d’un groupe de gens vivant en communauté ».
Aux 2e et 3e siècles, les cénobites étaient des ermites se réunissant en communauté aux premiers temps du christianisme (christianisme primitif), menant une vie austère et retirée du monde. Au fur et à mesure que s’établissent des règles de vie communautaire (règles monastiques) apparaissent les communautés de moines.

Cens

En droit féodal, le cens est une redevance en argent ou en nature due annuellement par les roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait.— CNRTL, « Cens », 2012, Voir en ligne. — En anglo-normand, cens signifie cent ou centaine.

CERAPAR

le Centre de Recherches Archéologiques du Pays de Rennes
Le CERAPAR est l’acronyme pour le Centre de Recherches Archéologiques du Pays de Rennes. Cette association a été créée en 1987 avec le statut d’association Loi 1901. CERAPAR, « Le Cerapar », 2014, Voir en ligne.
Le CERAPAR s’est fixé trois objets principaux. Recherche et prospection archéologique Le CERAPAR travaille en lien étroit avec le Service Régional d’Archéologie, les Universités de Rennes et les collectivités territoriales afin d’inventorier de nouveaux sites et d’effectuer des fouilles archéologiques. Initiation et formation Le (...)

Chablis

Un chablis est, au sens restreint, un arbre de la forêt renversé sous l’action de différents agents naturels (vent, orage, neige) ou pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), sans l’intervention de l’homme.
Au sens large, un chablis est un ensemble d’arbres renversés, le plus souvent par des vents violents.
Ainsi une rafale descendante ou une tornade sous un orage peuvent causer un corridor de dégâts en forêt appelé (...)

Chanoine

Le chanoine est un prêtre soumis à une « règle », vivant au sein d’une communauté ou chapitre et desservant une cathédrale ou une collégiale. Il existe deux types de chanoines, les chanoines réguliers et les chanoines séculiers. Les chanoines réguliers sont des clercs qui vivent en communauté et exercent un apostolat selon les principes d’une règle. Ils constituent une famille religieuse apparue au 11e siècle et généralement soumise à la règle de saint Augustin. Les chanoines réguliers se distinguent des moines par le fait qu’ils assument la charge pastorale d’âmes au sein d’une église paroissiale, alors que (...)

Chanoine prébendé

Un chanoine prébendé est un ecclésiastique qui a une prébende dans une église cathédrale ou collégiale, c’est-à-dire une portion des revenus de cette église qui lui est assignée pour sa subsistance. On appelle semi-prébendé celui qui n’a que la moitié d’une prébende.

Chapellenie

La chapellenie est un bénéfice pécuniaire procuré à un chapelain, selon un acte de fondation effectué par un fidèle, le plus souvent lors d’un testament, en échange d’un service de messes.

Chapitre cathédral

Le chapitre cathédral est le collège des chanoines qui entourent l’évêque. Contrairement aux moines et aux chanoines réguliers des collégiales, les chanoines cathédraux ne vivaient généralement pas en communauté mais dans des maisons canoniales individuelles à proximité de la cathédrale. Le patrimoine du chapitre, ou mense capitulaire, distinct des biens de l’évêque, était partagé entre un patrimoine commun et un patrimoine divisé en parts personnelles pour les chanoines : les prébendes. Les chanoines cumulaient souvent des prébendes dans plusieurs évêchés où ils ne résidaient pas réellement. Les chanoines (...)

Chartrier

Un chartrier désigne une collection de documents autrefois appelés chartes, conservée par les anciennes institutions seigneuriales et religieuses. Il désigne également la salle où les chartes sont conservées.
Dans cette acception, une charte est un acte authentique consignant des droits, des privilèges, généralement accordés par un suzerain.
Exemple : charte d’affranchissement, de dotation à une abbaye

Châtellenie

En droit féodal, une châtellenie est une seigneurie ou juridiction du seigneur châtelain. C’est aussi le territoire sur lequel le seigneur châtelain exerce sa juridiction.— CNRTL, « Châtellenie », 2012, Voir en ligne. —

Chom’te

Chom’te est un groupe de collecte et d’animation du Pays de Ploërmel fondé au début des années 1980.
Chom te signifie Lève-toi, Tiens-toi droit en gallo.
Cette association est partenaire des Assemblées Gallèses en Brocéliande, animation organisée à Concoret de 1981 à 1988. Elle compte plusieurs membres dans l’organisation parmi lesquels : Catherine Aubert, Jacques Bonno Yann Dour et Guy Larcher.

Chouannerie

Les chouanneries sont initialement des révoltes paysannes qui concernent la Bretagne, le Maine et l’Anjou, un peu plus tard la Normandie.
Elles commencent après la défaite de la Grande Armée catholique et royale à Savenay (23 décembre 1793), marquant la fin de la guerre de Vendée. Elles s’étendent épisodiquement de 1794 à 1832. Première chouannerie : 1794-1795
janvier 1794 - avril 1795 Deuxième chouannerie : 1795-1796
26 août 1795 - 26 juin 1796 Troisième chouannerie : 1799-1800
14 septembre 1799 - 18 février 1800 La « Petite chouannerie » de 1815
mars 1815 - 20 juin 1815 La chouannerie légitimiste de (...)

Chouans

Le nom de « chouans » est donné aux insurgés qui combattent la République entre 1793 et 1832 au nord de la Loire (Bretagne, Maine, Normandie et nord de l’Anjou) ainsi qu’en Aveyron et en Lozère.
Le mot apparait pour la première fois le 27 octobre 1793 dans le registre des délibérations du district de Fougères, en Ille-et-Vilaine.
Les cultivateurs sont dans l’état d’inquiétude et d’alarme, les brigands sont à Balazé, quinze brigands de la petite Vendée à la tête desquels sont les chouans frères.
Ce groupe de « brigands » a manifestement déjà une certaine notoriété sans que le nom de « chouan » ait encore (...)

Chronicon Britannicum

Le Chronicon Britannicum est une chronique latine de la Bretagne allant du début du 3e siècle au milieu du 14e siècle. Dom Hyacinthe Morice la publie en 1742. — MORICE, Dom Pierre-Hyacinthe, « Chronicon Britannicum », in Mémoires pour servir de preuves à l’histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, Vol. 1, Paris, Charles Osmont, 1742, Voir en ligne. —

Chronique de Gembloux

La Chronique de Gembloux est écrite par Sigebert, moine de l’abbaye de Gembloux (Belgique). A sa mort, entre 1083 et 1111, deux autres moines poursuivent sa rédaction jusqu’en 1148. Elle est complétée sous le même nom jusqu’au 13e siècle.

Chroniques de Réginon de Prüm

Réginon de Prüm est un ecclésiastique, devenu moine puis abbé du monastère de Prüm (Ardennes allemandes) en 892. Il est connu pour ses Chroniques, qui retracent l’histoire du monde du début de la chrétienté à 906. Les Chroniques de Réginon de Prüm (842- 915), divisées en deux livres, sont dédiées à Adalbéron, évêque d’Augsbourg († 909). Le premier livre, qui va jusqu’en l’an 741, consiste principalement en extraits de Bède le Vénérable, de Paul Diacre et d’autres auteurs. La dernière partie du deuxième livre retrace l’histoire de la France de 741 à 906. Réginon de Prüm s’y inspire largement de la tradition. Ses (...)

Cippe

Dans les civilisations étrusque et romaine, un cippe est une stèle en pierre de forme carrée ou ronde, portant une inscription. Chez les Etrusques, elle marque l’emplacement d’une tombe Chez les Romains, elle est utilisée comme borne indicatrice

Civitas

La plupart des anciens peuples de la Gaule celtique voient leur entité maintenue à l’époque romaine dans le cadre de cités (civitas) dotées d’une capitale urbaine. Cette dernière adopte le nom du peuple dont elle est la tête dans le courant des 4e et 5e siècles et devient le siège d’un évêque. — CASSARD, Jean-Christophe, « Glossaire franc carolingien », in Les Bretons de Nominoë, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003. —
La Bretagne actuelle comprenait cinq cités à l’époque romaine : les Coriosolites (Corseul) les Redones (Rennes) les Vénètes (Vannes) les Namnètes (Nantes) les Osismes (...)

Classification Aarne-Thompson-Uther

La classification Aarne-Thompson (en abrégé : AT, ou AaTh) est une classification internationale relevant de la folkloristique - science du folklore - permettant l’indexation des contes populaires par contes-types.
Commencée par le Finlandais Antti Aarne (1867-1925), elle a été complétée à deux reprises (en 1927 et en 1961) par l’Américain Stith Thompson, puis en 2004 par Hans-Jörg Uther, spécialiste allemand de littérature, en particulier dans le domaine des contes.
Devenue la classification Aarne-Thompson-Uther, elle est désormais identifiée par l’acronyme (...)

