1793-1950
Les tanneries de Beignon — II
L’industrie du cuir à Beignon aux 19e et 20e siècle
Encore importante à la fin du 18e siècle, l’industrie du cuir beignonnaise se réorganise pour s’adapter aux bouleversements économiques du 19e siècle. Regroupées sur deux sites, les dernières tanneries perdurent jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Aux 17e et 18e siècles, le village de Beignon (Morbihan), centre important de production du cuir à l’échelle régionale, compte plus d’une centaine de tanneries. L’ampleur de l’activité économique et les spécificités de l’organisation technique font de ce village industriel
une exception aussi bien en Bretagne qu’en France.
Les tanneries de Beignon durant la période révolutionnaire
A partir de 1759 et la réforme royale de la fiscalité sur le cuir, l’activité des tanneries bretonnes connait une baisse progressive. Les conséquences politiques, sociales et économiques de la Révolution Française accentuent fortement ce déclin.
L’exploitation du tan dans les taillis des différents districts se heurtait à de grosse difficultés par suite de la disparition des anciens officiers seigneuriaux et de l’émigration de nombreux propriétaires. La situation déjà grave empira lorsque l’Assemblée législative vint en 1792 décréter la confiscation des bois d’émigrés et en confier la surveillance aux communes. L’exploitation des écorces, se trouvait ainsi compromise, alors que les besoins nés de la guerre lui conféraient un surcroit d’actualité. [...] Les moulins à tan étaient contraints au chômage faute de traitement. Sur les marchés, les cuirs verts se raréfiaient et leur prix ne cessait de s’accroitre.
Un document d’archive daté de 1793 montre l’inquiétude des tanneurs de Beignon de se trouver à court de matière première 1. Dans une lettre adressée au gouvernement révolutionnaire, ces derniers s’inquiètent de la baisse possible de production d’écorce de chêne 2.
Lorsque le gouvernement révolutionnaire ordonna la réquisition des chênes pour la marine de Lorient, la municipalité beignonnaise répond qu’elle a absolument besoin de garder les chênes dont on tire le tan pour travailler le cuir. (Archives de Vannes L.533)
Malgré une baisse sensible de la production, l’enquête de l’an II sur les cuirs, les matières premières, les tanneries, le nombre des fosses
montre qu’en 1795, avec cent dix tanneries recensées, le village de Beignon fait toujours figure d’exception dans le paysage économique breton.
[...] la commune de Beignon comptait cent dix tanneries d’une ou deux fosses et n’ayant chacune que vingt à trente cuirs en cours d’apprêt. - A.N., F12 1471, ms.

Les tanneries bretonnes dans la première moitié du 19e siècle
L’industrie bretonne du cuir sort fragilisée de la période révolutionnaire. Pourtant, durant la première partie du 19e siècle, alors même que la France entame sa révolution industrielle, elle se restructure et retrouve une partie de son éclat. Cette restructuration, active dans les années 1830-1840, suscite les commentaires élogieux, d’économistes favorables au développement du libéralisme.
Il n’en est pas de même de l’art de tanner les cuirs, devenu pratique en Bretagne, et qui fait chaque jour des progrès. Autrefois, les peaux des animaux tués dans les boucheries, étaient vendues garnies de leur poil, et se tannaient hors de la province. Maintenant, elles reçoivent sur les lieux mêmes toutes les préparations dont elles ont besoin pour les différents usages auxquels on les emploie ; déjà les seules peaux du pays ne suffisent plus aux tanneries qui se sont élevées. Elles en tirent de Hambourg, de Russie, d’Amérique, le débit s’en fait à Nantes, à Bordeaux, à Paris.
Cette industrie, dont les besoins ont donné aux forêts de Bretagne une nouvelle valeur, a tout à la fois près d’elle les matières premières dont elle se sert, et devant elle un riche avenir.
Mais cette capacité d’adaptation à la mondialisation naissante n’est pas sans effet sur l’organisation traditionnelle des tanneurs bretons. Une partie importante de cette industrie, jusqu’alors constituée de regroupements de petites unités de production familiale en milieu rural -comme à Beignon et Lampaul-Guimillau (Finistère) - quitte progressivement la campagne pour la ville afin de se concentrer dans des structures industrielles mieux adaptées aux nouveaux modes de production.
Localement, cette réorganisation prend plusieurs formes.
- L’industrie beignonnaise du cuir est gagnée par le déclin comme l’atteste la forte baisse du nombre de tanneurs entre l’enquête de 1795 et le recensement de 1841.
- Un pôle d’activités regroupant des tanneurs, des marchands de cuir, et un moulin à tan, se développe au village du Gué en Plélan et Paimpont.
