1914-2001
Morand, Simone
Chantre de la Bretagne gallèse
Simone Morand (1914-2001) participe au renouveau de la culture de Haute-Bretagne d’après-guerre. Principalement reconnue pour ses collectes de chansons populaires et de recettes de cuisine traditionnelle, elle est aussi la créatrice de la « Godinette », boisson inventée lors des Fêtes Gallèses de Monterfil a la fin des années 1970. Simone Morand est directrice de l’Écomusée de Montfort-sur-Meu de 1980 à 1984.
Éléments biographiques
Simone Morand naît à Rennes le 5 janvier 1914. À l’âge de quatre ou cinq ans, elle tombe malade. Le médecin, pour hâter sa guérison, prescrit à Simone l’air de la campagne. Son passage à Betton (Ille-et-Vilaine) pendant quelques années, dans une petite maison louée par ses parents, et distante de quelques kilomètres de l’habitation principale de Rennes, lui permet d’apprendre le gallo.
Une vocation précoce
Simone se sent très tôt attirée par la musique. Elle est encouragée dans cette voie par les sœurs de l’École des Filles du Saint-Esprit à Rennes. L’une d’entre elles lui fait découvrir la musique classique, l’opéra et la danse. À force de volonté et de persévérance – elle doit travailler au magasin et à l’atelier de corseterie familial pour financer ses études au conservatoire – elle décroche en 1933 un Premier prix de conservatoire.
Découverte de la musique traditionnelle
Le déménagement de la famille Morand à la Mézière, au nord de Rennes va déterminer les futures orientations de Simone. Elle découvre, autour de ce petit bourg de campagne, les chants, musiques et danses traditionnels qui n’étaient pas au programme du conservatoire.
Attirée, envoûtée même par ces danses et chansons, ces mélodies, simples peut-être mais qui traduisent l’âme et les racines si profondément humaines d’une population, d’un peuple, en voie de perdre ses repères culturels, Simone Morand vient de contracter un étrange virus, un virus qui s’appelle « Bretagne ».
Son premier métier, la musique
Simone Morand entame sa carrière professionnelle. Elle accompagne au piano les cours supérieurs de violon du Conservatoire de musique de Rennes et sonorise des films muets. Mais son ambition première demeure la direction d’orchestre, activité qu’elle pratique au sein de l’orchestre du théâtre de Rennes où opéras et opérettes se succèdent.
Premiers collectages, premières parutions
Au milieu des années 30, Simone et sa sœur Suzanne sillonnent à bicyclette la campagne pour relever musiques et paroles des chants et danses du pays. Au fil des rencontres, l’intérêt de Simone pour le patrimoine breton va s’élargir à d’autres aspects comme le costume et la cuisine.
En 1936, Simone Morand publie son premier ouvrage « Chansons recueillies en Ille-et-Vilaine », à compte d’auteur. — MORAND, Simone, Chansons recueillies en Ille-et-Vilaine, Rennes, Imprimerie Bretonne, 1936, 35 p. —
Il est suivi en 1938 par un autre ouvrage consacré à la chanson traditionnelle « Chansons de Haute-Bretagne ». — MORAND, Simone, Chansons de Haute-Bretagne, Rennes, Imprimerie Bretonne, 1938, 40 p. —
Création du Groupe Gallo-Breton
Après avoir dirigé la chorale du Cercle celtique de Rennes, Simone Morand crée en 1937 le Groupe gallo-Breton. À cette époque la Basse-Bretagne est seule détentrice des traditions en Bretagne. La culture de Haute-Bretagne est peu connue en dehors d’une certaine élite. Simone préside cette association jusqu’en 1952. Elle s’occupe des costumes, dirige une chorale et met en place une troupe théâtrale mêlant le chant, la danse et le théâtre. Elle rencontre au Groupe Gallo-Breton, Albert Petit de Voize, qu’elle épouse en 1942.