Commende

Le régime de la commende est mis en place à la suite de la signature du Concordat de Bologne, le 18 août 1516. Il désigne le principe qui instaure dans le royaume de France la nomination des abbés et abbesses par le pouvoir royal alors qu’auparavant ils étaient élus par les autres moines. On parle alors d’abbés ou d’abbesses commendataires. Le commendataire jouit d’un bénéfice ecclésiastique sans la charge religieuse ni l’activité monastique qui sont confiés au second de l’abbé, appelé prieur claustral. Le commendataire reçoit au moins un tiers de la mense abbatiale, la communauté religieuse un autre tiers, (...)

Committimus

Le committimus est un privilège permettant de faire évoquer une cause directement devant une cour de haute juridiction. Il est réservé à la haute noblesse.

Comte

Les appellations de comte datent du début de l’ère carolingienne (8e - début 10e siècle). Les comtes, à cette époque nommés par le pouvoir, ont une fonction de gestion administrative du comté. Ils sont d’abord « comte en un lieu ». Avec le déclin carolingien ils vont s’approprier le territoire et devenir « comte d’un territoire ». Selon les auteurs contemporains, les appellations « en » ou « de » sont, à tort, utilisées presque indifféremment. Par facilité de langage, bien des successeurs des comtes ‘’en’’ deviendront comtes ‘’de’’ lorsqu’ils s’attribueront la propriété héréditaire de leur (...)

Coriosolites

Les Coriosolites sont un peuple gaulois appartenant à la confédération des peuples armoricains. Les frontières de la cité coriosolite ne sont pas établies avec précision. Elles étaient limitées à l’ouest par le Gouet (Saint-Brieuc), à l’est par la Rance et le Meu, et au sud par l’Oust et la Vilaine. Le massif forestier de Brocéliande est situé sur le domaine coriosolite. Un enfouissement monétaire coriosolite ainsi qu’un buste sculpté ont été découverts à Mauron.
Carte des peuples gaulois en Armorique bretagneweb.com
Les Coriosolites sont défaits lors de la campagne militaire romaine de 56 (...)

Coutume

Dans son sens juridique, la coutume est un usage oral, consacré par le temps et accepté par la population d’un territoire déterminé.

Coutume de Bretagne

La Coutume de Bretagne serait apparue au 14e siècle. Le jurisconsulte Marcel Planiol avance la date de 1341 pour les premiers manuscrits, mais il faut attendre 1480 pour voir la première édition imprimée. La Coutume de Bretagne n’a aucun lien avec les Ordonnances ducales qui sont au nombre de deux : celle de l’Assise au comte Geoffroy 1 en 1185 et l’Assise des rachats en 1276 2.
La Coutume est une œuvre purement privée, rédigée, comme tous les livres coutumiers du 13e siècle, par des gens de justice qui veulent faire connaître aux praticiens les règles suivies devant les tribunaux et éviter aux (...)

Cromlec’h

Le terme cromlec’h est un mot d’origine gaëlique, initialement utilisé pour désigner la structure interne des dolmens. Il a été abusivement utilisé pour désigner un cercle de pierres, notamment par le mouvement néodruidique.

Cupule

La cupule est une petite cavité hémisphérique creusée par l’homme à la surface d’une dalle mégalithique ou d’un rocher naturel. Leur fonction est inconnue.

Cure

La cure, vient du du latin « cura animarum », qui signifie la « charge d’âme », c’est-à-dire la responsabilité spirituelle d’une paroisse.

D

Dastum

Dastum (« recueillir » en breton) est une association créée en 1972 qui s’est donné pour mission le collectage, la sauvegarde et la diffusion du patrimoine oral de l’ensemble de la Bretagne historique : chansons, musiques, contes, légendes, histoires, proverbes, dictons, récits, témoignages, etc.
Toutes les informations sur l’association et ses actions sont consultables sur Dastumedia, la base de données en ligne de Dastum.
L’accès au site est libre et gratuit mais nécessite de (...)

Défensable

Se dit d’une parcelle ou d’un canton de forêt qui est capable de se défendre de la dent ou du pied des bestiaux, ou dont les taillis sont assez âgés pour que les droits usagers puissent y être exercés sans dommage pour la croissance des arbres.

Dîmes

Ancien impôt sur les récoltes, prélevé par l’Église. La dîme est abolie en 1789.

Dîmes novales

Sous l’Ancien Régime, les dîmes novales étaient un impôt que le clergé levait sur les novales, des terres nouvellement défrichées et mises en culture.

District

Définition administrative - Pendant la Révolution (de 1789 à 1795), le district est une subdivision du département correspondant approximativement à l’arrondissement actuel.
Par les lois des 14 et 22 décembre 1789, l’Assemblée adopte le principe du découpage du territoire du royaume en départements, districts et cantons et consacre également l’existence des municipalités (qui perpétuent et unifient les villes, villages et communautés de campagne antérieurs) ; toutes ces circonscriptions sont gérées par les élus, ce qui crée ainsi une complète décentralisation (...)

Dolmen

Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d’une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Le mot « taol men » signifiant « table de pierre » est utilisé pour la première fois en 1792.

Domnonée

Les trois grandes principautés qui constituent des unités territoriales de la Bretagne à partir du 6e siècle sont le Broerec, la Domnonée et la Cornouaille.
La Domnonée armoricaine est un royaume mentionné au 6e siècle par Grégoire de Tours († 594) et dans la plus ancienne vie de l’hagiographie bretonne, la Vita Samsonis (VIIe s. ? - IXe s. ?).
Elle a probablement pris naissance au moment des flux migratoires qui existaient entre l’Armorique et la Bretagne insulaire à l’époque romaine (-57 à 453). Les immigrations bretonnes, venues principalement du Devon et du Cornwall, auraient fondé des royaumes (...)

Douaire

Le douaire est un ensemble de biens que le mari assignait à sa femme pour qu’elle en jouisse si elle lui survivait. Le douaire fut aboli à la Révolution.

Doyenné

Le doyenné est une subdivision du diocèse, dans l’ancienne juridiction ecclésiastique, qui regroupe un ensemble de paroisses.

E

Ecoinçon

Pierre qui fait l’encoignure de l’embrasure d’une porte, d’une fenêtre.

Ecuyer

L’écuyer est à l’origine un jeune noble qui accompagnait un chevalier et qui portait son écu. Par extension c’est un titre porté par les simples gentilshommes et les anoblis.
En anglais le mot est utilisé, placé après le nom, comme un titre de respect sans signification particulière pour indiquer un haut rang social mais indéterminé.

Enchâsser

Enchâsser : fixer dans un encadrement de bois, de pierre ou de matière précieuse.
Exemple : enchâsser des reliques dans de l’or.

Enfeu

L’enfeu est une niche ménagée dans le mur d’une église pour abriter un tombeau, généralement réservée aux nobles.
Le droit d’enfeu fait partie d’un ensemble de prééminences du seigneur. C’est une marque de distinction qui se traduit par un emplacement privilégié dans un édifice religieux.

Erémitisme

L’érémitisme est le mode de vie des ermites.

Eschatologie

L’eschatologie est un ensemble de doctrines et de croyances portant sur le sort ultime de l’homme après sa mort (eschatologie individuelle) et sur celui de l’univers après sa disparition (eschatologie universelle).

Essart

Un essart est une partie de forêt défrichée pour une mise en culture.

États de Bretagne

À partir de la seconde moitié du 14e siècle, les États de Bretagne sont la cour souveraine du Duché, avec des compétences à la fois judiciaire, financière et politique.
À la suite de l’union de la Bretagne à la France en 1532, les États deviennent l’assemblée provinciale de Bretagne.

F

Fabliau

Dans la littérature française du Moyen Âge, un fabliau est un court récit en vers simples et amusants.

Fabrique

Sous l’Ancien Régime, les églises et chapelles sont gérées par la fabrique ou conseil de fabrique. Ce mot désigne à la fois tout ce qui appartient à une église paroissiale et les personnes chargées de l’administration des biens, qu’on appelle les marguilliers.

Faire-valoir direct

Mode d’exploitation d’une propriété agricole, où la terre est cultivée par le propriétaire lui même. Le faire-valoir direct s’oppose au fermage et au métayage.