- Montfort-sur-Meu devient le principal centre de l’industrie du cuir pour la région de Paimpont.
L’industrie du cuir à Beignon entre 1800 et 1840
Les documents sur l’industrie du cuir à Beignon dans la quarante premières années du 19e siècle sont quasi inexistants. Seul le nom de quelques tanneurs nous sont parvenus.
Liste non exhaustive des tanneurs de Beignon au début du 19e siècle
L’examen des ouvrages d’Hervé Tigier consacrés à la commune de Paimpont au 19e siècle, permet de recenser le nom de quelques tanneurs établis à Beignon entre 1804 et 1829.
- 11 mai 1804 — Colin, Armel,
48 ans, tanneur à Beignon
— N.M.D. - 21 floréal an 12 in TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820, les Paimpontais de Beauvais ,Folle-Pensée, Le Perthuis Neanti, Paimpont, auto-édition, 2022, (« Les terroirs de Paimpont »). [page 383] — - 2 février 1810 — Herviaux Mathurin, 39 ans, tanneur à Beignon. — TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820, les Paimpontais de Beauvais ,Folle-Pensée, Le Perthuis Neanti, Paimpont, auto-édition, 2022, (« Les terroirs de Paimpont »). [page 110] —
- 11 juin 1812 — Nouvel, Pierre,
tanneur marchand de cuir dans le bourg de Beignon
— A.D.I.V. 4U 27 12 - 11 juin 1812 in TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820 : les Paimpontais du Bourg, des Forges et du Gué, auto-édition, 2022, 789 p., (« Les terroirs de Paimpont »). [ page 555] — - 29 oct. 1813 — Guillaume, Michel
marchand tanneur au Moulinet, en Beignon
— A.D.I.V. 4E 10699 - 29 oct. 1813 in TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820, les Paimpontais du Cannée, Paimpont, auto-édition, 2022, (« Les terroirs de Paimpont »). [page 194] — - 19 octobre 1816 —
Quedillac Mathurin, tanneur à la Ville Quinio en Beignon
— A.D.I.V. 4U 27 16 - 19 octobre 1816 in TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820, les Paimpontais du Cannée, Paimpont, auto-édition, 2022, (« Les terroirs de Paimpont »). [page 139] — - 1820 — Deshais, Joseph ; Beignon (tanneur) — TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820 : les Paimpontais du Bourg, des Forges et du Gué, auto-édition, 2022, 789 p., (« Les terroirs de Paimpont »). [ page 149] —
- 18 juillet 1829 —
Crosnier Jean, propriétaire cultivateur marchand de cuirs au bourg de Beignon
. — A.D.I.V. 4U 27 29 in TIGIER, Hervé, Paimpont en 1820, les Paimpontais de Beauvais ,Folle-Pensée, Le Perthuis Neanti, Paimpont, auto-édition, 2022, (« Les terroirs de Paimpont »). [page 110] —
Un parallèle entre le nom du cuir et celui de la commune
Selon Hervé Tigier, l’étymologie de Beignon proviendrait de l’activité de ses tanneurs.
[...] c’est l’exploitation du fonds du tribunal de Montfort qui m’a permis de mettre fin aux interrogations sur l’origine du mot Beignon en l’attribuant indubitablement aux « bains » propres aux tanneurs de cette commune.
Il s’agit plutôt d’une métonymie. Le nom du village et celui de son cuir sont en effet confondus dans les documents d’archives du 19e siècle.
— Il employa de la semelle non corroyée, peinte [en noir] avec de la couperose pour imiter le Beignon.
Déposition Danion 1830— Il est à remarquer que l’on ne tanne de la semelle en gris que ches Madame Legemble et Monsieur Métairie. Les autres tanneurs et surtout ceux de Baignon tannent en noir ou brun foncé.
Notes Cloutier 1830
Le toponyme « Baignon » ressort en variante graphique de Beignon, telle La Baronnie de Baignon
, dans le Dictionnaire d’Ogée, à la fin du 18e siècle.— OGÉE, Jean-Baptiste, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la nation bretonne : B-C, Vol. 1, Rennes, Vatar, 1778, Voir en ligne. p. 52 —
Comme nom commun, un baignon désigne « un baquet, un petit bain », en Moyen Français. L’identité du village est encore totalement associée à celle de la production de cuir jusqu’au début du 19e siècle. Cependant Baignon provient d’un dérivé latin de balneum (balneolum, étuve), sans rapport avec Beignon qui a pour étymologie la plus ancienne Bidainonum.
