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1467

Ponthus et la préséance aux Etats de Bretagne

Une interprétation abusive d’un chapitre des Usements de Brécilien

La charte des Usements de la forêt de Brécilien, rédigée en 1467, a donné lieu à de nombreux commentaires. Elle est l’objet de diverses interprétations qui prennent naissance au 19e siècle. Selon ces interprétations, Guy XIV de Laval se sert de Ponthus, un personnage de roman, pour son dessein politique lors de l’affaire de la préséance aux États de Bretagne face au vicomte Jean II de Rohan. Bien que sans fondement, cette version est encore défendue de nos jours.

Guy XIV de Laval ouvre sa forêt à Ponthus, un personnage de roman

En 1467, le comte Guy XIV de Laval 1 rédige une charte des Usements de la forêt de Brécilien. Un des chapitres est intitulé De la décoration de la dicte forest et des mervoilles estans en ycelle. Il y est fait état des merveilles que renferme la forêt et des prodiges que s’attribue le comte de Laval. Son contenu est apparemment sans rapport avec l’ensemble des ordonnances qui définissent la réglementation des usages en forêt.

Dans ce chapitre, un passage attire particulièrement l’attention. Guy XIV de Laval y cite le nom de Ponthus, héros d’un roman.

[...] Il y a également près de ce breil un autre breil nommé le Breil-de-Bellenton et auprès de celui-ci une fontaine appelée fontaine de Bellenton, auprès de laquelle le bon chevalier Pontus fit ses armes, ainsi qu’on peut voir par le livre qui en fut composé 2.

Texte traduit dans le langage actuel par PUTON, Alfred, « Usages, anciennes coutumes et administrations de la forêt de Brécilien. De ceux qui ont droit d’usage et droit de prendre du bois dans cette forêt pour leurs besoins nécessaires. », in Coutume de Brécilien. Titres, jugements et arrêts concernant les usages de Paimpont et Saint-Péran, Nancy, Imprimerie E. Réau, 1879, p. 1-30, Voir en ligne.

Ce passage suscitera des interrogations chez de nombreux chroniqueurs.

Le livre dont il est question est Ponthus et Sidoine, un roman d’un auteur inconnu, daté entre 1392 et 1425. Ponthus, le héros du livre, est un chevalier qui s’exile en forêt de Brécilien où il organise des faits d’armes contre les meilleurs chevaliers près de la fontaine de Barenton, chaque semaine, durant une année. Cette récupération de Ponthus de la part de Guy XIV de Laval n’a pas, en son temps, soulevé de polémiques. Pourtant, le roman connait un grand succès aux 15e et 16e siècles. Il faut attendre la première moitié du 19e siècle pour que naisse chez quelques chroniqueurs, un intérêt grandissant pour le chapitre De la décoration... Une interrogation sur la présence de Ponthus dans les Usements les amène à interpréter celle-ci comme étant une manipulation voulue par le comte de Laval. Ils cherchent les raisons qui ont poussé Guy XIV à citer Ponthus dans la charte alors qu’il n’a rien à y faire. Dès lors, ils sortent le personnage du contexte des Usements en expliquant sa présence par le biais d’une affaire extérieure à la charte.

L’argument sur lequel s’appuient les chroniqueurs est politique. Pour eux, le chapitre De la décoration... doit être associé à un conflit pour la préséance aux États de Bretagne qui a pris naissance en 1450 entre les deux grandes familles de Rohan et de Laval. À la date des Usements de 1467, il oppose le vicomte Jean II de Rohan 3 au comte Guy XIV de Laval. Tous deux se disputent la première place dans la hiérarchie des barons de Bretagne. Les auteurs du 19e siècle voient une corrélation entre le fait que le comte de Laval insère le chapitre De la décoration dans la charte et son procès face au vicomte. Guy XIV aurait fait entrer Ponthus dans sa forêt de Brécilien pour le faire passer pour son ancêtre, Ponthus devenant roi de Bretagne et de Galice au terme du roman. Ainsi, Guy XIV se doterait d’un illustre aïeul face au vicomte de Rohan. Pour étayer cette interprétation, les chroniqueurs vont se référer à un Mémoire rédigé en 1479 par le vicomte Jean II de Rohan dans le cadre de la préséance aux États de Bretagne.

Pour eux, le Mémoire a pour objectif premier la préséance aux États de Bretagne. Pourtant, Jean II de Rohan ne manque pas d’afficher avant tout son ambition d’accéder au trône ducal. Dans son Mémoire il met en avant la proximité de la maison des Rohan et celle de Bretagne. Cette revendication est placée dans une perspective bien précise qui est présente dès l’ouverture du Mémoire :

[...] et cil qui le premier et par avant tous autres à présent vivants succéderait à la seigneurie et Principauté de Bretagne si le cas advenait, que Dieu ne veille permettre, que le Duc notre souverain Seigneur de présent n’aurait procréé lignée masculine ; et est ainsi notoirement et publiquement tenu et réputé en ce dit pays et Principauté.