Fief

Sous l’Ancien Régime, le fief est un bien, droit ou revenu qu’un vassal tient de son seigneur.

Finage

Un finage est constitué par l’ensemble des champs, des landes, des forêts exploitées par un village, un hameau ou une exploitation isolée. — DERRUAU, Max, « Le village et son finage », in Le village éclaté, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 229-286, Voir en ligne. —

Fisc

Ensemble des biens appartenant au roi et à la couronne. Ils proviennent du fisc mérovingien (constitué à partir des terres impériales et des domaines confisqués à l’aristocratie gallo-romaine) que les premiers Carolingiens s’étaient largement approprié, des terres d’Eglise sécularisées, des conquêtes franques en terre étrangère et des biens confisqués aux comtes révoltés. CASSARD, Jean-Christophe, Les Bretons de Nominoë, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2002, (« Histoire »). [page (...)

Folkloriste

Un folkloriste est une personne qui consigne ou étudie les histoires et les légendes issues du folklore populaire. En France, Arnold van Gennep (1873-1957) est considéré comme le fondateur de cette discipline suivant une méthode scientifique qui possède des liens étroits avec l’anthropologie et l’ethnologie.

Fontevraud

L’abbaye de Fontevraud est une ancienne abbaye d’inspiration bénédictine, siège de l’ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel et située à Fontevraud, à 13 km a sud-ouest de Saumur (Maine-et-Loire).

Fouages

Les fouages sont un impôt perçu par feux (foyers).

Frairie

La frairie était un groupement d’habitants formant une subdivision de la paroisse. La frairie possédait souvent son saint protecteur, ainsi que sa chapelle dite « frairienne ».

Franc-fief

Les francs-fiefs sont d’une part des fiefs nobles possédés par des roturiers, et d’autre part la taxe qu’ils devaient payer au roi pour avoir la permission de les posséder sans être nobles.
Le détenteur du franc-fief n’étant plus soumis qu’à des services féodaux réduits, et à aucun des services nobles (ost, chevauchée, conseil, etc.), il devait payer en contrepartie le droit de franc-fief.

Fuies

Pigeonnier ou colombier.

G

Gallia Christiana

La Gallia Christiana est un ensemble encyclopédique en seize volumes rédigés en latin sur l’histoire de l’Ancienne France chrétienne, qui a connu plusieurs éditions et rééditions du 17e au 19e siècle.
Cet ouvrage de référence est un guide historique détaillé de la totalité des diocèses et des monastères français avec listes biographiques des archevêques, évêques, abbés et abbesses.

Gallo

Le gallo est la langue romane de la Haute-Bretagne. Elle est traditionnellement parlée en Ille-et-Vilaine, en Loire-Atlantique et dans l’est du Morbihan et des Côtes-d’Armor.

Garennes

Terrain où les seigneurs se réservaient le droit de chasse et de pêche.

Général de Paroisse

Sous l’Ancien Régime, les affaires de la paroisse sont réglées par le Général de paroisse, l’assemblée paroissiale représentant donc la généralité des paroissiens. Le gouvernement des paroisses est un corps chargé de l’administration qui s’occupe à la fois du temporel intérieur de l’église, de la vie religieuse de la paroisse, de l’administration civile, financière et militaire. Jusqu’à la Révolution, le général remplissait les attributions qui seront celles que se partageront au 19e siècle le conseil de fabrique et le conseil (...)

Geste

Au Moyen Âge (du 11e au 15e siècle) la geste ou chanson de geste est un cycle littéraire en langue d’oïl ou en langue d’oc racontant les aventures d’un héros.
Geste vient du latin gesta qui signifie « action d’éclat accomplie »

Gorsedd de Bretagne

La Gorsedd de Bretagne, Goursez Vreizh 1 est fondée le 1er septembre 1900, à l’occasion du IIIe Congrès de l’Union Régionaliste Bretonne.
Jean Le Fustec (nom bardique « Yann ab Gwilherm », puis « Lemenik ») en devient le premier Grand Druide jusqu’à sa démission en 1903.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Gorsedd de Bretagne connait une interruption statutaire. La première Gorsedd Digor d’après-guerre est organisée en 1951 à Tréhorenteuc à l’initiative de Ronan Pichery.
De 1964 à 1969, les réunions annuelles de la Gorsedd de Bretagne, ouvertes au public, se déroulent à Paimpont,
Gorsedd signifie en (...)

Graal

L’étymologie la mieux établie est celle qui y voit un dérivé cratalis de cratis « claie » substantivé au sens de « récipient », « écuelle ». Le mot semble lié à une réalité domestique et rurale. Dans la région est et nord-est du domaine d’oïl,se rencontrent les formes gré, greau, grial et dans le domaine occitan, les formes graal, grazal.

Grande forêt centrale

La grande forêt centrale correspond à la forêt qui aurait couvert, depuis l’antiquité jusqu’au 11e siècle, la majeure partie de la petite Bretagne. Les découvertes scientifiques actuelles (palynologie, archéologie, toponymie) ont mis à bas le mythe de cette grande forêt centrale.
-- CHÉDEVILLE, André et GUILLOTEL, Hubert, La Bretagne des saints et des rois Ve-Xe siècle, Rennes, Editions Ouest-France, 1984. [pages 41-42] —
-- CHÉDEVILLE, André et TONNERRE, Noël-Yves, La Bretagne féodale, XIe-XIIIe siècle, Rennes, Editions Ouest-France, 1987. [page 156] —
-- BRIARD, Jacques, (...)

Guerre de succession de Bretagne

En 1341, le duc de Bretagne, Jean III, meurt sans enfant ni successeur désigné. Une guerre dite de Succession s’installe alors en Bretagne. Elle oppose deux prétendants au duché : Charles de Blois et Jean de Montfort. Le premier est neveu du roi de France Philippe VI et époux de Jeanne de Penthièvre, nièce de Jean III, Le second est demi-frère de Jean III et fils d’Arthur II de Bretagne et de Yolande de Dreux, comtesse de Montfort l’Amaury. Jean de Montfort est soutenu par le roi Edouard III d’Angleterre.
Cette guerre civile qui oppose des Bretons des deux parties va durer 23 ans. La bataille (...)

Gwalarn

Gwalarn (le vent de noroît ou nord-ouest en breton) est une revue littéraire de langue bretonne fondée par Roparz Hemon et Olivier Mordrel en 1925. Par extension, le terme a désigné le courant littéraire qui l’a accompagné. Cent soixante six numéros (du 0 au 165) paraissent de 1925 à mai 1944.
La revue s’émancipe de la tutelle de Breiz Atao dès son septième numéro (1926). Mordrel quitte la revue la même année. Roparz Hemon en est le directeur jusqu’à la fin.

H

Haches à rebords

La famille des haches à rebords est une des sept familles de la typologie des haches de l’Âge du Bronze. Les rebords latéraux perpendiculaires au corps de la hache servent à fixer le manche muni de deux languettes à son extrémité.
Cette typologie qui connait de nombreuses variantes régionales est abondante dans les régions voisines de la Suisse et du Jura. Elle a été aussi recensée dans la vallée du Rhône, les Alpes et les centres atlantiques : Seine, Somme, Médoc et Bretagne.
Les premières haches à rebords apparaissent à la fin du Bronze Ancien et se développent au Bronze Moyen avec une longévité plus (...)

Haches à ailerons

La famille des haches à ailerons est une des sept familles de la typologie des haches de l’Âge du Bronze. Elle est caractérisée par une lame de métal de coupe transversale rectangulaire, terminée par un tranchant. Elle se différencie des autres haches de l’Âge du Bronze par l’existence sur les faces de l’instrument de deux languettes en bronze, partant des côtés et se rabattant en arc de cercle pour bloquer le manche (les ailerons).
Cette typologie qui dérive des haches à rebords, par raccourcissement des rebours et passage à des languettes recourbées (les ailerons) est sans doute née en Allemagne du (...)

Haches à douille

La famille des haches à douille est une des sept familles de la typologie des haches de l’Âge du Bronze. Elle est caractérisée par son emmanchement en douille longitudinale dont l’ouverture est placée à l’extrémité proximale de l’instrument. Il est vraisemblable que la hache à douille est née à la fin du Bronze Moyen (vers 1200-1000 av. J.-C.).
Cette typologie connait un grand développement au Bronze Final (vers 900-700 av. J.-C.) en Europe occidentale. Les haches à douille sont abondantes dans les dépôts de fondeurs. Elles évoluent parfois vers une forme non fonctionnelle avec accumulation de milliers (...)

