Quété, Yves
Yves Quété (24 février 1947 - 2 octobre 2020) est un hydrogéologue, chercheur et enseignant à l’Université de Rennes 1, Institut Géosciences. Ingénieur de recherches au CNRS, il est titulaire d’une thèse de troisième cycle. — QUÉTÉ, Yves, L’évolution géodynamique du domaine centre-armoricain au Paléozoïque inférieur : l’ellipse de Réminiac, Thèse 3ème cycle, Rennes 1, 1975. —
Pendant une grande partie de sa carrière universitaire, il partage son temps entre la recherche et l’enseignement. Il n’envisage pas la recherche en géologie sans une pratique assidue sur le terrain. Il enseigne dans des filières spécialisées en géologie mais aussi dans des formations généralistes, notamment à la Station biologique de Paimpont :
- Maitrise des Sciences et Techniques « Aménagement et Mise en Valeur Durable des Régions » (AMVdR), en formation initiale et continue,
- Master professionnel « Aménagement des espaces ruraux et Périurbanisation » (ERPUR).
Il prend sa retraite en 2009 mais continue pendant plusieurs années à intervenir bénévolement dans l’enseignement.
Contacté par l’Encyclopédie de Brocéliande en 2014, il en devient adhérent en 2015.
Il rédige alors des articles dans la nouvelle rubrique « Géologie » et propose aux encyclopédistes, à partir de juillet 2015, des excursions géologiques sur l’ensemble du massif de Brocéliande.
Toutes ses productions (en dehors des articles proprement dits qui figurent dans la rubrique « Géologie ») sont accessibles via le blog.
Chez Yves, on ne peut pas parler de passion précoce pour la géologie. Comme nombre de jeunes adultes, l’année du second BAC, il hésitait à prendre une orientation professionnelle. Il s’est par exemple présenté au concours d’éducateur et n’a pas été sélectionné.
C’est Monsieur Philippot 1, un enseignant de Rennes 1 habitant la même rue, qui lui a suggéré d’étudier la géologie. Mais une fois la décision prise, Yves s’est effectivement découvert une passion pour l’étude des roches et des paysages. Et comme nous étions amis, je l’accompagnais dans des virées sur des sites, lui en solex et moi en vélo. De nous deux, c’est lui qui avait le plus froid.
Plus tard, cette passion est presque devenue une obsession. Il ne pouvait envisager d’autres vacances que dans le Massif central à sillonner les volcans.