TAILLANDIER, Dom Charles, Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, Vol. 2, Paris, Imprimerie Delaguette, 1756, Voir en ligne. p. CLXI

Les prétentions de Jean II de Rohan aux États de Bretagne

Jean II de Rohan met tout en œuvre pour prouver sa supériorité sur la maison des Laval. Bien sûr, les exigences de Guy XIV contrarient ses ambitions ; difficile de revendiquer le trône ducal sans être reconnu comme étant le premier noble de Bretagne. Mais lorsque le vicomte de Rohan se dote ouvertement d’un ancêtre prestigieux tel que Conan Meriadec 4, il rejoint une généalogie déjà revendiquée par les ducs de Bretagne. C’est avant tout pour afficher ses prétentions vis-à-vis du duc François II et d’en aviser la noblesse bretonne. Jean II explique sa descendance en partant du roi Conan de la façon suivante :

[...] lequel eut trois fils, dont le premier et ainé fut appelé Mériadec, qui depuis fut saint glorifié, et le second succéda à cette Principauté, et le tiers fils fut le Vicomte de Rohan, antécesseur de celui présent, issu de père en fils en droite ligne masculine, et est celle Vicomté de Rohan tenue du Duc en apanage.

Dom Charles Taillandier (1756) op. cit., p. CLXII

Le vicomte de Rohan se dit ainsi le premier héritier présomptif du duc François II, étant donné qu’il lui est apparenté en ligne masculine. Le duc de Bretagne a deux filles, Anne et Isabeau ; il n’a pas d’héritier mâle alors que Jean II a deux fils, François et Jean. Le vicomte de Rohan avance

[…] comme une vérité notoire qu’au défaut d’enfants males dans la lignée règnante, il a le droit de succéder au duché, comme issu des anciens souverain du pays.

Dom Charles Taillandier (1756) op. cit., p. 160

Des Usements de Brécilien à la préséance aux États de Bretagne

Cette revendication du duché affichée par Jean II de Rohan dans son Mémoire va être mise sur le compte de la préséance par les chroniqueurs du 19e siècle. Une confusion naît alors entre Conan, l’ancêtre revendiqué par le vicomte de Rohan et Ponthus attribué à Guy XIV. En effet, dans un livre paru dans la seconde moitié du 18e siècle, Ponthus devient le père du roi Conan ; d’où l’intérêt, selon eux, pour Guy XIV, de citer ce prestigieux personnage dans ses Usements.

Un auteur du 18e siècle fait de Ponthus le père de Conan Mériadec

Le livre dont il est question 5 est publié en 1780. Son auteur est Antoine-René d’Argenson, marquis de Paulmy, propriétaire d’une grande bibliothèque. Il s’agit d’un mélange d’histoires issues de la lecture de plusieurs livres de sa bibliothèque. Parmi celles-ci figure Ponthus et Sidoine dont il transcrit un Résumé qu’il dit avoir repris sur un manuscrit. Il en fait part au début du récit de façon imprécise quant à son authenticité :

On ne connaît que cette seule Édition de ce Roman, et, selon toute apparence, elle n’est pas plus ancienne que le commencement du seizième siècle ; mais nous en avons des manuscrits en papier, qui sont sûrement du quinzième : l’impossibilité d’en déchiffrer deux, dont un m’appartient, m’a empêché d’en rendre compte dans mes précédents Volumes : cependant, après être parvenu à lire les titres des Chapitres , je me suis assuré que l’imprimé leur est conforme.

PAULMY, Marc Antoine-René marquis de, Mélanges tirés d’une grande bibliothèque. De la lecture des livres françois, Paris, Moutard, 1780, Voir en ligne. pp. 1-2

La fin du Résumé attribue une descendance à Ponthus et Sidoine qui règnent sur les royaumes de Galice et de Bretagne.

[...] Ils eurent deux fils, dont l’aîné porta avec gloire la première de ces deux Couronnes, et le second, nommé Conan Meriadec, est la tige des Rois et Ducs de Bretagne, dont tant de puissants Souverains et de Princes se font honneur de descendre.

Marc Antoine-René d’Argenson, marquis de Paulmy (1863) op. cit., p. 61

Les auteurs du 19e siècle associent Ponthus à l’affaire de la préséance aux États de Bretagne

Les chroniqueurs établissent un rapprochement entre Ponthus et l’affaire de la préséance quand ils s’aperçoivent qu’à la période où sont écrits les Usements, le comte Guy XIV de Laval est en rivalité avec le vicomte Jean II de Rohan pour la préséance aux États de Bretagne.