Collectage et actions culturelles en Brocéliande
L’Anthologie de la chanson de Haute-Bretagne
Quarante ans après la sortie de son premier recueil consacré à la chanson d’Ille-et-Vilaine et de Haute-Bretagne, Simone Morand publie un ouvrage très complet sur les chansons de la région gallèse. — MORAND, Simone, Anthologie de la chanson de Haute-Bretagne, C.-P. Maisonneuve et Larose, 1976, 279 p. —
La plupart de ces chansons sont complétées de commentaires où Simone explique, situe et fournit maints détails sur les us et coutumes, les métiers. Elle contribue à donner un caractère ethnologique à ce travail remarquable, sympathique et bien présenté, tant dans sa forme que par les avant-propos de Georges-Henri Rivière, l’ancien conservateur en chef du musée des Arts et Traditions populaires, que par Yves Durand-Noël, ancien président des libraires de Bretagne et ancien régisseur du Groupe Gallo-Breton.
Dans cette anthologie figurent huit chansons collectées à Paimpont où dans ses environs. Quatre d’entre elles proviennent d’un collectage initial d’Adolphe Orain.
- le Battoué cassé (Environs de Paimpont),
- le meunier de Paimpont,
- les filles des Forges de Paimpont,
- le grand loup du bois (Paimpont).
Les quatre dernières chansons sont collectées à Campénéac, à Guer-Coëtquidan et à Saint-Péran.
- Marie-Anne et le meunier (environs de Saint-Péran),
- la meunière du camp de Coëtquidan,
- les gars de Campénia (Campénéac et Néant)
- les trois capitaines (environs de Campénéac).
Recettes de Paimpont et d’ailleurs
Simone Morand s’intéresse très tôt à la gastronomie qui, selon elle, va de pair avec la musique.
La musique, le costume et la cuisine forment déjà un tout dans son esprit, un tout indissociable. On lui disait par exemple, en préambule à un collectage prévu lors d’un battage de blé : « Vous y êtes invitée, mais vous devrez donner un coup de main à la cuisine… » Elle et sa sœur Suzanne adoraient cela : « Je vois encore ma sœur tournant une crème et, pendant ce temps-là, les gars y allaient de leurs chants tout en travaillant. Lors des repas de batterie, on me mettait à contribution, car j’avais une belle voix. Je me suis donc mise à chanter leurs chansons, moi qui, jusqu’alors, n’interprétais que du classique, Fauré et les autres… »
Gastronomie bretonne d’hier et d’aujourd’hui
Au cours des années 50, Simone Morand collecte des recettes de cuisine dans la région rennaise, autour de Dol et de la région du Mont-Saint-Michel, dans la région de Paimpont. L’ouvrage regroupant ces recettes est publié en 1965. — MORAND, Simone, Gastronomie bretonne d’hier et d’aujourd’hui, Flammarion, 1965, 448 p. —
Cet ouvrage comprend de nombreuses recettes collectées sur le massif forestier de Paimpont.
- escalopes Viviane sur canapés à la mode de l’auberge des Forges de Paimpont (p.92)
- manchons Brocéliande (p. 96)
- fricassée de marcassins à la mode de Paimpont (p. 99)
- poulet Brocéliande aux cèpes (p. 105)
- lapin Brocéliande (p. 113)
- fonds d’artichauts Brocéliande (p. 272)
- cèpes à la crème à la mode de Paimpont (p. 303)
- gâteau de Saint-Méen-le-Grand (p. 356)
- île flottante, inventée par Léontine Grégoire de Paimpont (p. 358)
« La galette de byeu nä de cez nous »
En 1984, Simone Morand donne une version en gallo de la recette de la galette au blé noir dans un article de la revue de l’Écomusée de Montfort.— MORAND, Simone et MONVOISIN, Bertrand, « Le "byeu na" de nos aïeux ou la petite histoire du sarrasin », Glanes en pays pourpré, Vol. 8, 1984, p. 26-34, Voir en ligne. —
La galette d’Automne « Brocéliande »
Dans un ouvrage sur les galettes bretonnes paru en 1991, Simone Morand mentionne une recette de la région de Paimpont, la galette d’Automne « Brocéliande ». Lui a-t-elle été transmise par M. Henri David, minotier à Plélan
qui figure dans les Remerciements
en fin d’ouvrage ? — MORAND, Simone, Galettes et crêpes en Bretagne, Châteaulin, Editions Jos, 1991, 31 p.
