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1795-1929

Les postes de garde du Domaine de Paimpont

Cet article traite des postes de garde du Domaine de Paimpont propriété des maîtres des Forges au cours du 19e siècle.

Les maisons de garde de la forêt de Paimpont

1801-1841

Un procès verbal de 1801 mentionne l’existence de sept postes de garde plus celui du garde général ou « surgarde » situé aux Forges.

Dans la forêt, les gardes sont logés aux lieux nommés Le Pas du Houx, Saint-Péran, Le Buisson, Haute-Forêt, Métairie-Neuve, Bonavin [Bon-Avis] et Minerai.. « Ces logements consistent en de très petites maisons ou cases au nombre de 10 plus ou moins éloignées les unes des autres » [...] A la Grande Forge : maison des propriétaires, office et cuisine des propriétaires, plusieurs petites maisons de forgerons et une petite étable, maison du Directeur, logements du cantinier et du surgarde, « maison de l´évêché ». Un fourneau et sa halle. La forge, la moulerie, affinerie et leur halle et deux halles à charbon. [...] .

procès-verbal d´expertise des forges dressé en septembre et octobre 1801 in LE LOUARN, Geneviève, « Usine métallurgique dite forges de Brécilien, puis forges de Paimpont. », 1982, Voir en ligne.

1841-1854 — La garderie au temps d’Étienne Formon

En 1854, à la mort du propriétaire du Domaine de Paimpont, Étienne de Formon, la forêt compte sept maisons de garde à laquelle il faut ajouter le poste des Forges soit huit postes au total.

Les sept maisons de garde et dépendances dont une en Saint Péran et les autres en Paimpont, évaluées 350 francs de revenu annuel. — 3Q 27 332 -13 juillet 1855 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Le Pas-du-Houx
  • La Fenderie
  • Les Forges
  • Haute-Forêt
  • Métairie-Neuve
  • Le Buisson
  • Bon-Avis
  • La Gelée

1854-1874 — La garderie au temps du duc d’Aumale

Au recensement de 1866, quatorze gardes sont comptabilisés sur la commune de Paimpont :

  • un dans le bourg 1
  • un à côté du bourg (La Gelée)
  • deux à Beauvais (Haute Forêt)
  • trois aux Forges (Haute Fenderie et Forges)
  • deux à Trédéal Trudo (Le Pas du Houx)
  • deux au Buisson
  • trois au Pertuis Néanti (Métairie Neuve)

— Recensement de 1866 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

En 1867, le Domaine de Paimpont est organisé en 12 séries d’une superficie moyenne de 500 hectares, elles-mêmes divisées en une vingtaine de coupes d’environ 25 hectares.

  • La Métairie Neuve (1ère série)
  • Baranton (2e)
  • Ville d’Aunet (3e)
  • La Cannée (4e)
  • Brécilien (5e)
  • La Lande (6e)
  • La Chêvre (7e)
  • Le Pas du Houx (8e)
  • Comper (9e)
  • La Croix Jalu (10e)
  • La Fontaine Boitard (11e)
  • Saint-Péran (12e)
Plan géométrique et topographique du Domaine de Paimpont
—  LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004. —
Beauchet, ingénieur géomètre 1867

Les maisons du Pas du Houx

Les maisons du Pas du Houx et les parcelles attenantes sont propriétés des Messieurs de Forges sur le cadastre de 1823. Leur date de construction est estimée limite 18e siècle 19e siècle dans l’inventaire des monuments historiques de 2002. —  QUILLIVIC, Claude, « Ferme, le Pas du Houx (Paimpont) », 2002, Voir en ligne. —

Maisons du Pas du Houx sur le cadastre de 1823

Ces maisons logent deux gardes forestiers et leurs familles. L’une d’elle est la résidence du garde général ou surgarde de la forêt de Brécilien à la fin du 18e siècle.

