Du Telent au Thélin
Les plus anciennes mentions du toponyme datent du 15e siècle et utilisent la graphie « Telent ». La graphie « Tellain » lui succède du 17e siècle au début du 19e siècle avant d’être remplacée par la forme actuelle « Thélin ».
Le Thélin est une ancienne frairie de la paroisse de Plélan-le-Grand, elle même érigée en paroisse en 1849. Située à l’extrémité sud de Plélan-le-Grand, elle est délimitée au sud et à l’ouest par la rivière de l’Aff, au nord par les villages de la Vieille-Ville et du Bodo, à l’est par ceux de Villeneuve, du Breil au Coq et de Psihan.
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Les plus anciennes mentions du toponyme datent du 15e siècle et utilisent la graphie « Telent ». La graphie « Tellain » lui succède du 17e siècle au début du 19e siècle avant d’être remplacée par la forme actuelle « Thélin ».
Durant l’été 1843, un camp militaire s’établit au Thélin en Plélan-le-Grand, sous les ordres du général de Rumigny. Ce camp d’instruction de l’armée française, basé dans la vallée de l’Aff, accueille plus de huit mille soldats. Il reçoit de nombreux visiteurs et notamment le duc de Nemours, alors hébergé au château de Saint-Malo-de-Beignon.
Le fief du Tellain, attesté depuis le 15e siècle, appartenait à la seigneurie de Plélan. Son territoire couvrait environ un millier d’hectares et comprenait tout l’ouest de la seigneurie. Ses habitants ont formé une communauté paysanne possédant des droits particuliers qui ont perduré jusqu’au milieu du 19e siècle.
Le rocher de Rumigny est un escarpement rocheux situé dans les landes du Thélin entre la Vieille-Ville et la Buslais en Plélan-le-Grand. Il a pris ce nom après avoir abrité l’état-major du général de Rumigny lors de l’installation du camp du Thélin en août 1843.
Marian Wilke, Polonais enrôlé de force dans l’armée allemande, arrive à Coëtquidan en janvier 1943. Menacé par la Gestapo, il déserte et trouve de l’aide au Thélin où il reste caché quelques semaines. Il intègre un réseau de résistants puis les F.F.I. en 1944.
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L’abbé Levrel a fait tout ce qui était humainement possible pour que puisse être édifiée une nouvelle église au Thélin. Il serait même allé jusqu’à avaler une mouche, comme le montre cette histoire publiée par Adolphe Orain en 1900.
Les âmes de romains morts depuis des siècles hantent la vallée de l’Aff au Thélin, comme le rapporte cette croyance publiée par l’abbé Le Claire en 1915.
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La « croix des Thélandais » a été implantée en 1566 à l’entrée du bourg de Plélan-le-Grand.
Une chapelle dédiée à saint Étienne est fondée en 1620 au Thélin, sur la paroisse de Plélan-le-Grand. La frairie du Thélin devient une paroisse en 1849. La chapelle est alors remplacée par une première église de style néogothique, inaugurée en 1853, qui tombe bientôt en ruine. Une seconde église de style néoroman, œuvre de l’architecte Arthur Regnault, lui succède à partir de 1901.