L’industrie du cuir à Beignon entre 1841 et 1876
Les huit recensements de population de Beignon effectués entre 1841 et 1876 permettent de mieux chiffrer l’ampleur du déclin de cette industrie qui passe d’une centaine de tanneurs en 1795 à une petite dizaine seulement cinquante ans plus tard.
Les tanneurs dans les recensements de 1841 et 1846
- Recensement de 1841
Au recensement de 1841, sept tanneurs sont cités.
- Guillaume, Joseph, le Bourg, marchand tanneur et cultivateur
- Prioux, Joseph, le Bourg, tanneur
- Frinault, Jean, le Bourg, cultivateur, marchand tanneur
- Pinel Julien, le Bourg, tanneur chez Frinault
- Deshaye, Joseph, la Lande, tanneur
- Tigier, Jean-Marie, Launay, tanneur
- Colin, Pierre, la Doute, tanneur
- Recensement de 1846
Au recensement de 1846, treize tanneurs sont mentionnés, dont sept dans le bourg, vraisemblablement regroupés en deux tanneries (tanneries Guillaume et Colin), deux à Launay, deux à Treslan, un à la Ville-Quinio et un dernier à la Lande.
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Emmanuel, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Gabriel, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Joseph, le Bourg, tanneur
- Prioux, louis, le Bourg, tanneur, ouvrier
- Pinel Julien, le Bourg, tanneur, ouvrier
- Colin, Joseph, le Bourg, tanneur
- Tigier, Jean-Marie, Launay, tanneur
- Colin, Pierre, Launay, tanneur
- Nouvel, Gabriel, la Ville-Quinio, tanneur
- Cherel, Jean, Treslan, tanneur
- Crosnier Joseph, Treslan, tanneur
- Crosnier, Jean-Marie, la Lande, tanneur
- 1845 — Les tanneries de Beignon dans le dictionnaire Ogée
L’édition de 1845 du dictionnaire Ogée confirme l’importante baisse de l’activité ainsi que le regroupement des tanneurs en cinq ou six établissements
.
Autrefois, il y avait beaucoup de tanneries : mais cette industrie est très réduite ; il existe cependant encore cinq ou six établissements de ce genre, et l’on construit en ce moment un moulin à tan sur la petite rivière qui sépare Beignon de Paimpont.
Ce moulin à tan est vraisemblablement le moulin du Bave dont la production alimente l’industrie beignonnaise du cuir en poudre de tan.

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Les tanneurs dans les recensements de 1851 à 1876
- Recensement de 1851
Au recensement de 1851, quatorze tanneurs sont mentionnés, dont six dans le bourg vraisemblablement regroupés en deux tanneries (tanneries Guillaume et Colin), quatre à Treslan, deux au Plessix, un à la Ville-Quinio et un dernier à Launay.
- Guillaume, Emmanuel, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Gabriel, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Joseph, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Colin, Joseph, le Bourg, tanneur
- Tigier, Jean-Marie, Le Plessix, tanneur
- Colin, Pierre, Le Plessix, tanneur
- Foulon, Alexandre, Launay Salmon, tanneur
- Nouvel, Gabriel, la Ville-Quinio, tanneur
- Cherel, Jean, Treslan, tanneur
- Cherel, Pierre-Mari, Treslan, tanneur
- Crosnier Joseph, Treslan, tanneur
- Crosnier Jean, Treslan, tanneur
- Recensement de 1856
Deux tanneurs sont mentionnés dans le recensement de 1856.
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Crosnier Joseph, Treslan, tanneur
- Recensement de 1861
Au recensement de 1861, six tanneurs sont cités, vraisemblablement regroupés dans les deux dernières tanneries encore en activité, la tannerie Guillaume, dans le bourg, la tannerie Foulon à Launay. Mathurin Jehanne, âgé de 79 ans, est mentionné tanneur à l’Épinay.
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Emmanuel, le Bourg, tanneur
- Tigier, Jean-Marie, Launay, tanneur
- Colin, Pierre, Launay, tanneur
- Foulon, Joseph, Launay, tanneur
- Jehanne, Mathurin, l’Épinay, tanneur
- Recensement de 1866
Le recensement de 1866 confirme le maintien des deux dernières tanneries encore en activité, la tannerie Guillaume, dans le bourg, et la tannerie Foulon à Launay.
- Guillaume, Mathurin, le Bourg, tanneur
- Guillaume, Emmanuel, le Bourg, tanneur
- Foulon, Joseph, Launay, tanneur
- Recensements de 1872 et 1876
Les recensements de 1872 et 1876 ne mentionnent respectivement qu’un seul tanneur.
- En 1872, Foulon, Joseph, à Launay.