Les surgardes du Pas du Houx

  • Louis Legendre, surgarde, attesté entre 1794 et 1799 2
  • René Noël Ronceray, garde général, de 1809 à 1838 3
  • Julien Marie Radenac, garde général de 1841 à 1848 4

Les gardes du Pas du Houx

  • Dominique Pierre Delalande de 1794 à 1805 6
  • Simon Deron de 1796 à 1799 7
  • Mathurin Mahé en 1799 8
  • Charles Ramel en 1802 9
  • Hyacinthe Guyomard de 1821 à 1822 10
  • Mathurin Piot de 1823 à 1837 11

Maison de la Fenderie

Le plus ancien document en notre possession mentionnant une maison de garde à la Fenderie date de 1801.

À La Fenderie, un logement consistant en une petite maison avec une étable. —  procès-verbal d´expertise des forges dressé en septembre et octobre 1801 in LE LOUARN, Geneviève, « Usine métallurgique dite forges de Brécilien, puis forges de Paimpont. », 1982, Voir en ligne. —

La Fenderie sur le cadastre de 1823

Le poste est nommé Maison d’ahaut de la Fanderie sur le cadastre de 1823 puis prend le nom de Haute-Fenderie dans la seconde moitié du 19e siècle. Il devient le poste du garde général de 1875 à 1891.

La Haute-Fenderie en Paimpont dans les années 1980
Guy Larcher

Les gardes forestiers de la Fenderie

  • Savenay en 1805 12
  • Simon Deron en 1806 13
  • Claude Fontaine en 1819 14
  • Allain Tardivel en 1821 15
  • Joseph Perchais en 1826 16
  • Julien Coursier en 1828 17
  • Jean Chapon en 1835 18
  • Honoré Marie Camus en 1838 19
  • Constant Carillet en 1853 20

1875-1891 — le poste du garde général

De 1875 à 1891, le garde général - en l’occurrence Mathurin Névot - réside à la Haute-Fenderie.

Antérieurement à la construction du Pavillon par Mr Donatien Levesque, le garde général de l’époque demeurait au poste de la Fenderie, qui ensuite devint la maison du jardinier : le Pavillon étant construit et habité par la famille Donatien. De ce fait, la résidence du garde général fut fixée dans la cour des Forges, près de l’usine. Elle y restera jusqu’à la fin du Domaine. A l’époque de l’avènement des Levesque à Paimpont, le garde général en fonction était un Monsieur Névot Mathurin. Tout d’abord, il résidera au poste de la Fenderie, puis terminera sa carrière de garde général dans sa résidence des Forges. En retraite il séjournera avec sa femme au bourg de Paimpont.

GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002.

Maison des Forges

La maison de garde des Forges de Paimpont figure sur le cadastre de 1823. Sa date de construction est estimée limite 18e - 19e siècle dans l’inventaire des monuments historiques de 1982.

Les Forges sur le cadastre de 1823

L’édifice de conception traditionnelle ne s’en distingue pas moins de la plupart des maisons ou des fermes paimpontaises ; outre le statut de son occupant, la présence d’un étage, l’ordonnancement régulier de la façade à trois travées lui confèrent une réelle distinction à l’échelle locale. Les écuries complètent l’ensemble de qualité.

LE LOUARN, Geneviève, « Maison du garde général, les Forges (Paimpont) », 1982, Voir en ligne.
Maison du garde général et chapelle des Forges

Les gardes des Forges

  • Claude Fontaine de 1799 à 1822 21
  • Joseph Perchais de 1818 à 1821 22

1891-1929 — le poste du garde général

A partir de 1891 - et la construction du Pavillon par Donatien Levesque (1842-1908) - le poste du garde général est fixé aux Forges. Quatre gardes généraux y logent successivement :

  • Mathurin Nevot (à partir de 1891)
  • M. Bouvier (?)
  • M. Rozo (jusqu’à 1908)
  • M. Leroux (à partir de 1908)

—  GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002. —

Maison de Haute-Forêt

La maison de garde de Haute-Forêt est attestée depuis 1795. Elle est figurée sur le cadastre de 1823.

Haute-Forêt sur le cadastre de 1823

Elle fait l’objet de plusieurs cartes postales réalisées au début du 20e siècle.