Haches à talon

La famille des haches à talon est une des sept familles de la typologie des haches de l’Âge du Bronze. La hache à talon comporte deux parties distinctes, le talon qui est la zone d’emmanchement et la lame qui prolonge le talon.
Cette famille apparait sporadiquement en plusieurs régions à la fin du Bronze Ancien. Elle se développe au cours du Bronze Moyen (vers 1400-1200 av. J.-C.) dans toute l’Europe. Elle se prolonge jusqu’au Bronze Final, spécifiquement sur la façade atlantique du continent et particulièrement en Bretagne où l’on a trouvé plus de deux mille haches à talon.
La famille des haches à (...)

Haches de Plussulien

La commune de Plussulien (22) a été le centre d’une intense activité de fabrication de haches polies en dolérite de 4200 av. J.-C. à 2000 av. J.-C. L’atelier de taille de haches, situé dans les carrières de Roc’h Pol, exploitait une variété de dolérite, roche volcanique particulièrement dure et dense. On évalue à près de 6 millions de haches la production des carrières de Plussulien durant les 2000 ans d’exploitation. On retrouve ces haches dans toute l’Europe, et plus particulièrement en France.
Le site archéologique a été découvert par Charles-Tanguy Le Roux en 1964. — LOUBOUTIN, Catherine, « C.-T. Le (...)

Haches plates

La famille des haches plates est une des sept familles de la typologie des haches de l’Âge du Bronze. La hache plate est une simple lame présentant un tranchant transversal à l’une de ses extrémités. Elle ne présente aucun dispositif apparent permettant une meilleure fixation du manche, qu’il soit venu de fonderie ou réalisé par martelage. Les premières haches plates dérivent de prototypes en pierre taillée ou polie.
Objets de première fonte, sans emploi de métal rebut, les haches plates sont un élément de choix pour l’étude de la métallurgie primitive. Les nombreuses analyses chimiques et (...)

Hacquenée

Les hacquenées ou hacquenées sont probablement des rejets mal venus repoussant sur la souche d’un arbre abattu et qu’il fallait couper pour qu’ils ne nuisent pas à la croissance des autres.— COLLECTIF, Les Forges du Pays de Châteaubriant, Ministère de la Culture, 1984, 295 p., (« Cahiers de l’Inventaire »). [page 256] —

Hagiographie

Hagiographie signifie littéralement, en grec, « écriture sainte ».
Un texte hagiographique est l’écriture de la vie ou de l’œuvre d’un saint. Ce terme recouvre plusieurs genres littéraires parmi lesquels on compte en premier lieu la vita, c’est-à-dire le récit biographique de la vie du saint.
Parmi les 700 à 800 saints bretons, on n’a conservé qu’une centaine de Vies latines médiévales des saints évêques ou abbés d’origine bretonne. La plus ancienne Vita bretonne est la Vita Samsonis écrite entre le 7e et le 9e (...)

Haguilles

« Haguille » est un terme technique, utilisé par les gardes, bûcherons et charbonniers de la forêt de Paimpont au 19e et au début du 20e siècle, pour désigner des morceaux de bois de faible diamètre.
L’abbé F. Vallée en a donné une définition dans son Explication de certains termes empruntés au parler de Paimpont.
Haguille, menu bois (à rapprocher sans doute de hague, lieu épineux, haie. Seulement, le mot hague est inconnu à Paimpont, où une haie se dit une « haie » (souvent prononcée « hâ ») et un lieu épineux, « des bougâs ».) VALLÉE, Abbé F., « Explication de certains termes empruntés au parler de (...)

Haute-Bretagne

La Haute-Bretagne est historiquement la partie orientale de la Bretagne : Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, partie est du Morbihan et des Côtes-d’Armor. Traditionnellement la « Haute-Bretagne » correspond à la partie romane ou gallésante (parler gallo), tandis que la « Basse-Bretagne » est la partie bretonnante.
Carte de la Haute-Bretagne et de la Basse-Bretagne Breizh-Spirit

Hexamètre

En poésie, vers de six pieds ou de six syllabes.

Hommage lige

L’hommage lige est le lien le plus astreignant dans la féodalité. Il prévoit un service prioritaire et maximum du vassal vis-à-vis de son seigneur. — LEGUAY, Jean-Pierre et MARTIN, Hervé, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale 1213-1532, Rennes, Editions Ouest-France, 1982, 450 p. —

Hypocauste

Dans l’Antiquité, l’Hypocauste est un fourneau souterrain servant à chauffer une chambre voûtée ; salle des thermes ou de l’habitation chauffée par ce système. (En Gaule, la forme la plus courante comprend, sous le sol, des canalisations de maçonnerie dans lesquelles circule l’air chaud.)

J

Juveigneurie

Juveigneurie : statut particulier concédant une terre vassale donnée par l’aîné à un cadet (juveigneur).

L

L’Hermine

L’Hermine, revue littéraire et artistique de Bretagne est créée à Rennes en 1890 par le musicien Guy Ropartz et le poète Louis Joseph Marie Tiercelin (1846-1915). Cette revue regroupe les signatures de Charles Le Goffic, Adolphe Orain, Anatole Le Braz, François-Marie Luzel ou celle du Marquis de Bellevüe.
La revue prend une grande part dans la naissance du mouvement régionaliste breton qui apparaîtra au grand jour en 1898 avec la fondation de l’Union régionaliste (...)

La Paroisse bretonne de Paris

La Paroisse bretonne de Paris - organe mensuel des Bretons de Paris est une revue fondée en mai 1899 par l’abbé François Cadic, prêtre originaire de Vannes. À partir de 1904 le titre de départ a pour sous-titre : organe des émigrés bretons. Imprimée successivement à Paris puis à Rennes, Aurillac, Paris, Hennebont et enfin Lorient, la revue parait jusqu’en 1929.
François Cadic y publie notamment des contes et légendes dont La bête de la Lohière, collecté à Loutehel (Ille-et-Vilaine) ainsi que Le ménage de la paix, collecté à Guer (...)

Lai

Nom de deux genres poétiques du Moyen Âge, l’un narratif, l’autre lyrique, venus sur le continent par le truchement de jongleurs bretons. Ce sont de courts poèmes qui racontent une aventure. A l’origine, ce mot celtique désignait un chant.

Lambel

En héraldique, un lambel est une brisure placée en chef, consistant en un filet horizontal garni de pendants ou gouttes généralement au nombre de trois. Brisure, modification apportée à l’écu du chef de nom et d’armes pour indiquer une branche cadette puînée ou bâtarde. On brise en ajoutant un lambel, une bordure, une figure secondaire (L’Hist. et ses méth.,1961, p. 757).
Voir aussi
Armoiries à l’origine de Montauban selon Du Paz De gueules à neuf macles d’or au lambeau d’argent de quatre pièces.
Blason des seigneurs de Montauban
« de gueules à neuf macles d’or posées 3, 3 et 3, au (...)

Landes

Les landes sont un des principaux écosystèmes du massif forestier de Paimpont. On peut en distinguer trois types, relatives au degré d’hygrométrie et à l’épaisseur du sol. Ces trois types de landes peuvent être réunies dans des groupements hétérogènes. les landes sèches à bruyère cendrée. Elles se développent majoritairement sur les hauteurs schisteuses en périphérie du massif, les landes mésophiles à bruyère ciliée. Très présentes sur l’ensemble du massif de Paimpont, elles se développent particulièrement bien à mi-pente des versants. Elles prennent la forme de grandes prairies où croissent bouleaux et pins, les (...)

Le Lian

Le Lian (lien), créée par Gilles Morin en 1978, se veut la revue du parler gallo, des arts et traditions populaires de la Bretagne orientale. C’est le trait d’union entre ceux qui luttent pour la défense et la promotion d’un patrimoine culturel et linguistique négligé, voire méprisé.
La publication cesse de paraitre en 1999.

Livre noir de Painpont

Le Livre noir de Painpont, aujourd’hui disparu, était un parchemin relié (codex), appelé ainsi en raison de la couleur de sa reliure. Les chanoines de Painpont y ont transcrit leurs titres les plus précieux. Il a été reporté partiellement, au 17e siècle, sur le manuscrit Bibl. nat., fr. 22322, par les mauristes (Congrégation de Saint-Maur) bretons, Dom Lobineau, Dom Joseph Rougier… — ANONYME, « Recueil d’extraits de divers chartriers de Bretagne : Manuscrit Bibl. nat., fr. 22325 », Rennes, 1601, Voir en ligne. —
L’appellation Livre noir de Painpont rassemble trois groupes de collations. 16 (...)

