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Ouvrard de la Ménardière, Louis

lundi 24 juin 2019

Ouvrard de la Ménardière, Louis (1745-après 1801)  : Génovéfain - Membre de Notre-Dame de Paimpont en 1773 - Prieur de Saint-Barthélemy de Boussac de 1773 à 1778.

Louis Ouvrard de la Ménardière est né à Larchampt, diocèse du Mans, le 24 janvier 1745. Profès à Sainte-Geneviève le 27 décembre 1764, il demeure à Notre-Dame de Paimpont en 1773. Il est titulaire du prieuré simple de Saint-Barthélemy de Boussac en Maure (de Bretagne), dépendant de Notre-Dame de Paimpont.

Le P. Ouvrard doit se rendre à Paris en août 1778 pour assister au chapitre général. L’abbaye lui compta 420 livres pour ses frais. Le voyage aller et retour coûta 160 livres et le séjour dans l’abbaye mère de Sainte-Geneviève 24 livres. Le P. Ouvrard ne faisait qu’obéir à la règle qui stipulait en son chapitre : « Quiconque va à Paris ou dans une autre ville de cour souveraine ou présidiale pour y traiter des affaires, et demeure dans une de nos maisons plus de trois jours devra verser consciencieusement, pour les frais, la somme déterminée par la coutume. »

FERRIEU, Xavier, « L’abbaye de Paimpont au XVIIIe siècle », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, Vol. n°104, 2001, p. 87-112. [page 104]

Éligible à un prieuré-cure en 1778, il devient prieur de Saint-Crépin de Cernay (Eure-et-Loir), dépendant de Saint-Jean de Chartres en 1779. Il est prieur-curé de Beaulandais, dépendant de Notre-Dame de Baulieu du Mans jusqu’en 1783.

Louis Ouvrard résigne sa cure de Beaulandais le 4 juillet 1783, il le fait en faveur d’un cistercien de l’abbaye voisine de Champagne.

BRETON, Yves, Les génovéfains en Haute-Bretagne, en Anjou et dans le Maine aux XVIIe et XVIIIe siècles, Editions Hérault, 2006. [page 435]

Prieur-curé de Saint-Saturnin, dépendant de la même abbaye de 1783 à 1790, il est réfractaire et signe son dernier acte le 15 juin 1792. Emprisonné à Angers en septembre 1792, il est déporté en Espagne en octobre 1792. Revenu en 1800, il signe la promesse de fidélité de l’an IX. Il meurt après 1801. —  PETIT, Nicolas, Prosopographie génovéfaine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne.p. 292 —