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Dans la seconde moitié du 12e siècle, Chrétien de Troyes est le premier auteur d’œuvres de fiction en langue vulgaire consacrées à la littérature arthurienne. Inventeur de « Brocéliande », Chrétien est aussi l’initiateur du Graal, objet merveilleux et mystérieux dont il laisse la quête inachevée.
En 1578, dans la préface du Demostérion de Roch le Baillif, Noël du Fail évoque les merveilles de la forêt de Bresselian. Il indique qu’elle appartient au seigneur de Laval, un indice qui permet d’identifier clairement la forêt de Brécilien, c’est-à-dire l’actuelle forêt de Paimpont.
Seigneur et poète de langue d’oc de la fin du 12e siècle, Bertran de Born est l’un des premiers à situer la forêt de Brocéliande en Bretagne continentale.
Creuzé de Lesser connait la célébrité pour La Table ronde, une réécriture de la geste arthurienne parue en 1811. Cette œuvre littéraire a conduit Blanchard de la Musse à implanter le « Val sans Retour » en Forêt de Paimpont en 1824.
Louis-Antoine-François de Marchangy, auteur du Tristan voyageur publié en 1825, est l’un des acteurs de la localisation de Brocéliande en Bretagne au 19e siècle.
L’écrivain romantique François-René de Chateaubriand évoque dès 1812 une grande forêt couvrant le nord-est de la Bretagne en des temps reculés. Il est aussi l’auteur d’une localisation de Brocéliande à Bécherel qui n’a pas fait école.
En 1846, Julien Pélage Auguste Brizeux consacre deux poèmes à la Fontaine de Barenton, qui contribuent à la notoriété de celle-ci. Il devient ainsi l’initiateur de la redécouverte de cette fontaine au 19e siècle.
Geoffroy de Monmouth a véritablement donné ses lettres de noblesse et internationalisé la légende arthurienne qui appartenait au Pays de Galles. Il est le premier à mettre en scène deux héros, Arthur et Merlin, portés par la tradition orale. Avec lui, ces personnages archétypiques entrent dans l’histoire. Cette vision fausse va influencer les historiens français jusqu’au 19e siècle.
Wace contribue à la renaissance culturelle du 12e siècle. En 1160, il écrit le Roman de Rou, une histoire des ducs de Normandie, où figure pour la première fois le nom de la forêt de Brecheliant et de sa fontaine de Berenton, réputées pour leurs fées et autres merveilles.