[page 22] —
La fricassée de Montfort à l’ancienne
En 1991, Simone Morand inclut une recette de Montfort-sur-Meu dans un ouvrage sur la cuisine populaire Bretonne.— MORAND, Simone, Cuisine populaire de Bretagne, Châteaulin, Editions Jos, 1991, 31 p. —
Noisettes de cerf « Brocéliande »
En 1996, elle intègre une recette de Noisettes de cerf « Brocéliande à un recueil sur la cuisine médiévale et rennaissante.— MORAND, Simone, Cuisine du temps jadis : Moyen Âge et Renaissance, Rennes, Ouest-France, 1996, 31 p. [page 16] —
1971 — Brocéliande de mes songes
En 1971, Simone Morand adresse un manuscrit de 21 pages dactylographiées aux Presses Universitaires de Bretagne qui lui opposent un refus de publication. — MORAND, Simone, « Brocéliande de mes songes", lettres de refus de publication des Presses universitaires de Bretagne », 1971, 21 p., Voir en ligne. —
1977 — La Gallésie en Fête
La création de la Godinette
En 1976 débutent les fêtes de Monterfil créées par André Ronceray et animées pour l’organisation musicale par les deux sonneurs, Jean Baron et Christian Anneix. Simone Morand, travaillant à l’époque au Musée départemental breton de Quimper, est invitée pour présider le jury des concours de soupe et de cidre. C’est à cette occasion qu’elle invente en 1977 un apéritif baptisé la « Godinette » (la godinette est à la fois une ancienne danse du pays rennais et une chanson gaillarde).
Une année j’ai invité Simone Morand, comme jury. Cette grande prêtresse des traditions bretonnes, se mit à contempler notre fête et elle me suggéra de remplacer notre sangria par un apéritif plus local, avec des produits du pays. Elle avait imaginé un apéritif qu’elle nommait Godinette (du nom d’une chanson ... ), elle mettait du gros plant, de la goutte et divers morceaux de fruits avec en majorité des petits morceaux de pommes. Venant souvent déjeuner chez nous à Montfort, un jour elle est arrivée avec sa Godinette et nous donna sa recette.
Simone Morand a raconté l’histoire de la création de la Godinette dans une interview radiophonique.— MORAND, Simone, « Interview de Simone Morand sur la godinette », sans date, Voir en ligne. —
Pas totalement satisfait de la recette d’origine, André Ronceray élabore une nouvelle version de la Godinette, lancée lors de l’édition de 1980 de la Gallésie en Fête et devenue depuis la recette de référence.
Le goût n’était pas très convaincant... mais le nom nous avait tout de suite plu. Aussi l’hiver suivant, j’ai refait sa recette chez moi et mis toutes sortes d’ingrédients, des pommes, des poires ... ce n’était toujours pas génial. Nous étions en 1980, la fête de Musique Gallèse ayant lieu fin juin, c’est donc par hasard qu’à la Chicane à Monterfil, chez Francis Thomas, avec Henri Mesnil, je mis des fruits de saison : mais uniquement des fraises et quelques framboises ... J’avais juste pris le soin de noter les proportions au cas où ... J’avais mis le tout dans un charnier qui ne servait plus ... et voilà un recyclage ! Le succès fut immédiat.
La Chicanouse
En 1977, Simone Morand compose une chanson intitulée La Chicanouse pour les fêtes de Monterfil 1. Le titre de la chanson est une allusion à la ferme de la Chicane où se tenaient les premières éditions de la Gallésie en Fête.— MORAND, Simone, « La Chicanouse », Monterfil, 1977, 3 p., Voir en ligne. —
1980-1984 — La directrice de l’Écomusée de Montfort
Les trois protagonistes de cette création se nomment M. d’Agon de Lacontrie, directeur des Affaires culturelles bretonnes, André Ronceray, à l’origine des fêtes de la Gallésie à Monterfil et Simone Morand. Il convient d’ajouter qu’en 1976, le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing octroie à la Bretagne, une charte culturelle destinée à donner un nouvel élan à la culture bretonne.
