Le chêne d’Artus en Concoret
Un Arbre remarquable
Le chêne d’Artus est un Arbre remarquable situé dans le parc du château de Comper à Concoret.
Le chêne d’Artus est un chêne pédonculé (Quercus robur) situé dans le parc du château de Comper.
Première photographie
Le chêne d’Artus est utilisé comme décor pour une scène du Bar de la Fourche, film tourné en forêt de Paimpont par Alain Levant en 1971.— LEVENT, Alain, « Le bar de la fourche », 1972, Voir en ligne. —
Premières mentions
Le chêne d’Artus est mentionné pour la première fois en 1987 par Patrick Lebrun dans un article du Ploërmelais dédié au château de Comper. L’article mentionne un magnifique chêne
sous lequel, selon « la légende », le Roi Arthur serait enterré. Cet arbre est sans conteste le chêne d’Artus, même s’il ne porte pas encore de nom au moment de cette publication. — LEBRUN, Patrick, « Le domaine de Comper : au confluent de la légende et de l’histoire (1) », Le Ploërmelais, 17 : du 23 au 30 janvier, Ploërmel, 1987, p. 5, Voir en ligne. —
En 1992, Jacky Ealet en donne à son tour une description précise.
Avec une once de curiosité, on s’aperçoit qu’à Comper un chêne peut en cacher un autre. En contrebas de la digue, près des fondations du château à l’entrée des douves, un énorme chêne déploie derrière un rideau de broussaille ses branches maitresses... et se dissimule sous le feuillage. Le tronc s’est épanoui contre le flanc du rocher dont il a épousé les formes : étrange union de l’arbre et de la pierre liés, semble-t-il, comme Merlin et Viviane dans ses amours éternelles.
Le chêne est pour la première fois cité sous le nom de chêne d’Artus par Philippe Le Guillou en 1995. Il est photographié dans le même ouvrage par Yvon Boëlle — LE GUILLOU, Philippe et BOËLLE, Yvon, Brocéliande, Rennes, Ouest-France, 1995. [pages 94-95] —
Le chêne d’Artus doit vraisemblablement son nom à la « légende » (sans fondement) évoquée par Patrick Lebrun en 1987. Deux ans plus tard, le Centre de l’Imaginaire Arthurien s’installe au château de Comper. Le chêne le plus remarquable du parc du château est alors définitivement associé au domaine arthurien et prend le nom d’Artus qui est une autre écriture d’Arthur.
Un arbre remarquable
Ce chêne est répertorié sous le label Arbre remarquable dans l’inventaire départemental du Morbihan de 2000, sous le nom de « chêne du château de Comper » : (hauteur 27 mètres ; circonférence 7 mètres ; diamètre de la houppe 30 mètres ; âge plus de 300 ans.)
À Concoret toujours, mais dans le parc du château de Comper, un chêne âgé de plus de trois siècles se pose en gardien de la vieille forêt. Peu visible dans son vallon, il jaillit d’un chaos rocheux au pied de la digue de l’étang. Il n’a presque pas de tronc, se divisant en sept branches maitresses dont chacune ferait déjà un gros arbre.
Il est à nouveau mentionné dans l’inventaire départemental de 2002 avec le même texte et les mêmes mensurations. — CONSEIL GÉNÉRAL DU MORBIHAN, Arbres remarquables en Morbihan, 3e édition, Conseil général du Morbihan, 2002. [page 55] —
En 2005, il est photographié par Olivier Hamery sous le nom de « chêne du château de Comper ».
Plus que tricentenaire, ce chêne présente une curieuse silhouette. Il pousse à même le roc et son tronc très court et fort et large se divise aussitôt en un bouquet de très grosses branches. Situé dans un creux en contrebas de la digue de l’étang, l’arbre cherche la lumière comme en témoigne son immense houppier de plus de trente mètres.
Absent de la sélection de l’inventaire départemental de 2014, il est répertorié dans l’inventaire régional de 2015, (6,9 mètres de circonférence, 30 mètres d’envergure) — JÉZÉGOU, Mickaël et MAISON DE LA CONSOMMATION ET DE L’ENVIRONNEMENT, Arbres remarquables en Bretagne, Mèze, Biotope, 2015, (« Les cahiers naturalistes de Bretagne »). —
Il est enfin mentionné sur le site Arbres remarquables en Bretagne (hauteur : 20 m ; envergure : 30 m ; circonférence : 6,90 m ; âge : 500 ans).
Chêne situé dans le parc du château de Comper. Le roi Arthur aurait été enterré dessous.
Cette évocation fantaisiste fait référence à la « légende » évoquée en 1987 par Patrick Lebrun. Elle fait peut-être aussi référence au poisson du 1er avril 2015 de l’Encyclopédie de Brocéliande.