Lods

Les « lods » ou « lods et ventes » sont un droit payé au seigneur lors de la vente d’un bien ou de sa transmission par héritage. Il équivaut le plus souvent au 1/8 du prix de vente.

M

Maîtrise royale

La Maîtrise des Eaux et Forêts, fondée au 13e siècle, est définitivement mise en place par Colbert avec l’ordonnance de 1669. Cette ordonnance crée 18 « grandes-maîtrises » et 134 maîtrises. Chacune de ces maîtrises a pour objet la gestion des forêts et le jugement de toutes les activités liées à l’exploitation des bois, au pacage, à la chasse, la pêche, ainsi qu’à la police des eaux.
Cette administration est profondément réformée avec l’édit d’avril 1667. Les anciens offices de grands-maîtres sont supprimés et le nombre d’officiers des maîtrises particulières est réduit à un maître particulier, assisté d’un (...)

Mangier

1. Repas, en particulier repas que le vassal devait à son seigneur plusieurs fois par an.
2. Ce droit de mangier fut plus tard converti en une redevance annuelle en argent qui se payait au seigneur conjointement avec le sens.
-- GODEFROY, Frédéric, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, Dix tomes, Paris, F. Vieweg, puis Emile Bouillon, 1881, Voir en ligne. —

Mansionnier

Sous l’Ancien Régime, un mansionnier est un paysan qui paye le cens au seigneur pour sa tenure (sa maison et ses terres).

Marches

Dès l’époque carolingienne, les marches sont des territoires militaires en lisière de pays indépendants et hostiles.

Marvailher

Marvailher est le mot breton pour désigner un conteur.
C’est un mot breton issu du français « merveille »
-- KERJEAN, Louis de, « Chronique », Revue de Bretagne et de Vendée, Vol. 2, 1857, p. 304-319, Voir en ligne. —

Matière de Bretagne

La matière de Bretagne est l’ensemble des textes écrits au Moyen Âge autour des légendes de l’île de Bretagne et de la petite Bretagne actuelle, notamment celles du cycle arthurien. Elle représente la tradition celtique, par opposition à la tradition carolingienne de la matière de France et aux traditions latines et antiques de la matière de Rome.

Matière de Rome

D’après Jean Bodel, la matière de Rome est avec la matière de Bretagne et la matière de France l’une des trois grandes thématiques de la littérature du Moyen Âge occidental. Elle repose sur les mythologies grecque et romaine, et sur des épisodes de l’histoire antique véritable, principalement autour des figures d’Alexandre le Grand et de Jules César, en fait devenues tout aussi légendaires pour l’imaginaire médiéval que les mythes, et se mêlant à eux.Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Matière de Rome de Wikipédia en français (...)

Mauristes

Les Mauristes sont des moines bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, fondée en 1618.
L’école historique et critique, initiée en 1632 par leur supérieur général Dom Tarrisse, est basée sur l’érudition, le sens critique et la rigueur. La bibliographie des bénédictins de Saint-Maur contient quelque 220 auteurs et plus de 700 œuvres parmi lesquelles Gallia Christiana, L’Art de vérifier les dates, l’Histoire littéraire de la France ou Le Recueil des Historiens des Croisades. Les matériaux collectés par les Mauristes pour écrire ces ouvrages historiques constituent des centaines de volumes de manuscrits de (...)

Menhir

Un menhir est une pierre dressée. Le mot vient du breton « men » qui signifie « pierre » et « hir » qui signifie « longue ». Il peut être isolé ou faire partie d’un ensemble. Sa fonction est inconnue. Le terme ancien est « peulven » qui signifie « pieu de pierre » en breton.

Mense

La mense est un revenu ecclésiastique attribué soit à l’évêque ou à l’abbé (mense épiscopale ou abbatiale), soit aux chanoines ou aux moines (mense capitulaire ou conventuelle).

Mense abbatiale

Revenu foncier d’une abbaye. Dans les abbayes en commende, la mense abbatiale est partagée en trois lots. L’abbé commendataire en reçoit au moins un tiers, la communauté religieuse un autre tiers, le troisième lot étant dévolu au paiement des charges.

Mense conventuelle

Portion du revenu de l’abbaye qui appartient à la communauté des religieux.

Mésolithique

Le Mésolithique (du grec mesos, « moyen » et lithos, « pierre », littéralement « âge moyen de la pierre ») est la période, située entre 10 000 et 5 000 ans av. J.-C. en Europe, chronologiquement et culturellement intermédiaire entre le Paléolithique qui le précède et le Néolithique qui lui succède.

Microtoponyme

Un microtoponyme désigne un lieu ou un espace restreint, généralement dans le cadre d’un territoire communal.
Le microtoponyme s’applique plus particulièrement aux noms de hameaux, d’écarts, de fermes, moulins, châteaux et autres bâtiments isolés, noms de champs, d’herbages, de bois, ainsi que de places et de carrefours.

Millénarisme

Ensemble de croyances à un règne terrestre eschatologique du Messie et de ses élus, censé devoir durer mille ans. (Très développée dans le christianisme ancien, la théorie millénariste a reparu à plusieurs reprises dans l’Église catholique ; avec Joachim de Flore, les « spirituels » franciscains, et dans des courants issus de la Réforme : mormons, adventistes, darbystes)
Mouvement religieux analogue au messianisme, mais qui s’en distingue en ce qu’il repose sur la croyance en l’avènement d’un règne ou d’un royaume nouveau, conçu comme un retour aux conditions existant à l’origine des temps.
Mouvement ou (...)

Mimologismes

La mimologie consiste à imiter le son d’un objet ou le chant d’un animal, un oiseau très souvent, en le transformant, au-delà de la simple onomatopée, en paroles humaines, le plus souvent amusantes, et dont les consonances évoquent par elles-mêmes le son imité. On trouve des mimologismes dans toutes les langues.

Monachisme

Deux conceptions du christianisme naissant s’opposent (3e - 5e siècle)
Monachisme celtique
Le monachisme celtique, partie émergente la plus connue des chrétientés celtiques, est en confrontation permanente avec le clergé, la liturgie et les pratiques de l’Église romaine.
Monachisme romain
Le monachisme romain est l’état et le mode de vie de personnes qui ont prononcé des vœux de religion et font partie d’un ordre dont les membres vivent sous une règle commune, séparés du monde, les moines (moniales au féminin).
Les points les plus importants opposant les tenants de deux conceptions d’un (...)

Moulin à foulon

Le moulin à foulon est le plus souvent un moulin à eau où l’on battait ou foulait dans de l’argile smectique 1 les draps, le lin ou la laine tissés pour les assouplir et les dégraisser. Le moulin était exploité par un ouvrier foulon ou foulonnier. Il pouvait aussi servir pour les cuirs et peaux. — CHASSAIN, Maurice, Moulins de Bretagne, Keltia Graphic, 1993. —

Mythe

Un mythe est un ensemble de croyances, de représentations idéalisées autour d’un personnage, d’un phénomène, d’un événement historique, qui leur donnent une force, une importance particulières.

N

Néolithique

Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques, économiques et sociales, liées à l’adoption de l’agriculture et de l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l’outillage en pierre polie, la poterie, ainsi que le développement de l’architecture.
Le Néolithique de Bretagne correspond à une période comprise entre -5000 et -2000 ans environ avant notre (...)

New Age

Le New Age (ou nouvel-âge) est un courant spirituel occidental des 20e siècle et 21e siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances, ce courant sert de catégorie pour un ensemble hétéroclite d’auteurs indépendants et de mouvements dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer (...)

O

Obit

Un obit est un service fondé pour le repos de l’âme d’un mort ; il est célébré à des dates ou époques déterminées. Il peut consister en une prière, plus généralement il s’agit d’une messe.

Obituaire

Un obituaire (nom et adjectif, du latin obitus : mort, décès) est un registre renfermant le nom des morts et la date anniversaire de leur inhumation afin de célébrer des offices religieux pour le repos de leur âme.
L’obituaire est également connu sous le nom de « Rouleau des Morts ».

Oblation

Toute espèce de dons offerts à Dieu ou à ses ministres.

Official

Juge ecclésiastique délégué par l’évêque pour exercer en son nom la juridiction contentieuse.