C’est à l’occasion de la fête de Monterfil, en 1978, qu’André Ronceray, d’Agon de Lacontrie et Simone Morand, qu’il connaît aussi, vont se rencontrer autour d’une Godinette, dans la ferme du haut de la Chicane. Le directeur des affaires culturelles leur fait part des possibilités nouvelles résultant de la signature de la charte et de l’attribution de subventions pour des projets dignes d’intérêt. André Ronceray qui réside alors à Montfort-sur-Meu, à une dizaine de kilomètres à peine, pense que cette opportunité tomberait à pic afin de pouvoir sauvegarder une tour du XIVe siècle menaçant ruine dans le centre de Montfort. Simone Morand, elle, parle d’un projet qu’elle caresse depuis longtemps et souhaite pouvoir développer : créer un musée du costume dans la région. Ces deux suggestions portent en elles, en les examinant de plus près, une certaine résonance, une complémentarité qui pousse André Ronceray à dire : « Mais pourquoi ne ferait-on pas tout cela à Montfort ? »
Les trois parties s’accordent autour d’un projet d’Écomusée à Montfort-sur-Meu. Simone Morand quitte Quimper pour Montfort en juin 1979 et emménage dans la rue de la Saulnerie. C’est une nouvelle association, l’Association culturelle de l’Écomusée de Montfort, sous la présidence d’André Ronceray et avec l’appui de la mairie, qui prend les rênes de l’Écomusée. Simone Morand en devient la directrice en mars 1980.
Durant quatre années à la direction de l’Écomusée de Montfort, elle multiplie expositions et activités culturelles. — MORAND, Simone, « Activités de l’Eco-musée (Années 80,81,82) et patrimoine », Glanes en pays pourpré, Vol. 3, 1983, p. 19-22, Voir en ligne. —
Les expositions
Simone Morand est à l’origine de la constitution des premières collections de l’Écomusée. De 1980 à 1983, elle réalise de nombreuses expositions parmi lesquelles :
- Mars 1980 — Cent ans de costumes du département d’Ille-et-Vilaine
Cette première exposition de l’Écomusée est en grande partie élaborée avec des costumes de la collection Morand, complétées par des prêts de quelques familles montfortaises 2.
- 1980-1982 — La crèche de Noël
Entre 1980 et 1982, une crèche de Noël composée d’un nombre toujours croissant de personnages en costumes traditionnels de la région ou issus de la tradition légendaire des chevaliers de la Table ronde est exposée. Quand on lui pose la question sur le choix des personnages, elle répond : parce que les bois de Montfort sont des lambeaux de la forêt de Brocéliande et que Montfort se situe dans ce roman
. — MARTIN, Christian, Simone Morand, La culture bretonne en héritage, 244, Editions Coop Breizh, 2012.
[pages 104-105] —
- Décembre 1980 - Janvier 1981 — Poupées et jouets anciens
En 1980, Simone Morand se lance avec André Ronceray dans la confection de poupées habillées en costume traditionnel du pays de Montfort. Cette collection de poupées est visible de décembre 1980 à janvier 1981.
Cette exposition connait un certain succès. Elle est exposée à la Maison du Champs de Mars à Rennes puis à l’hôtel international PLM Saint-Jacques de Paris et à la Maison de Bretagne dans le cadre de « l’Opération Bretagne » .— MORAND, Simone, « L’Ecomusée à Paris », Glanes en pays pourpré, Vol. 2, sans date, Voir en ligne. —
- Juillet à octobre 1983 — Costumes Glazig et Bigouden
Une exposition réalisée par Simone Morand à l’occasion de la sortie de son livre éponyme.— MORAND, Simone, Histoire du costume Glazig et Bigouden.., Chateaugiron, Y. Salmon, 1983, 120 p. —
- Jouets buissonniers
Simone est à l’origine, avec Raymond Lecrocq, d’une autre exposition permanente consacrée aux jouets buissonniers, ceux que confectionnaient, à partir de matériaux naturels, les enfants de la campagne. La musique et la chanson ne sont pas oubliées. Des chanteurs, instrumentistes et poètes participent aussi à l’animation de l’Écomusée.