Poste de garde de Haute-Forêt
Poste de garde de Haute-Forêt

Les gardes de Haute-Forêt

  • René Coursier ou Courcier de 1795 à 1805 23
  • Joseph Jallu de 1796 à 1802 24
  • Alexandre Morin en 1805 25
  • Jean Coric en 1816 et 1817 26
  • Mathurin Glais en 1820 et 1821 27
  • Ambroise Druet en 1821 28
  • M. Thion en 1827 29
  • Alain Tardivel en 1831 30
  • Mathurin Chevalier en 1850 31

La volière de Haute-Forêt

Vers 1880, Donatien Levesque aménage une volière au poste de Haute Forêt.

L’importance de la volière construite au poste de Haute-Forêt, et les soins apportés constamment à son entretien et à l’élevage des faisans, donnent à penser qu’un budget important y était consacré. Achetés à Paris, les premiers coqs et poules venaient du jardin d’acclimatation dont Donatien et Rogatien étaient sociétaires. Les voyages de Donatien en Angleterre nous font supposer qu’il a tenté d’imiter la pratique de chasse du faisan de haut-vol en Haute-Forêt à laquelle le relief se prêtait.

LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004. [page 123]

La volière est sous la responsabilité d’Amandine, épouse du garde de Haute-Forêt vers 1880. —  LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004. [page 206]. —

Poste de garde de Haute-Forêt

Maison de Métairie-Neuve

La maison forestière de Métairie-Neuve figure sur le cadastre de 1823. Sa date de construction est estimée du 18e siècle dans l’inventaire des monuments historiques de 1982. —  QUILLIVIC, Claude, « Ferme, la Métairie Neuve (Paimpont) », 1982, Voir en ligne. —

Métairie-Neuve sur le cadastre de 1823

Gardes de Métairie-Neuve

  • René Auguste Métayrie en 1796 32
  • Jean Coric en 1798 à 1804 33
  • Jule Fontaine de 1800 à 1810 34
  • Mathurin Perigault en 1815 35
  • Hyacinthe Guyomard en 1819 36
  • Mathurin Glais en 1821 37
  • Joseph Boetel en 1822 38
  • Gillouard en 1827 39
  • Guillaume Jonot en 1828 40
  • Hyacinthe Guyomard de 1828 à 1837 41
  • Jules Courcier en 1838 42
  • Joseph Glais en 1838 43
  • Jean Marie Leroux en 1854 44
Métairie-Neuve
Alain Bellido - 1980

Maison de la Gelée

La maison forestière de la Gelée figure sur le cadastre de 1823. Sa date de construction est estimée du 18e siècle dans l’inventaire des monuments historiques de 1982. —  QUILLIVIC, Claude, « Ferme, la Gelée (Paimpont) », 1982, Voir en ligne. —

La Gelée sur le cadastre de 1823

La maison de la Gelée n’héberge qu’un seul garde. —  GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002. —

Les gardes de la Gelée

  • Simon Deron en 1817 45
  • Mathurin Perrigault en 1821 46
  • Pierre Chevalier de 1847 à 1849 47

Maison du Buisson

La maison de garde du Buisson est attestée depuis 1797. Elle figure sur le cadastre de 1823. Les propriétaires des Forges possèdent les deux extrémités de la longère : la maison 170 avec les parcelles 169 et 176, la maison 194 avec la parcelle 196.

Le Buisson sur le cadastre de 1823

Les gardes du Buisson

  • Louis Barbier de 1797 à 1804 48
  • Alexis Guillotin de 1797 à 1804 49
  • Charles Ramel en 1806 50
  • Mathurin Legave de 1816 à 1820 51
  • Julien Lassais en 1821 52
  • Jean Marie Leroux de 1836 à 1849 53
  • Pierre Laumailler en 1856 54

Maison de Bon-Avis

La maison de garde de Bon-Avis figure sur le cadastre de 1823.