Ordre de Fontevraud

L’ordre de Fontevraud a été fondé en 1101 par Robert d’Arbrissel lors de la création de l’abbaye de Fontevraud. En principe les monastères de l’ordre de Fontevraud sont des monastères doubles, un monastère de femmes et un monastère d’hommes, voisins mais séparés.
L’habit des hommes consistait en une robe noire, une chape, un chaperon ou grand capuce, auquel étaient attachées par derrière et par devant deux petites pièces de drap nommées roberts.
L’habit des femmes consistait en une robe blanche, une cuculle noire, un surplis blanc et une ceinture de laine noire. En prononçant leurs vœux, les hommes et les (...)

Orthostate

Un orthostate ou orthostat (nom masculin) désigne, dans l’architecture gréco-romaine, chacun des blocs de pierre dressés de chant, en une ou plusieurs rangées, à la base des murs.
Le terme est également employé pour désigner des pierres dressées, plantées verticalement, comme les menhirs, ou plus généralement, les pierres individuelles qui font partie d’une structure mégalithique plus grande, comme les murs des allées couvertes.

Ost

L’ost est une armée en campagne à l’époque féodale. Il désigne aussi le service militaire que les vassaux doivent à leur suzerain.

P

Panceltisme

Le panceltisme est un courant de pensée qui se développe au tournant des 19e et 20e siècles et affirme l’existence de liens et d’intérêts communs entre les pays de langue celtique - Bretagne, Pays de Galles, Écosse, Irlande. En Bretagne, ce courant revendique la construction d’une identité celtique distincte de celle de la France.
Les écrits d’Édouard Schuré, d’Anatole Le Braz ou de Charles Le Goffic sur Brocéliande s’inscrivent dans ce mouvement. — LE GOFFIC, Charles, Le renouveau celtique, Série IV, Édouard Champion, 1924, 352-368 p., (« L’Âme Bretonne »), Voir en ligne. (...)

Parti National Breton

Lors du congrès du 11 avril 1931, le Parti Autonomiste Breton - Strollad Emrenerien Vreiz - se scinde pour former deux partis distincts. La Ligue Fédéraliste de Bretagne, fédéraliste et internationaliste Le Parti National Breton - Strollad Broadel Breizh - séparatiste et nationaliste
Le Parti National Breton est créé au congrès de Landerneau le 27 décembre 1931, par François Debauvais, Olier Mordrel, Célestin Lainé, Yann Bricler, les frères Delaporte, etc.
Face au fédéralistes, le PNB accentue ses positions de droite et d’extrême-droite, se montrant de plus en plus sensible aux théories en vogue de (...)

Pas d’armes

Le pas d’armes est un genre de tournoi qui connaît une grande faveur dans les cours de Bourgogne et d’Anjou dans la deuxième partie du XVe siècle.
-- CRÉCY, Marie-Claude de, « Ponthus et Sydoine en Brocéliande », in Brocéliande ou le génie du lieu, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2002, p. 179-222. [pages 217] —

Peulvan

Peulven ou peulvan (littéralement, « pieu de pierre ») est le terme populaire utilisé en breton au 19e siècle pour désigner un menhir.

Porhoët

Le Porhoët est né de l’ancien « Pou tro coet » dont le territoire s’appuie sur l’ancienne civitas des Curiosolites (Coriosolites). Son territoire recouvrait une partie des Côtes d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine.
Le Porhoët devient comté à l’époque carolingienne (du milieu du 8e siècle jusqu’au Xe siècle). Le lignage des familles du Porhoët commence avec la nomination de Guéthénoc comme vicomte de Rennes par le duc de Bretagne Geoffroy Ier (992-1008). Au début du 12e siècle, le territoire du Porhoët est bien délimité car il dépend d’un pouvoir identifié. La disparition de l’ordre carolingien conduit à la (...)

Portion congrue

La portion congrue est la part de la dîme que le « gros décimateur » doit fournir au curé de la paroisse sur laquelle il lève cette dîme. Les curés avaient la plupart du temps des bénéfices pour arrondir leurs revenus mais les vicaires devaient souvent se contenter de ce minimum.

Pourvoir

Pourvoir quelqu’un (de quelque chose). Mettre quelqu’un en possession d’un bien, d’un droit ou d’une fonction. Synon. : munir, nantir.

Présidial

Ancien tribunal civil et criminel, intermédiaire entre les parlements et les bailliages. (Les présidiaux existèrent de 1552 à 1791.)

Pressignien

La région du Grand-Pressigny (Indre-et-Loire), riche en silex turonien de très grande qualité, a donné son nom à l’industrie préhistorique pressignienne.
Le débitage pressignien date de la fin du Néolithique (2800 à 2450 av. J.-C.). Il se caractérise par la production de grandes lames par percussion indirecte pouvant atteindre près de 40 cm, débitées à partir de nucléus dits en « livre de beurre ».

Prieur

Supérieur d’une communauté détachée de celle d’une abbaye, qu’on appelle alors un prieuré. Un prieuré peut être soit dépendant, soit indépendant d’une abbaye mère. S’il s’agit d’un prieuré indépendant, son supérieur est un prieur conventuel.

Prieur claustral

Supérieur hiérarchique d’une communauté religieuse chrétienne qui seconde l’abbé.

Prieuré

Communauté religieuse dépendant généralement d’une abbaye et dirigée par un prieur, une prieure. S’il s’agit d’un prieuré indépendant, son supérieur est un prieur conventuel.
L’historien Daniel Pichot rapporte que les termes divergent pour désigner les prieurés.
Les termes les plus divers désignent au départ ces fondations avec une préférence à Marmoutier pour obedientia qui dit clairement le statut de dépendances mais on trouve aussi, cella, domus, monasteriolum. Le terme de prioratus, comme ailleurs, arrive tardivement. Après une timide émergence à la fin du XIIe siècle, il ne se diffuse vraiment qu’au (...)

Prieuré-cure

Un prieuré-cure était une cure dépendant d’un monastère de chanoines réguliers. Les chanoines acceptaient les charges pastorales, formant des communautés de trois ou quatre religieux dans les paroisses. Plutôt que « cure », leur résidence s’appelait alors « prieuré ». La terminologie latine appliquée parle de « prioratus et cura » ou de « prieuré régulier à charge d’âmes ».

Procureur fiscal

Un procureur fiscal est un officier établi par un seigneur, pour faire reconnaitre ses intérêts dans sa justice, et y faire toutes les fonctions du ministère public. On l’appelle fiscal, parce que les seigneurs ont droit de fisc, c’est-à-dire de confiscation à leur profit.

Profès

Désigne un religieux qui a fait ses vœux pour s’engager religieusement après son initiation.

Prosopographie

La prosopographie signifie étymologiquement la « description d’une personne » (du grec prosôpon : « personnage (de théâtre) »), plus généralement un article ou un ouvrage dans lequel les personnalités qui composent un milieu social sont inventoriées et classées, avec des notices individuelles construites sur le même modèle, afin d’en mettre en évidence les aspects communs.
C’est depuis longtemps une science auxiliaire de l’histoire, qui étudie la filiation et la carrière des grands (...)

Provisions

Les provisions, dites aussi signatures, sont un acte signé par les autorités papales pour l’attribution d’un bénéfice ou d’une prébende. Le demandeur doit avoir fait état, au préalable, de tous ses bénéfices et prébendes, avoir signifié ses raisons (extension d’un service, reprise du service d’un parent, une résignation par exemple et qui donne sa place ou une partie de ses fonctions à son parent). Pour les choses plus importantes, les provisions ou signatures deviennent bulles avec intervention personnelle du (...)

Psychomachie

Combat symbolique du vice et de la vertu.

Psychopompe

adj. : qui conduit les âmes des morts dans l’autre monde

R

Recteur

Un recteur est en Bretagne un curé de petite paroisse. Le recteur désigne aussi le responsable d’une basilique (église importante, non paroissiale), ou d’un établissement d’enseignement. Le recteur peut enfin être le titre d’un laïc (plus souvent appelé prieur) responsable d’une confrérie.

Réformation

En 1426, pour faire face aux dépenses de l’État Breton, le duc de Bretagne lève des impôts qualifiés d’extraordinaires, qualifié de fouage, car établis par feu, c’est-à-dire par foyer fiscal.
Pour dénombrer le nombre de sujets soumis au fouage on fait des enquêtes appelées réformation des fouages. Et la façon la plus simple de compter les imposables est de dénombrer la population totale des paroisses et de soustraire les non-imposables. Sont non-imposables les pauvres et les nobles, ainsi que les métayers des nobles, à raison d’un métayer exempté par paroisse pour les nobles ayant plusieurs manoirs. (...)