Activités culturelles
- 1982 — Les journées du livre de Montfort
Les premières Journées du livre de Montfort ont lieu en février 1982 à l’initiative de Simone Morand. La seconde édition se déroule les 12 et 13 février 1983.— RONCERAY, André, « Les journées du livre », Glanes en pays pourpré, Vol. 3, 1983, p. 5-6, Voir en ligne. —
1983 — Une incursion dans le conte
Le gars Jean
Le gars Jean est un conte du pays de Montfort, recueilli et dit par Simone Morand.— MORAND, Simone, « Le gars jean », 1983, 1 p., Voir en ligne. —
Il est mis en scène par J.-C. Duchêne en 1983 avec la participation de la commission « Littérature Orale et Tradition » de l’Écomusée de Montfort, le Club de bricolage de Montfort et des acteurs amateurs de Montfort et de Monterfil. Le diaporama de la mise en scène du conte est projeté à l’Écomusée.— COMITÉ DE RÉDACTION DE GLANES EN PAYS POURPRÉ, « Informations », Glanes en pays pourpré, Vol. 5, 1983, p. 25. —
Noël pour Marie-Cinthe
La même année, Simone Morand publie un conte illustré par Chantal Dislaire 3 dans la revue de l’Écomusée.— MORAND, Simone et DISLAIRE, Chantal, « Noël pour Marie-Cinthe », Glanes en pays pourpré, Vol. 5, 1983, p. 1-9, Voir en ligne. —
1984 — Le départ de Montfort
Simone Morand quitte l’Écomusée de Montfort au début de l’année 1984. Elle a contribué à mettre à l’honneur le patrimoine gallo et à le rendre accessible au plus grand nombre. Mais elle n’a pas la satisfaction de voir transférer son œuvre dans la tour du Papegaut.
Pendant deux ans, Madame S. Morand a été la directrice, ô combien active de l’Écomusée. Elle a contribué pour une très large part à son renom dans toute la Bretagne et même au delà. Elle vient manifester son intention de réduire des activités particulièrement épuisantes, car toujours pleine d’allant, elle n’a certes pas ménagé ses forces créatrices et c’est beaucoup grâce à son travail que Montfort devient peu à peu un pôle d’attraction pour ceux qu’intéressent le pays Gallo, ses coutumes, ses costumes, sa gastronomie, sa littérature... etc.
1984-2001 — Dernières années
À partir de 1984, Simone Morand revient vivre à Rennes, au 14 de la rue Vasselot 4. Elle consacre son temps aux deux passions de sa vie ; elle donne des cours de musique à son domicile et continue à publier des ouvrages sur la cuisine bretonne 5.
Le 28 septembre 1996, la « veyette Simone Morand » est inaugurée en sa présence par Jean-Louis Tourenne, maire de La Mézière (Ille-et-Vilaine).
Simone Morand décède à Saint-Malo le 26 décembre 2001. Après une cérémonie religieuse à l’église Toussaint de Rennes, elle est inhumée à Domloup (Ille-et-Vilaine) dans la chapelle funéraire de sa belle-famille. — KLEIN, Philippe, « Histoire(s) - Simone Morand », 2015, Voir en ligne. —
2002 -2017 — Hommages posthumes
La mémoire de Simone Morand est célébrée par plusieurs communes d’Ille-et-Vilaine.
- Le 7 octobre 2002, la ville de Rennes donne son nom à un square situé à l’emplacement de l’ancien magasin Leclerc, rue de Lorient, à proximité de la jonction avec le boulevard Marbeuf. — WIKIRENNES, « Square Simone Morand », 2021, Voir en ligne. —
- Le 14 avril 2013, un hommage lui est rendu à la médiathèque de Domloup.— MAIRIE DE DOMLOUP, « Simone Morand s’installe à Domloup », "DOMLOUP AMI" (Actualité Municipale et Information), 2013, Voir en ligne. —
En 2010, l’Association des Amis de Simone Morand 6 est créée dans le but de mettre son œuvre en valeur dans les domaines de la musique, des costumes traditionnels et du patrimoine culinaire de la Bretagne. Elle organise de nombreux événements parmi lesquels :
- Le 22 octobre 2014, une journée d’hommage pour le centenaire de sa naissance.— LES AMIS DE SIMONE MORAND, « Le samedi 22 octobre 2014 - Centenaire de Simone Morand - Rennes », 2014, Voir en ligne. —
- Le 4 février 2017, l’apposition d’une plaque commémorative au 14 rue Vasselot, ancienne adresse de Simone Morand. — ANONYME, « Rennes. Une plaque pour honorer la mémoire de Simone Morand », Ouest-France, 14/02, Rennes, 2017, Voir en ligne. —