Bon-Avis sur le cadastre de 1823

Sa date de construction est estimée au 1er quart du 19e siècle dans l’inventaire des monuments historiques. —  PICHOT, Malo, « Ancienne maison de garde forestier (?), Bon Avis (Saint-Péran) », 2002, Voir en ligne. —

Gardes de Bon-Avis

  • Jean Rallé en 1797 55
  • Jacques Harel en 1797 56
  • Jules Fontaine en 1805 57
  • Julien Lelardeux en 1806 58
  • Dominique Pierre Delalande en 1806 59
  • Simon Deron en 1805 60
  • Désiré Druet en 1807 et de 1817 à 1819 61
  • M. Perigault en 1807 62
  • Jean Barbier en 1813 63
  • Mathurin Glais de 1814 à 1819 64
  • Jean Barbier de 1815 à 1817 65
  • Julien Marie Ronceray en 1836 et 1838 66
  • Mathurin Nevot en 1856 67
  • Armand Gernigon de 1923 à 1933 —  GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002. —

1875-1914 — La garderie au temps des Levesque

Louis Levesque devient propriétaire de la forêt de Paimpont en 1875 68.

Lors de l’achat de Brocéliande par Louis Levesque, il y avait un Garde Général, cinq brigadiers et neuf gardes, faisant un total de quinze. Sauf les postes de la Gelée et de Hergant où il n’y avait qu’un seul garde. Dans tous les autres postes, y habitaient deux gardes avec leurs familles, étroitement logés, il faut en convenir !

GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002.

En 1875, la forêt compte huit postes de garde auquels il faut ajouter le poste du garde général basé à la Haute-Fenderie 69.

  • Haute-Forêt (deux gardes)
  • Métairie-Neuve (deux gardes)
  • Le Pas-du-Houx (deux gardes)
  • Le Buisson (deux gardes)
  • Bon-Avis (deux gardes)
  • Les Forges (deux gardes)
  • Ergand (un garde)
  • La Gelée (un garde)
  • La Fenderie (garde général)

Louis Auguste tient à mettre à la disposition de ses gardes des maisons spacieuses, comme celle qui existe aujourd’hui en Haute-Forêt. Localisées dans chaque triage, elles étaient composées de trois pièces principales avec une cheminée ornée d’une plaque au motif des deux L entrelacés, d’une porcherie, d’un four à pain, d’un grenier et d’un jardin potager.

LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004. [page 164]<
Plaque du Domaine de Paimpont

Maison d’Ergand

Ergand ne semble pas avoir été une maison de garde avant la fin du 19e siècle et l’achat de la forêt par Louis Levesque.

Au recensement de 1821, comme sur le cadastre de 1823, aucun garde forestier n’est mentionné à Ergand. En 1794, un garde est mentionné à la Ville Danet sans que le lieu ne soit précisé 70.

Ergand sur le cadastre de 1823

La date de construction de la maison de garde d’Ergand est estimée du 19e siècle dans l’inventaire des monuments historiques de 1982. —  QUILLIVIC, Claude, « Alignement de maisons, Ergand (Paimpont) », 1982, Voir en ligne. —

La réforme de la garderie par Donatien Levesque

Donatien Levesque fait construire deux nouveaux postes dans les années 1880, La Croix-Jallu et Roche-Plate, habités par les nouveaux gardes. Le nouveau maitre du domaine réduit les effectifs à dix gardes plus le garde général, soit un garde par poste.

Les plus âgés furent priés de se retirer, d’abandonner leur charge, en somme de prendre leur retraite. Il me souvient d’en avoir connu de ces vieux gardes, dont le père Parnier et le père Lemercier. Notes : A l’intérieur de chaque poste, chez les gardes les plus anciens, la photographie du Comte de Paris [le duc d’Aumale, propriétaire de 1854 à 1875] était encadrée et fixée au mur. Je m’en souviens très bien.

GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002.

Chaque poste possède un jardin et une pièce de terre d’une superficie allant de 75 ares à un hectare. Chaque garde peut posséder un troupeau limité à cinq mères-vaches avec un génisson.

Maison de la Croix- Jallu

Le poste de garde de la Croix-Jallu est construit par Donatien Levesque dans les années 1880.

Poste de garde de la Croix-Jallu

Maison de Roche-Plate

Dans les années 1880, Donatien Levesque fait construire le poste de garde de Roche-Plate.