Réformation du domaine royal

En 1660, Colbert lance la réformation du domaine royal en Bretagne : il s’agit de vérifier l’ensemble des déclarations de propriété, les aveux des sujets du roi, depuis le paysan relevant directement du domaine royal (rare) jusqu’aux seigneurs les plus puissants. Les commissaires de la Cour des comptes de Bretagne dont le siège était à Nantes, chargés de défendre les intérêts du domaine royal, vont vérifier le contenu des aveux fournis, en le rapprochant des actes similaires produits antérieurement : validité du titre de propriété, montant de la chefrente (rente perpétuelle payable en argent ou en nature (...)

Réforme catholique

On appelle Réforme catholique ou Contre-Réforme la réaction de l’Église romaine à la réforme protestante qui débute au 16e siècle.

Réforme grégorienne

Nom donné au mouvement animé et dirigé dans la seconde moitié du 11e siècle par la papauté, particulièrement à l’initiative du pape Grégoire VII dont l’objectif proclamé fut de rétablir la discipline et de corriger les mœurs des clercs afin de mieux encadrer la société laïque et de faire davantage pénétrer dans les esprits et dans les âmes les obligations de vie découlant du dogme chrétien.

Regnum breton

Le Regnum breton (851-874) correspond à la période où les rois bretons - Erispoë et Salomon III - sont reconnus par les rois mérovingiens et par la papauté, mais contestés par les carolingiens.

Résigner

Abandonner (un droit, une charge, un office) en faveur de quelqu’un.

Riedones

Les Riedones ou Redones sont un peuple du nord-ouest de la Gaule appartenant à la Confédération armoricaine. Leur territoire situé dans l’actuel département d’Ille-et-Vilaine est délimité à l’ouest par la Rance et le Meu, au sud par le Semnon et bordé à l’est par les territoires des Aulerques.
Carte des peuples gaulois en Armorique bretagneweb.com
Les Riedones sont défaits lors de la campagne militaire romaine de 56 av. J.-C. Après cette date, Rome ne semble cependant pas avoir bouleversé l’organisation territoriale des cinq peuples armoricains (Osismes, Coriosolites, Namnètes, (...)

Rimes plates

Les rimes sont plates (ou suivies) lorsqu’elles se suivent simplement par groupe de deux.

Rituel de la fontaine

Nous nommons ainsi la pratique qui consiste à verser de l’eau sur le perron de la fontaine de Barenton pour provoquer la pluie.

Roman gothique

Le« roman gothique » est un genre littéraire né en Angleterre à la fin du 18e siècle. On considère généralement que le « roman gothique » naît avec Le Château d’Otrante d’Horace Walpole (1764), qui en possède toutes les caractéristiques : action située dans le passé mythique des croisades, décor médiéval, présence du surnaturel, personnages contemporains victimes des mystères du passé.
Ce genre littéraire qui s’inscrit dans la logique d’un engouement pour le sentimental et le macabre s’est imposé et développé en France sous l’appellation de « roman noir » durant le Directoire, l’Empire et la Restauration avant de (...)

Romania

Romania, revue spécialisée fondée en 1872 par Paul Meyer et Gaston Paris, publie des études originales dans le domaine des langues et littératures romanes jusqu’à la Renaissance. Celles-ci portent sur l’histoire littéraire et culturelle, la critique textuelle, l’étude des manuscrits, la philologie romane, en particulier française (langues d’oc et d’oïl). Elle propose parfois des éditions de textes et s’attache à une revue critique des ouvrages paraissant dans ces domaines. Ses auteurs sont professeurs et chercheurs. Elle s’adresse à un public universitaire. Romania est publiée en français et dans les (...)

S

Sainte-Geneviève

L’abbaye Sainte-Geneviève de Paris abrite à partir de 1624 une congrégation religieuse de l’ordre des chanoines réguliers de saint Augustin, la Congrégation de France, dont les membres sont appelés génovéfains (terme issu de Geneviève). Ils vont apporter dans l’ordre de saint Augustin l’esprit de la Contre-Réforme ou Réforme Catholique, codifiée lors du concile de Trente (Réforme Tridentine).

Sanctoral

Un sanctoral est l’ensemble des fêtes des saints du calendrier liturgique célébrées par une église, que ceux-ci soient communs à la chrétienté ou propres à un diocèse, par exemple le Sanctoral Romain Malouin pour le diocèse de Saint-Malo.

Seiz Breur

Le Seiz Breur est un mouvement artistique breton créé en 1923 par un groupe d’artistes bretons comprenant Jeanne Malivel (1895-1926), James Bouillé, René Yves Creston et son épouse Suzanne Creston.
Bien que placé sous une invocation symbolique (Seiz breur signifie sept frères en breton), il se présente comme une union par cooptation regroupant jusqu’à cinquante artistes sous le nom breton de Ar Seiz Breur (Les sept frères), puis, en 1929, de Unvaniezh ar Seiz Breur (L’Union des sept frères).
Ce mouvement, précurseur de l’art breton moderne, a exercé une influence qui se fait sentir, encore (...)

Sénéchal

Le sénéchal - du vieux francique siniskalka, serviteur âgé, doyen des serviteurs - est un officier d’administration d’un souverain, d’un seigneur temporel, d’une abbaye. A l’origine il est l’homme de confiance remplaçant le seigneur pendant son absence avant de devenir un officier d’administration permanent. Son rang social est le reflet de celui qu’il représente : très élevé lorsqu’il est l’agent d’un souverain ou d’un grand seigneur, il est beaucoup plus modeste s’il est celui d’un petit seigneur. De petites seigneuries confient d’ailleurs la fonction de sénéchal à un officier d’administration qui leur est (...)

Sénéchaussée

La sénéchaussée est un circonscription de justice royale en Bretagne et dans le Midi de la France (dans le Nord, elle se nomme bailliage). C’est le premier degré de justice royale et l’accusé peut faire appel devant le Présidial ou le Parlement.
Les sénéchaussées de Bretagne ont été créées à partir des institutions ducales et couvrent l’intégralité du territoire. À la création des présidiaux en 1551, elles sont environ quarante. Elles sont vingt-six à la fin de l’Ancien Régime. Elles se distinguent notamment par une compétence étendue par rapport aux autres sénéchaussées du (...)

Serment à la Constitution Civile

La Constitution civile du clergé est un décret adopté en France par l’Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790. Sanctionnée par Louis XVI le 24 août 1790, elle devient la loi des 12 juillet et 24 août 1790. Elle réorganise le clergé séculier français, et provoque la division de celui-ci en clergé constitutionnel et clergé réfractaire.
Le 26 novembre, Voidel, député de la Moselle, dénonce la formation d’une ligue contre la Constitution civile. Il propose le serment obligatoire comme le moyen indispensable de régénérer l’église de France.
Tous les serments doivent être purs et simples sans (...)

Service Régional de l’Archéologie

Le Service Régional de l’Archéologie (SRA) est depuis 1991 le service de l’État compétent en matière d’archéologie au sein de chaque Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC). Ce service du Ministère de la Culture est dirigé par le conservateur régional de l’archéologie.
Sa mission est d’étudier, de protéger, de conserver et de promouvoir le patrimoine archéologique dans la région.
Il veille à l’application de la législation et de la réglementation : sur les fouilles et découvertes archéologiques, sur l’utilisation du sol et du sous-sol, sur la protection des vestiges archéologiques, (...)

Sirvente

Le sirvente ou sirventès est une sorte de poésie ancienne des troubadours et des trouvères, ordinairement satirique et qui est presque toujours divisée en strophes ou couplets propres à être chantés

Société archéologique d’Ille-et-Vilaine

Fondée en 1844, la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine doit une bonne part de son rayonnement à l’un de ses fondateurs, Arthur de La Borderie, qui fut neuf fois son président. Elle attira de nombreux érudits et contribua à la naissance du musée archéologique de Rennes auquel elle confia ses collections. Le premier volume de "Mémoires" parut en 1861. La Société, toujours active, atteint plus de 300 membres (359 en 2011) qui se réunissent tous les mois pour une séance de communications fréquentée en moyenne par une centaine de participants.
Par ses dons, la société a largement contribué à (...)

Société Polymathique du Morbihan

La Société Polymathique du Morbihan, créée en 1826, a notamment pour fondateurs le chanoine Mahé, Jean-Marie Galles, Armand Taslé et le docteur Mauricet. Elle a pour but d’étudier le Morbihan à travers toutes les formes de sciences et de culture : l’archéologie, l’histoire, les sciences, les arts. Elle édite depuis 1857 les travaux de ses membres dans une parution annuelle, le Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan.
Cette société savante a accueilli en son sein des archéologues qui ont conduit ou accompagné les grandes fouilles des monuments mégalithiques du département du Morbihan. Les objets (...)

