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Histoire religieuse

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Raoul II fondateur de prieurés en forêt de Brécilien

Raoul II, seigneur de Gaël et de Montfort succède à son père, mort vers 1099. La fondation de deux prieurés lui est attribuée : le prieuré d’Iffendic, issu d’une église privée et dépendant de l’abbaye de Marmoutier près de Tours et le prieuré Saint-Samson de Telhouët en forêt de Brécilien, dépendant de l’abbaye fontevriste de Nid-Merle près de Rennes.

Saint-Samson de Telhouët

Saint-Samson de Telhouët a été fondé en 1124 par Raoul II de Gaël sur la paroisse de Paimpont. Ce prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Sulpice-la-Forêt a abrité des bénédictines jusqu’en 1729. À leur départ, le prieuré a été affermé au profit de l’abbesse de Saint-Sulpice. Les bâtiments conventuels et les terres on été vendus comme biens nationaux à la Révolution.
Raoul II fondateur du prieuré Saint-Samson de Telhouët en 1124
En 1124, deux ans après avoir fondé le prieuré Saint-Barthélémy d’Iffendic dépendant de (...)

L’abbaye de Paimpont durant la Révolution

À la veille de la Révolution, l’abbaye Notre-Dame de Paimpont déclinante ne compte plus que quatre chanoines. En avril 1789, les cahiers de doléances des paroisses dépendantes de l’abbaye comportent de nombreux reproches adressés aux religieux génovéfains. En janvier 1790, un groupe de quatre cents émeutiers brûle les titres des abbés de Paimpont. Quinze jours plus tard, le décret du 13 février 1790 supprime les ordres religieux réguliers. Les biens de l’abbaye deviennent propriété de la nouvelle commune qui les vend le 30 mai 1792, par adjudication du tribunal de Montfort.

Deloynes Charles-François

Charles-François Deloynes est le dernier prieur de Brignac (canton de Mauron) nommé par l’abbé de Paimpont en 1764. Il reste en fonction à Brignac en 1789 et prête serment à la Constitution civile du clergé en 1791. Il est exécuté par les chouans de Boulainvilliers en mai 1794.

Guillotin abbé Pierre-Paul

L’abbé Pierre-Paul Guillotin est originaire de Concoret. Vicaire de Saint-Servan au début de la Révolution, il refuse en 1792 de prêter serment à la Constitution civile du clergé et entre en clandestinité. Durant huit ans, il se cache sur sa paroisse natale pour continuer à exercer son sacerdoce. Il consigne sur son Registre les actes cultuels ainsi que la chronique de Concoret pendant la Révolution. Il meurt à Saint-Servan en 1814.

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