Les tanneries de Montfort au 19e siècle
Profitant de l’essor de l’industrie du cuir en Bretagne au milieu du 19e siècle, des tanneurs se sont regroupés dans le faubourg de Coulon à Montort-sur-Meu. Leur activité est attestée de 1809 à 1966.
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Profitant de l’essor de l’industrie du cuir en Bretagne au milieu du 19e siècle, des tanneurs se sont regroupés dans le faubourg de Coulon à Montort-sur-Meu. Leur activité est attestée de 1809 à 1966.
Simone Morand (1914-2001) participe au renouveau de la culture de Haute-Bretagne d’après-guerre. Principalement reconnue pour ses collectes de chansons populaires et de recettes de cuisine traditionnelle, elle est aussi la créatrice de la « Godinette », boisson inventée lors des Fêtes Gallèses de Monterfil a la fin des années 1970. Simone Morand est directrice de l’Écomusée de Montfort-sur-Meu de 1980 à 1984.
En 1619, Augustin Du Paz est le premier à écrire une généalogie de la famille de Montauban. Elle fait des Montauban une branche cadette des Rohan. Cette version est reprise par la plupart des historiens.
En 1895, l’historien Arthur de La Borderie conteste vivement cette origine. Il présente une généalogie qui prend naissance dans la famille de Gaël-Montfort.
De nos jours, l’origine des Montauban fait toujours polémique parmi les historiens.
À la fin du 11e siècle, Raoul de Gaël est seigneur de Gaël et de Montfort dans l’évêché d’Alet. La seigneurie couvre une quarantaine de paroisses. En 1066, Raoul rejoint Guillaume de Normandie lors de sa conquête de l’Angleterre. Après 1069, il reçoit les comtés d’Est-Anglie. En 1075, il se révolte contre le roi Guillaume le Conquérant. Il bâtit le château de Montfort (aujourd’hui Montfort-sur-Meu) dont il prend le nom. Il meurt avec son fils lors de la première croisade, entre 1097 et 1099.
Le prieuré Saint-Samson de Telhouët a été doté de nombreuses terres par Raoul II de Gaël en 1124. Aux 16e, 17e et 18e siècles, la prieure possède des droits de haute, moyenne et basse justice, avec juridiction, en sept fiefs ou bailliages répartis sur les paroisses de Paimpont, Saint-Gonlay, Saint-Maugan, Iffendic, Montfort, Bédée, Irodouër, Concoret, Gaël, Montauban et Boisgervilly.
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La légende de la pierre de Coulon, publiée pour la première fois en 1850, a fait l’objet de plusieurs versions.
Le site mégalithique du Grès Saint-Méen, situé en forêt de Montfort, sur la commune de Talensac, est à l’origine de légendes publiées à partir du 19e siècle.
Édouard Vigoland est l’auteur de la légende du Chêne au Vendeur. Les jeunes gens de Coulon en Montfort-sur-Meu, passant outre l’interdiction par les moines de festoyer au pied de l’arbre, sont emportés par l’enchantement d’un joueur de hautbois maléfique.
Dans un épisode tiré de la Vita judicaelis, Judicäel, roi de Domnonée au 7e siècle, aide un lépreux à traverser une rivière en crue. Après avoir été déposé de l’autre côté de la rivière, ce dernier apparait au souverain breton sous la forme du Christ et lui promet la vie éternelle.
Le miracle de la cane de Montfort est attesté depuis la fin du 15e siècle par des procès-verbaux ainsi que par une importante bibliographie. L’examen de ces documents révèle une origine mythique derrière la christianisation de la légende par le clergé local.
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La Croix Robert est un conte publié par l’abbé Oresve en 1858, dans lequel un musicien est poursuivi par des loups dans le bois de Coulon près de Montfort-sur-Meu.
Tu ris, tu ris, bergère est une chanson collectée à Montfort par Adolphe Orain le 22 septembre 1869.
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L’if de la Croix-Huchard à Montfort-sur-Meu est classé dans la catégorie Bel arbre.
Un cormier ou sorbier domestique (Sorbus domestica) de Montfort est répertorié en tant qu’Arbre remarquable. Le cormier du Lestou en Iffendic est quant à lui classé dans la catégorie Bel arbre.
Le chêne au Vendeur était situé dans le bois de Coulon près de Montfort-sur-Meu. Cet arbre exceptionnel, associé à une légende, a été maintes fois mentionné avant d’être abattu en 1967.
La présence du loup en forêt de Paimpont au 19e siècle est attestée par de nombreux documents d’archives. La volonté institutionnelle de l’éradiquer, ainsi que la croissance démographique qui réduit son espace vital ne tardent pas à faire sentir leurs effets. Les loups encore nombreux vers 1800 ont disparu cent ans plus tard.
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Louis Boitte (1830-1906), grand prix de Rome en 1859 puis Architecte en chef du château de Fontainebleau à partir de 1877, est l’auteur de douze dessins réalisés à Montfort-sur-Meu durant l’été 1873.
Henri Saintin (1846-1899) est un peintre paysagiste dont l’œuvre est marquée par ses séjours en Bretagne. En 1881 et 1882, il réalise trois gravures et deux huiles sur toiles de la région de Montfort-sur-Meu.
Le dolmen de La Prise, situé en lisière du bois de Montfort est mentionné deux fois dans les années 1850. Absent de tous les inventaires archéologiques des 19e et 20e siècle, il est redécouvert en 1992 sous un amas de broussailles.
1850-1858 — Premières mentions
**1850 — Paul de la Bigne de Villeneuve
En 1850, un érudit rennais, Paul de la Bigne de Villeneuve (1813-1899), évoque les restes présumés d’un dolmen, dont les pierres ont été déplacées. au lieu-dit La Prise en Monfort. BIGNE DE (...)
Le menhir de Coulon en Montfort est mentionné à partir de 1850. Mutilé au cours de la fin du 19e ou du début du 20e siècle, il est aujourd’hui pratiquement ruiné.
Le menhir de la Pierre Longue de l’abbaye de Montfort est détruit dans les années 1850 pour empierrer la route de Montfort à la Chapelle-Thouarault. Ce menhir fait l’objet d’une légende écrite par Édouard Vigoland. Une partie du menhir, redécouverte en 1992 au Magois en Breteil, est dressée en bordure de la route de la Nouette.