Soett

La Soett est un centre d’accueil de groupes créé à Concoret (Morbihan) en 1988 en vue de mener des actions d’éducation à l’environnement. La création de cette association de loi 1901 s’inscrit dans la continuité des Assemblées Gallèses en Brocéliande organisées à Concoret de 1981 à 1988.
1986 — Un projet de centre d’accueil de groupes à Concoret
En juillet 1986, une première réunion de réflexion sur un projet de centre d’accueil de groupes est organisée à Concoret. Ce projet réunit l’Union bretonne pour l’animation des pays ruraux - U.B.A.P.A.R. - représentée par Lionel Couedelo, les organisateurs des (...)

Staller

En Angleterre féodale, administrateur local privilégié.

Statère

Les statères sont le nom des monnaies gauloises et armoricaines frappées à l’imitation des monnaies grecques. Les statères posthumes de Philippe II de Macédoine (359-336 av. J.-C.) datant du règne de ses successeurs au cours de la fin du IVe siècle av. J.-C. ont principalement servi de prototypes aux graveurs en Gaule celtique. Le nom générique « statère » caractérise notamment toutes les monnaies celtiques qui en dérivent quel que soit leur alliage : or natif, or allié, argent aurifère, billon, billon aurifère.
Les statères arvernes
La cité celtique des Arvernes est la seule à battre monnaie en Gaule (...)

Subcuré

Sous l’Ancien Régime, le subcuré est le desservant de la trève ou succursale d’une paroisse. Il est choisi par le recteur de la paroisse et approuvé par l’évêque.— POTIER DE LA GERMONDAYE, Henri François, Introduction au gouvernement des paroisses : suivant la jurisprudence du Parlement de Bretagne, Rennes, Chez la veuve François Vatar & de Bruté de Remur, 1788, Voir en ligne. Pages 33-43 —

Suites de la Guerre de Succession de Bretagne

Entre 1341 et 1364, une guerre civile oppose en Bretagne les partisans de Charles de Blois et de Jean de Montfort. La bataille d’Auray y met fin le 12 avril 1364. La gouvernance de la Bretagne revient au vainqueur, le fils de Jean de Montfort, Jean IV. L’année qui suit, la signature du premier traité de Guérande permet de tourner une page douloureuse et ruineuse pour la Bretagne, mais le nouveau duc en a décidé autrement. Alors que la France s’enferme dans la longue guerre de Cent Ans, Jean IV, qui est vassal du roi Charles V, va malgré tout poursuivre une alliance secrète avec le roi (...)

T

Tan

Le tan est de l’écorce réduite en poudre. Il sert à des usages divers et notamment pour le chêne, au tannage végétal des cuirs. — CNRTL, « Tan », 2012, Voir en ligne. —

Tenure

Les tenures consistent en l’exploitation d’un terrain bâti ou d’un domaine rural. Il s’agit de terres roturières, soumises à redevances payables au seigneur en nature ou en argent .
Les tenures relèvent toutes du seigneur. Les tenanciers de tenures roturières portent la qualification de vassaux.

Terroir

Un terroir est un espace géographique délimité défini à partir d’une communauté humaine qui construit au cours de son histoire un ensemble de traits culturels distinctifs, de savoirs et de pratiques, fondés sur un système d’interactions entre le milieu naturel et les facteurs humains. Les savoir-faire mis en jeu révèlent une originalité, confèrent une typicité et permettent une reconnaissance pour les produits ou services originaires de cet espace et donc pour les hommes qui y vivent. Les terroirs sont des espaces vivants et innovants qui ne peuvent être assimilés à la seule tradition. (...)

Tertia

C’est une « quotité disponible » féodale qui est devenue coutumière : portion réduite à un tiers de l’héritage, réservée à la fille unique.

Topos

Topos désigne en littérature un motif particulier qui se retrouve dans plusieurs œuvres.

Translation

Traduction Action par laquelle on transporte quelque chose ou quelqu’un d’un lieu à un autre.
Le verbe translater, utilisé en ancien français pour « traduire », veut dire « transférer ». — AURELL, Martin, La légende du roi Arthur, Paris, Édition Perrin, 2007. [page 174] —

Trève

Une trève est, en Bretagne, une subdivision de la paroisse rendue nécessaire par les importantes superficies qu’elles avaient lors de leur création. Elle peut aussi porter le nom de succursale.

Triades galloises

Les triades galloises sont des manuscrits médiévaux en langue galloise de l’île de Bretagne. Plus de 2000 ont été recensés. Les personnages historiques, ou pseudo-historiques, voire mythologiques y sont regroupés par trois. Les triades touchent aussi bien la culture de Bretagne insulaire que celle de la Bretagne armoricaine.

Triage

1. En vertu de l’ordonnance de 1669, le triage est un droit attribué au seigneur de reprendre un tiers de la forêt ou des pâtis communaux concédés à une communauté d’habitants.
Dans son rapport à l’assemblée constituante, M. Merlin a défini le triage comme étant « le droit pour un seigneur, de distraire à son profit le tiers des bois ou des marais qu’il a ( ou ses auteurs ) concédés gratuitement et en toute propriété à la commune de son territoire, ou, pour parler plus clairement encore, le droit de reprendre le tiers de ce qu’il a donné. » DALLOZ, Victor, Jurisprudence du XIXe siècle, ou Recueil des (...)

Tumulus

Le mot latin tumulus (au pluriel tumuli) désigne une éminence artificielle, circulaire ou non, recouvrant une sépulture. Antérieurement, le mot tombelle a aussi été utilisé pour désigner des tumuli.
Un tumulus est constitué principalement de terre et de pierres, alors qu’un cairn est constitué exclusivement de pierres.

U

Union Régionaliste Bretonne

L’Union Régionaliste Bretonne est créée le 16 août 1898, à Morlaix. Ses premiers présidents sont Anatole Le Braz et le marquis de L’Estourbeillon. François Vallée assume la présidence de la section de langue et de littérature bretonnes avec François Jaffrennou comme secrétaire. Elle compte parmi ses membres fondateurs de nombreuses figures culturelles bretonnes comme Louis Tiercelin, Charles Le Goffic ou Anatole Le Braz.
En 1912, Maurice Duhamel quitte l’Union régionaliste bretonne (URB) avec Émile Masson, Camille Le Mercier d’Erm, Jean Choleau, François Vallée, Pierre Mocaër et Loeiz Herrieu pour créer (...)

V

Vaine pâture

Sont réputés vaines pâtures : les chemins, les prés après la récolte du foin, si le pré n’est pas clos ni défendu. Les prés peuvent être aussi sujets à la vaine pâture après la coupe de la deuxième herbe qui vient quelques mois après la fauche. Cette deuxième récolte (le regain) passée, les bestiaux vont y paître pendant l’automne et l’hiver jusqu’à ce que l’herbe pousse à nouveau. Les landes et pâtis sont aussi réputés vaines pâtures durant le temps où ils sont en herbe.

Vavasseur

Au Moyen Âge, un vavasseur ou vavassal du latin médiéval vassus vassorum (vassal des vassaux) est le vassal d’un seigneur lui-même vassal.
En littérature médiévale, un vavasseur est un seigneur de petite noblesse qui prend en charge l’accueil des chevaliers errants.

Vidimus

Le « Vidimus » est l’attestation qui commence par le mot « vidimus » (nous avons vu) et qui garantit, qu’après comparaison, un acte a été trouvé conforme à l’original.

Viking

Un Viking (vieux norrois víkingr ; pluriel, víkingar) est un explorateur, commerçant, pillard mais aussi pirate scandinave au cours d’une période s’étendant du VIIIe au XIe siècle, communément nommée « Âge des Vikings ». Ils sont souvent appelés « Normands », c’est-à-dire les « hommes du Nord ».

Vita

Vita est un mot latin d’origine grecque signifiant « Écriture Sainte ». Il est notamment utilisé par les hagiographes bretons du Moyen-Âge pour nommer les vies des saints bretons. La plus ancienne Vita bretonne, la Vita Samsoni, date du 7e siècle.
Le propos des hagiographes est avant tout d’actualiser, à des fins édifiantes, l’Histoire Sainte caractérisée par les signes visibles de Dieu et de ses saints. Leur production n’a donc pas une finalité historique mais prend un sens « supra-historique ». MERDRIGNAC, Bernard, Les Vies des saints bretons durant le haut Moyen Âge, Rennes, Ouest-France, 1993, (...)