Poignand, Félix-Mathurin

Poignand, Félix-Mathurin (1764-1828) : Maire de Montfort-sur-Meu en 1815 et de 1816 à 1822 - Juge de paix à Montfort

Félix-Mathurin Poignand est né le 7 mars 1764 dans la maison familiale du Ricotay en Iffendic (Ille-et-Vilaine), située entre le bois de Montfort et celui de Trémelin. Il est le fils cadet de Mathurin Poignand, homme de loi et de Julienne Boivin, mariés le 18 juin 1759 à Iffendic. Il est le frère de Jean Côme Damien Poignand, antiquaire et inventeur du Tombeau de Merlin, né le 29 avril 1761.

Félix-Mathurin Poignand poursuit une carrière juridique et devient maire de Montfort-sur-Meu en 1815. Cette même année, à la suite de la défaite de Napoléon à Waterloo, une grande partie de la France est occupée par les forces de la Coalition. Les troupes prussiennes occupent l’Ille-et-Vilaine. Félix-Mathurin Poignand fait partie des vingt-quatre habitants de Montfort les plus aisés, appelés par voie de réquisition à verser sur le champ l’argent nécessaire, en l’occurrence 60 livres, à l’achat de denrées pour les troupes prussiennes qui devaient passer par Plélan-le-Grand.—  POMMERET, abbé Hervé, « Les prussiens à Montfort en 1815 », Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, Vol. 55, 1928, p. 195-198, Voir en ligne. page 196 —

Il est à nouveau maire de Montfort-sur-Meu de 1816 à 1822.

Son action peu évoquée par J.-C.-D. Poignand, peut apparaitre opposée à la sienne : au moment où celui-ci tente une première préservation des sites antiques et médiévaux, son frère engage une réflexion sur le réaménagement et l’alignement des rues de la ville [de Montfort], qui n’aboutit que quelques années plus tard.

Nommé juge de paix à Montfort en 1822, il est contraint de démissionner de ses fonctions de maire. Il décède à 74 ans, le 3 juin 1828, rue de la Saulnerie à Montfort.— A.M. de Montfort E 153 —