2016
Une hache à douille découverte en forêt de Paimpont
Une hache du premier Âge du Fer
Une hache à douille de type Maure-de-Bretagne a été découverte en Haute-Forêt de Paimpont en 2016.
Une hache à douille de type Maure-de-Bretagne
En 2016, Pierre Guillot informe Guy Larcher de la découverte d’une hache à douille en Haute-Forêt de Paimpont, à « Fontaine Leron », dans le canton de Métairie-Neuve. Cette découverte est inscrite dans le rapport 2016 du Cerapar. — CORRE, André, « Rapport annuel de prospection inventaire », CERAPAR, 2016, p. 188, Voir en ligne. [pages 58-61] —
Hache à douille de type armoricain (type Maure-de-Bretagne). Hache miniature de longueur 53 mm, largeur au tranchant (non évasé) 13 mm, épaisseur 1,5 mm, poids 20,16 g. Douille à section subcirculaire. Matière : bronze (environ 70% cuivre, 25% plomb, 5% étain). Équivalence Briard, Verron 1976 a, type 714.
La localisation de la découverte
Cette hache a été découverte dans une enceinte gallo-romaine déclarée en 2012 et à proximité immédiate d’un dépôt monétaire gallo-romain déclaré en 2014.
Éléments de comparaison
Ce type de hache non fonctionnelle, datée du premier Âge du fer (700-500 av. J.-C.), est considérée comme prémonétaire ou votive.
D’autres haches de ce type on été découvertes au sud du massif forestier de Paimpont comme celles du dépôt du « Bois-du-Loup » en Augan, classées par l’archéologue Jacques Briard dans le type de Maure.
[...] la région du Sud de Brocéliande est aussi celle où furent fabriquées ces haches miniatures de 5 cm de long pour lesquelles j’ai proposé, en 1965, le nom de type de Maure, d’après le dépôt de « La Couture » à Maure de Bretagne [...] Un autre dépôt avec 200 petites haches fut découvert au mamelon de Quénédan au Bois du Loup à Augan (Morbihan), vers 1820, près de tombelles. Quelques rescapées en sont conservées au musée de la Société Polymathique à Vannes. C’est donc une fabrication locale [...] Les haches à douille armoricaines témoignent d’une activité métallurgique importante en marge de Brocéliande vers 700 av. J.-C. Mais on ne connait guère les habitats et sépultures de cette époque bien que certaines tombelles, comme celles voisines du dépôt d’Augan, puissent dater de cette période.