- En 1876, Guillaume, Emmanuel, dans le bourg
Les deux dernières tanneries de Beignon
L’étude des recensements de Beignon entre 1841 et 1876 montre la ruine progressive de l’industrie beignonnaise du cuir. Des cent-dix tanneries familiales mentionnées dans la commune en 1795, il ne reste que deux établissements situés à Launay et dans le bourg.
La tannerie de Launay
L’établissement de tanneurs est attesté à Launay depuis 1841, année durant laquelle Jean-Marie Tigier et Pierre Colin sont recensés. Alexandre Foulon Foulon s’y établit à partir de 1851.
En 1870, « Launay » est aussi dit « la Tannerie ». Joseph Foulon est recensé en tant que tanneur en 1872.
TANNERIE ( LA ), h. et ruiss. dit aussi du Pâtis-de-Launay-Robert et du Pont-Perré, affl. du Moulinet, commune de Beignon
Nous ne possédons pas d’archives concernant l’activité de la tannerie de Launay dans les premières décennies du 20e siècle.
Deux tanneurs de Beignon - Allaire. - Foulon.
- sont recensés dans l’annuaire du commerce de 1922. — DIDOT, M. et BOTTIN, M., Annuaire du commerce Didot-Bottin, Vol. 1, 1922, Voir en ligne. p. 5 —
En 1935, la tannerie Foulon est la seule mentionnée à Beignon. — DIDOT, M. et BOTTIN, M., Almanach du commerce de Paris des départements de l’Empire français, et des principales villes du monde, 1935, Voir en ligne. [page 2054] —
Un document daté du 10 juillet 1939 indique que l’entreprise Foulon Frères-Tanneurs
, encore en activité, possède une tannerie à Beignon et une seconde à Josselin, toutes deux fonctionnant à l’écorce et se pourvoyant auprès d’Eugène Berson à Concoret.
Aucun document postérieur à la Seconde Guerre mondiale ne nous est parvenu. La tannerie de Launay, abandonnée dans les années d’après guerre a été transformée en maison d’habitation dans les années 1970.— GAVAUD, Pierrick, Beignon : Porte sud de Brocéliande, Beignon, Les oiseaux de papier, 2013, 163 p. [page 59] —

[page 60] —
Launay [...] a été rachetée par un architecte qui l’a adapté aux besoins de sa famille. [...] Dans les dépendances, les cuves sont toujours en place, comme si on venait de les quitter, le tablier du tanneur était même resté accroché à un clou. Ce denier patron avait, parait-il, un caractère difficile. Pendant la dernière guerre, on avait brusquement réquisitionné son auto. Furieux, il décida de tout plaquer. Les peaux baignaient toujours dans les cuves trente ans plus tard.
La tannerie des Grands Prés
La tannerie des Grands Prés était située à la sortie du bourg, route de Ploërmel. Elle appartenait à Louis Déron et était dirigé par Louis Berhault avec les frères Uguet. — GAVAUD, Pierrick, Beignon : Porte sud de Brocéliande, Beignon, Les oiseaux de papier, 2013, 163 p. [page 59] —
Quatre documents datés de 1943, 1945 et 1946 attestent d’une activité de M. Berhault, tanneur à Beignon, livré en écorce à tan par Eugène Berson, marchand de bois à Concoret.
La tannerie des Grands Prés ferme dans les années 1950. — BRIDIER, Pierre, « Livret D : de 1802 à nos jours », in Le pays de Beignon témoin de l’histoire, Beignon, autoédition, 1987, p. 117, Voir en ligne. [page 39] —
Le bâtiment reste inoccupé avant d’être racheté et rénové pour être mis à disposition de la Société de Chasse de Coëtquidan.
Éléments de comparaison
L’architecture des deux dernières tanneries de Beignon peut être comparée à celle de la tannerie Desgrées de Bain-de-Bretagne, construite à partir de 1875.

Ce nouveau type de bâtiment construit en milieu rural traduit l’évolution de la pratique industrielle de la tannerie dans la seconde moitié du 19e siècle en Haute-Bretagne.
[...] une partie des bâtiments conserve tout de même des attaches dans l’architecture traditionnelle : le matériau de base mis en œuvre est toujours extrait localement. Mais ce lien avec l’architecture traditionnelle s’estompe devant les deux autres critères de classement. Les bâtiments sont d’une telle taille qu’ils sont à n’en pas douter destinés à abriter des activités ayant dépassé le seuil de l’artisanat pour franchir celui de l’entreprise industrielle. En outre, ces établissements manifestent leur appartenance au monde industriel par l’adoption, sans concession cette fois, de la briquette dans l’encadrement de toutes leurs ouvertures.