En principe, un jeune garde débutant était nommé au poste de Roche-Plate. Poste de misère ! le nommait-on.

GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002.
Poste de garde de Roche-Plate

Bibliographie

GERNIGON, Armand, Mémoires et souvenirs d’un garde en forêt de Paimpont (1979), Amis de la Bibliothèque de Paimpont, 2002.

LEVESQUE, Jérôme, Les Levesque de la fin du XVIIe siècle à nos jours, Les Forges de Lanouée, 2004.

LE LOUARN, Geneviève, « Usine métallurgique dite forges de Brécilien, puis forges de Paimpont. », 1982, Voir en ligne.


↑ 1 • Ce garde ne fait peut-être pas partie du Domaine de Paimpont.

↑ 2 • Louis Legendre, surgarde, entre 1794 et 1799 :

  • en 1794

Beant ? Perrine, 41 ans, femme de Louis Joseph Legendre, sur-garde de la forêt —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1796

20 thermidor an 4 ; Legendre Jean, 40 ans, surgarde —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1798
    N° 1237 - Délivré un passeport au Cen. Louis Legendre, surgarde de Paimpont, dt. au Pas du houx, allant à —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —
  • en 1799

Registre des déclarations relatives aux conspirateurs : Du dix fructidor an sept, au secretariat de l’administration mple. du canton de Plelan, s’est presenté Michel Jean Lhotellier du village de Thellouet en Paimpont ; lequel a déclaré que le sept du present environ les onze heures du soir passant au lieu du Pas du houx, dte. commune, il apperçut beaucoup de lumière dans les maisons des nommés Mahé, Legendre et Deron, les tous gardes et surgarde au Pas du houx ; qu’il y entendit du bruit et apperçut deux hommes placés près la grange et d’autres qui causaient hautement auprès du four qui se trouve au bout du chemin qui conduit à Trudo ; qu’il fut si effrayé qu’il ne put appercevoir s’ils étaient armés ou pas. Est tout ce qu’il a dit scavoir et declaré ne scavoir signer. — L 1573 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 3 • René Noël Ronceray, garde général, de 1809 à 1838 :

  • en 1809

A Saint Péran, « Monsieur René Noël Rosceray, sur-garde de la forest âgé de trente quatre ans demeurant au Pas du houx » est le premier témoin de l’acte de naissance à « trois heures du soir » de René Dubois, de Louis, 35 ans, gard forestier et de Jeanne Barel ? — NMD in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1821

16 habitants en 2 ménages sont indiqués au recensement de 1821 au Lieu-dit : Pas du Houx. Le ménage 606 est celui de du garde général de la forêt de Brécilien Jean Noël Ronceray.

Ménage 606 : Ronceray René [3 livres] X Tastrie Perrine ; Propriétaires : Messieurs des forges. Enfants : Julien, Alexandre, Louis, Joseph (6 ans), Desirée, Anne, René ; Domestiques : Tastrie Perrine (mère) ; Berhault Jeanne ; NMD20:naissance de Félix René Ronceray le 30 janvier 1820 ; père : Monsieur René Jean Noël Ronceray, garde général de la forêt de Brecillien, 43 ans, qui signe comme un notable. — Recensement de1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1830

L’an 1830, le 21ème jour du mois de septembre, avant midi, Nous soussignés René Jean Noel Ronceray, garde général des forêts de Brécillien, commune de Paimpont, canton de Plélan, arrondissement de Montfort, département d’Ille et Vilaine, accompagné des sieurs Mathurin Piot, Julles Coursier et Ménager, gardes de la ditte forêt, ayant serment en justice et décorés de notre bandoulière, rapportons que par les plaintes qui nous ont été portées de la part de Messieurs Maudet et Métairie, négociants tanneurs à Montfort, et adjudicataires de toutes les écorces de la forêt de Brécillien depuis plusieurs années, nous avons appris ainsi que par d’autres personnes dignes de foi qu’une quantité assé considérable d’écorces leur avait été volée dans la coupe du Tertre près le village du Cannée et que les nommés Godefroi Allaire et Marie Jeanne Roland femme Lorencieux demeurant au Bout de Bas du village du Cannée en ont vendu plusieurs pochées à Monsieur Augustin Allaire négociant tanneur demeurant au Gué commune de Paimpont. — Dossier 28 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »  —

  • en 1836

Pierre Cotto, 26 ans, boucher au bourg de Plélan, déclare : Il y a environ deux ans, étant allé au Pas-du-houx chez le Sr. Ronceray, garde général de la foret de Paimpont [...] —  4U 27 36 Affaire Brenet contre les Forges in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1838

Décès de René Jean Noël Ronceray le 10 septembre 1838, garde général de la forêt de Brecilien, au Pas du houx, dont hérite sa femme Perrine Tatris, ménagère, comparante, en raison de leur contrat de mariage (17 avril 1815, Me Allaire) (moitié du mobilier inventorié le 1er octobre dernier, Me Joubaire), père de ...
Meubles : 3914,05 francs
Immeubles : le petite ferme de Perisac en Maxent affermée 180 francs. Reçu : 29,40 + 28,60 francs.
Le 9 février, la veuve paie 2,10 francs après prise en compte de leurs « reprises »...
—  4Q 340 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 4 • Julien Marie Radenac, garde général de 1841 à 1848 :

  • en 1848

Décès de Julien Marie Radenac le 13 mai 1848 au Pas du Houx, 40 ans, garde général de la forêt, fils de Vincent et d’Anne Marie Blanchard, né à Plugriffet (Morbihan), mari de Marie Françoise Blanchard, déclarante qui signe « Marie Blanchard », tutrice de Marie, Sainte, Julienne, Jeanne Marie, Françoise, Désirée Marie, Alexandrine, Rosalie : Meubles selon l’inventaire enregistré en septembre (Me Macé) (1518,75) et le compte de tutelle : 1958,70 francs.
Reçu : 2,45 francs.
—  3Q 326 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 5 • Dominique Hélaudais garde au Pas du Houx en 1789 :

[...] Dominique Helaudays, agé d’environ trente quatre ans, cy devant domestique et actuellement sergent et garde de la jurisdiction de Brecillien, demeurant avant son emprisonnement au Pas du Houx en Painpont. Interrogé d’où luy provient la bandolière qu’il a autour de luy ?

Repond qu’etant sorty de sa condition de commis [barré] de la commission des canneaux, il chercha quelqu’un qui luy procura du pain dont il manquoit depuis deux mois ; qu’il demeuroit dans la rue Vasselot depuis la sortie de sa place ; qu’il s’adressa à Monsieur le President de Cuillé qui luy dit sur la recommandation du Sr. Abbé de Corsin qu’il ne pouvoit luy donner autre place que celle de garde de la forest de Painpont ; qu’il l’adressa au Sieur Juguet, directeur des forges de Painpont, dont Mr. de Cuillé est actionnaire pour qu’il luy donna un mandement de garde ; qu’il s’y adressa et ledit Sr. Juguet luy donna un mandement, et peu de temps après s’est presenté devant le juge de Brécillien et y presta serment, et huit jours après on luy delivra la bandolière qu’il a autour de luy.

A.D.I.V. 2 B 1210 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016.

↑ 6 • Dominique Pierre Delalande de 1794 à 1805 :

  • en 1797

Mathurin Pongerard, fils de Grégoire. Beignon ou Paimpont. Le 19 nivose an 5, revenant chercher son veau entre les mains du garde, Dominique Pierre Delalande, du Pas-du-Houx, dans le canton du Tissidot ? en Beignon, taille de 3 ans, il lui dit "qu’il n’avait point pryé toust cest pastres de venir après moi", quand alors qu’il menait une vache en séquestre et s’adressait aux "pastres qui étaient à garder leur bétaille dans l’attellier où la hache y est pour mettre en charbon", "plus d’une douzaine de pastres sont venus fondre" sur lui, l’un deux lui ayant donné un coup de baton sur le bras pour qu’il lache la vache ("qui avait une souetté bouchée"). — 3U 2 12 nivose an V in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • de 1794 à 1798

Delalande, