De mai à septembre 1939, plusieurs milliers de réfugiés espagnols sont regroupés au Centre de Rassemblement des Étrangers du Bois du Loup sur le camp de Guer-Coëtquidan. Ils sont employés à la construction de baraquements puis à des travaux de routes et chemins vicinaux.
Le Réseau O.A.S. de l’Ouest se développe en 1961 autour d’un noyau de militaires du camp de Coëtquidan associés à des civils de la région de Brocéliande. Auteur de sept attentats dans le grand ouest, le réseau est démantelé en juillet 1962. Ses principaux membres sont jugés et condamnés à des peines de réclusion criminelle et envoyés au bagne de Saint-Martin-de-Ré.
Marian Wilke, Polonais enrôlé de force dans l’armée allemande, arrive à Coëtquidan en janvier 1943. Menacé par la Gestapo, il déserte et trouve de l’aide au Thélin où il reste caché quelques semaines. Il intègre un réseau de résistants puis les F.F.I. en 1944.
Après l’invasion de la Pologne par l’armée allemande en septembre 1939, le camp de Coëtquidan devient le centre principal de l’armée polonaise. De septembre 1939 à juin 1940, des dizaines de milliers de volontaires y affluent afin d’intégrer les unités en constitution. Les installations du camp sont rapidement saturées ; les compagnies en formation cantonnent alors dans les communes environnantes.
Le parc du château du Bois du Loup en Augan, situé sur le camp militaire de Coëtquidan, abrite trois arbres remarquables, un cyprès de Lambert, un cyprès chauve de Louisiane et un sapin d’Espagne.