Vallée, abbé F.
Vallée, abbé F. - Auteur de deux ouvrages de poésie et d’un glossaire du parler de Paimpont écrits à Paimpont au début du 20e siècle
L’abbé F. Vallée est un prêtre du diocèse de Rennes du début du 20e siècle. Ancien élève de l’école des Carmes, licencié en théologie et en lettres, il est aumônier du pensionnat Saint-Lazare de Montfort en 1907, année où il publie un ouvrage sur l’éducation dans les collèges religieux.— VALLÉE, Abbé F., De la préparation à la vie chrétienne dans les collèges religieux : les éducateurs, Paris, Beauchesne, 1907. - NARFON, Julien de, « La prochaine assemblée de l’épiscopat », Figaro, 24 décembre, 1907, p. 3, Voir en ligne. —
Durant la première guerre mondiale, en raison de la mobilisation de quatre vicaires de Paimpont, il vient seconder le recteur de Paimpont, Magloire Grécet.— EALET, Jacky et LARCHER, Guy, Paimpont en Brocéliande, Beignon, Les oiseaux de papier, 2015. [page 318] —
En 1924, il est professeur à Saint-Vincent de Rennes.— T., J., « Les livres - De semaine en semaine : poésie de M. F. Vallée », L’Ouest-Éclair, 26 janvier, Rennes, 1924, p. 4, Voir en ligne. —
1914 — Un recueil de poèmes écrit à Paimpont
D’octobre 1912 à octobre 1913, l’abbé Vallée habite La Chênais de Telhouët en Paimpont.
Il y écrit Chômage (octobre 1912-octobre 1913), un recueil de poésie publié en 1914.— VALLÉE, Abbé F., Chômage (octobre 1912-octobre 1913) - Avec un glossaire de quelques termes empruntés au parler de Paimpont (Ille-et-Vilaine), Paris, Albert Messein, éditeur, 1914, 192 p., Voir en ligne. —
L’abbé Vallée y insère un glossaire de quarante termes empruntés au parler de Paimpont (Ille-et-Vilaine).— VALLÉE, Abbé F., « Explication de certains termes empruntés au parler de Paimpont (Ille-et-Vilaine) », in Chômage (octobre 1912-octobre 1913) - Avec un glossaire de quelques termes empruntés au parler de Paimpont (Ille-et-Vilaine), Paris, Albert Messein, éditeur, 1914, p. 115-121, Voir en ligne. —
Des vers ! et il n’y manque pas une certaine émotion, mais la source de l’émotion n’est pas bien merveilleuse. Alors, c’est un peu triste, c’est un peu jeune. La simplicité est une belle qualité, la plus belle pour un écrivain : mais il faut la posséder à juste mesure, ni trop, ni trop peu ; la simplicité balance entre l’enfantillage et la prétention, et il est très difficile, monsieur l’abbé, en abordant un sujet aussi scabreux que celui de Chômage, de tenir en équilibre.
1920 — À l’ombre de Brocéliande
En 1920, l’abbé Vallée publie un second recueil de poésie intitulé À l’ombre de Brocéliande. — VALLÉE, Abbé F., A l’ombre de Brocéliande - Avec quelques termes empruntés au parler de Paimpont, Paris, Albert Messein, éditeur, 1920, 192 p. —
On imagine volontiers M. l’abbé F. Vallée (À l’ombre de Brocéliande, Paris, A. Messien) se promenant dans son beau pays de Bretagne avec un grand parasol, une boite de botanique et un pliant. Il muse au chant des oiseaux ; et lui aussi il chante en mots simples et familiers, les rayons, les feuilles, les arbres qu’il rencontre. Cela le divertit en chemin et quand il rentre le soir, il met en ordre ses chansons. Des mots de patois s’y mêlent ; et avec sagesse, à la fin de son livre, l’abbé F. Vallée nous donne un glossaire des termes empruntés au parler de Paimpont (Ille-et-Vilaine) ; et de tout le recueil se dégage un parfum de fraîcheur et de vacances.