— Baron du Taya, dans Brocéliande, ses chevaliers et quelques légendes, publié en 1839, reprend les affirmations du marquis de Paulmy en faisant référence au Mélanges. Il y rapporte un dialogue imaginaire entre le duc de Quintin et Emia, son jeune lecteur, dans lequel sont évoqués les souvenirs de la forêt de Brécilien et de la fontaine de Barenton. Le duc, le maréchal Guy Aldonce de Lorge (1630-1702) 6, surenchérit à la remarque d’Emia qui lui fait part des joutes de Ponthus en lui demandant l’époque où elles ont eu lieu :

[...] — Hélas ! Monseigneur, quand nous demandons des dates aux auteurs des vieux romans, nous courons risque d’attendre longtemps la réponse.
Je crois que l’un d’eux nous a dit que Ponthus était père de Conan-Meriadec ; il s’agit du IVe siècle. (V. Mélanges Paulmy, v. 107-165.)

BARON DU TAYA, Aymé-Marie-Rodolphe, Brocéliande, ses chevaliers et quelques légendes, Rennes, Imprimerie de Vatar, 1839, Voir en ligne. p. 210

— Plus récemment, Charles Foulon 7 en fait part dans une note qu’il ajoute dans une édition de 1969 des Mémoires d’Outre-Tombe. —  CHATEAUBRIAND, François-René de, Mémoires d’Outre-tombe, Vol. 1, E. Levaillant- G. Moulinier (1969), Paris, Gallimard, 1848. [page 41] —Note 8 que rapporte Marie-Claude de Crécy :

Le roman de Pontus et Sydoine a été utilisé par le comte de Laval qui donna la charte des « Usemens de Brécilien » en 1467, pour établir ses droits à la préséance sur les ducs de Rohan ; il fixe Pontus, leur ancêtre, dans ses terres à lui et crée cette légende du « château de Pontus », près du « carrefour de Barenton » et du « Champ de Bataille » qui aurait vu les joutes de Pontus […] (Charles Foulon)

ANONYME, Le roman de Ponthus et Sidoine, Edition critique de Marie-Claude de Crécy, rééd. 1997, Genève, Librairie Droz, 1400, Voir en ligne. [pp. LXXVII-LXXVIII]

Interrogations concernant le Résumé du marquis de Paulmy

La transcription du marquis de Paulmy ne correspond pas aux récits de l’ensemble des manuscrits disponibles actuellement. Marie-Claude de Crécy rapporte que dans son ensemble, le roman de Ponthus et Sidoine offre de nombreuses versions manuscrites. Elle fait état

[de] 28 manuscrits connus, 23 seulement sont utilisables, en totalité ou en partie. Ils sont tous du XVe siècle. Il existe également 10 éditions du XVe siècle et plusieurs traductions en langue étrangère.

Crécy, Marie-Claude de (1997) op. cit., p. VII

Parmi les différentes versions des romans de Ponthus et Sidoine qu’elle a étudiées, celle qui pose un problème est le Résumé qu’en fait le marquis de Paulmy.

A la fin du XVIIIe siècle dans les Mélanges tirés d’une grande bibliothèque, le marquis de Paulmy en donne un résumé très personnel, puisque Ponthus et Sidoine ont des enfants.

CRÉCY, Marie-Claude de, « Ponthus et Sydoine en Brocéliande », in Brocéliande ou le génie du lieu, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2002, p. 179-222. [page 200]

Marie-Claude de Crécy trouve curieux que le Résumé proposé par le marquis de Paulmy

[...] ne correspond au contenu d’aucun des manuscrits ni des éditions qu’il a possédés. A-t-il eu entre les mains une autre version ? A-t-il rédigé en ajoutant des détails qui lui semblaient agrémenter le texte ou le rendre plus intelligible au lecteur ?

Crécy Marie-Claude de (2002) op. cit., p. 201

Marie-Claude de Crécy relève que l’ensemble du Résumé comprend de nombreux détails ajoutés, souvent différents des autres manuscrits connus à ce jour et l’on se demande à quelle version se rattache ce résumé. En conclusion, elle émet un doute sur l’authenticité de l’ensemble du Résumé.

[...] [La lecture] conduit à s’interroger sur l’histoire de la transmission de ce texte ; à moins que cette apparence de « belle infidèle » ne révèle la méthode de travail du marquis de Paulmy et de ses collaborateurs.

Crécy Marie-Claude de (2002) op. cit., p. 203

Ponthus et la préséance : une fausse interprétation du 19e siècle

Il n’est pas possible de savoir si Guy XIV a eu entre les mains le manuscrit présumé dont le marquis de Paulmy fait état. Pourtant, c’est ce que laissent croire ceux qui ont pris au sérieux ce Résumé faisant de Ponthus le père de Conan Meriadec.

En conclusion, les chroniqueurs du 19e siècle interprètent la charte des Usements comme étant une réponse au Mémoire de Jean II alors que c’est l’inverse. En effet, il est impossible à Guy XIV de Laval d’élaborer une stratégie à l’encontre du vicomte de Rohan lors de la rédaction de la charte des Usements en 1467, puisque les propos rapportés par Jean II qui font suite à sa requête devant le Parlement de Bretagne, lui sont postérieurs. Le Mémoire rédigé en 1479 est sensé répondre aux Usements. Ce n’est pas le cas puisque Jean II de Rohan ne fait allusion ni à la charte ni à Ponthus.


Bibliographie

ANONYME, Le roman de Ponthus et Sidoine, Edition critique de Marie-Claude de Crécy, rééd. 1997, Genève, Librairie Droz, 1400, Voir en ligne.

BARON DU TAYA, Aymé-Marie-Rodolphe, Brocéliande, ses chevaliers et quelques légendes, Rennes, Imprimerie de Vatar, 1839, Voir en ligne.

CHATEAUBRIAND, François-René de, Mémoires d’Outre-tombe, Vol. 1, E. Levaillant- G. Moulinier (1969), Paris, Gallimard, 1848.

COURSON, Aurélien de, « De la décoration de la dicte forest et des mervoilles estans en ycelle. », in Cartulaire de l’Abbaye de Redon en Bretagne [832-1124], Paris, Imprimerie impériale, 1863, p. CCCLXXXVI, Voir en ligne.

CRÉCY, Marie-Claude de, « Ponthus et Sydoine en Brocéliande », in Brocéliande ou le génie du lieu, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2002, p. 179-222.

PAULMY, Marc Antoine-René marquis de, Mélanges tirés d’une grande bibliothèque. De la lecture des livres françois, Paris, Moutard, 1780, Voir en ligne.

PUTON, Alfred, « Usages, anciennes coutumes et administrations de la forêt de Brécilien. De ceux qui ont droit d’usage et droit de prendre du bois dans cette forêt pour leurs besoins nécessaires. », in Coutume de Brécilien. Titres, jugements et arrêts concernant les usages de Paimpont et Saint-Péran, Nancy, Imprimerie E. Réau, 1879, p. 1-30, Voir en ligne.

TAILLANDIER, Dom Charles, « Suppléments aux preuves de l’histoire de Bretagne : mémoire du vicomte de Rohan contre le comte de Laval pour la présséance aux Etats », in Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, Vol. 2, Paris, Delaguette, 1756, Voir en ligne.


↑ 1 • Guy XIV est seigneur comte de Laval, vicomte de Rennes, baron d’États consort de Vitré, de la Roche-Bernard, de Châteaubriant et de Montafilant, seigneur de Gavre, d’Acquigny, de Montfort-sur-Meu, de Gaël, de Beaumanoir, de Tinténiac, de Bécherel, de la Roche-en-Nort, seigneur de Cordemais, châtelain de la Bretesche.

↑ 2 • Texte original —  COURSON, Aurélien de, « En suivent les usemens et coustumes de la forest de Brécelien, et comme anciennement elle a esté troictée et gouvernée », in Cartulaire de l’Abbaye de Redon en Bretagne [832-1124], Paris, Imprimerie impériale, 1863, p. CCCLXXII à CCCXCI, Voir en ligne. p. CCCLXXXVI —

↑ 3 • Jean II est vicomte de Rohan et de Léon, comte de Porhoët, seigneur de Blain, de la Garnache, de Beauvoir-sur-Mer et de Josselin.

↑ 4 • L’histoire n’a pas de trace de Conan Meriadec avant son apparition sous la plume de Geoffroy de Monmouth dans son Historia Regum Brittannie vers 1138. Geoffroy en fait le lieutenant de Maxime, personnage historique, général de l’armée de Bretagne qui passe en l’an 386 sur le continent à la conquête de Rome avec 12 000 Bretons. Il aurait donné l’Armorique à Conan qui a longtemps été considéré par les historiens comme le premier roi de petite Bretagne. Le nom de Meriadec n’apparait pas chez Geoffroy, il aurait été inventé par Jean II, en même temps que le nom du saint.

↑ 5 • « Mélanges tirés d’une grande Bibliothèque » est une immense collection destinée à un large public. Les Mélanges représentent 69 volumes.

↑ 6 • Il est le fils de Guy Aldonce de Durfort, marquis de Duras et d’Elisabeth de La Tour d’Auvergne.

↑ 7 • Charles Foulon, ancien résistant fut enseignant à la Faculté des Lettres puis à l’Université Rennes 2, de 1942 à 1992.

↑ 8 • La citation de Charles Foulon que M.-C. de Crécy reproduit se trouve en réalité dans la partie « Index des noms propres » et à la p. 1412 du Volume II. Par contre, à la fin de cette note, on trouve un renvoi à la p. 41 du Volume I.