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Sentier, François

lundi 1er juillet 2019

Sentier, François (1869-1945) : Garde du Domaine de Paimpont

Éléments biographiques

François Sentier (1869-1945) se marie avec Marie-Anne Garin (1873-1932) 1 le 8 juin 1897. De cette union naissent :

  • Jeanne (1898-1972) épouse d’Armand Gernigon (1893-1981) en 1920
  • Sidonie épouse de Philippe Gernigon (1900- ?) en 1921

1897 — Un garde du Domaine de Paimpont

[...] M. Sentier qui était né à Campénéac, [...] avait été pendant plusieurs années, au service de M. de Clerville et de M. et Mme Donatien Levesque. Au lendemain de leur mariage, M. et Mme Sentier vinrent habiter aux Forges-Basses où ils restèrent deux ans. De là, ils allèrent au poste de garde de Rocheplate où ils résidèrent pendant six ans. De là ils revinrent au poste des Forges en 1905. Là, travaillant et se dévouant de son mieux, Mme Sentier obtint la plus grande confiance de la part des propriétaires du Domaine.

RIOU, H., « Nos morts : Marie-Anne Guarin », L’écho de Paimpont - Bulletin paroissial, 1932, p. 4-5.
Gilles et François Sentier en tenue de garde Levesque

François Sentier succède à M. Leroux en tant que dernier garde général du Domaine de Paimpont.

1925 — La fête pour la canonisation de Judicaël

Le 27 septembre 1925, jour de la fête pour la canonisation de Judicaël, François Sentier participe à l’accueil du Cardinal Charost à Paimpont.

Près du monument aux morts, M. Sentier 2 et ses amis accueillirent par leurs sonneries de cors de chasse le cortège et M. le cardinal [Charost]. Il était 10 heures et demie lorsqu’on entra dans la vieille église abbatiale.

L’OUEST-ÉCLAIR, « Paimpont : fête de Judicaël », L’Ouest-Éclair, 03-10, Rennes, 1925, p. 5-6, Voir en ligne.
Armand Gernigon, Vincent Cochet et François Sentier, gardes du Domaine de Paimpont en 1921

1945 — L’enterrement

François Sentier, dernier garde général du Domaine de Paimpont, occupe une place à part dans la mémoire de ses propriétaires. Pour Adolphe [Le Gualès] comme pour Louis [de Clerville], le fidèle entre les fidèles, grand chasseur de bécasses et plus qu’un serviteur irréprochable, un véritable ami. —  LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004. [page 164]. —

À son enterrement, le 13 octobre 1945, Louis de Clerville prononce son éloge funèbre à l’église de Paimpont.—  CLERVILLE, « Eloge funèbre de François Sentier », 1945, Voir en ligne. —


↑ 1 • Marie-Anne Garin est née en 1873 au village de Pont-aux-Moines en Loyat (Morbihan), de parents cultivateurs, son père était Julien Garin et sa mère Jeanne-Marie Grossin. Indisposée depuis plusieurs semaine, elle fut prise de congestion le samedi 9 janvier [1932], 3 jours après elle était morte, enlevée brusquement à l’affection des siens, encore jeune, à l’âge de 59 ans.—  RIOU, H., « Nos morts : Marie-Anne Guarin », L’écho de Paimpont - Bulletin paroissial, 1932, p. 4-5. —

↑ 2 • François Sentier (1869-1945) est le garde-général du Domaine de Paimpont.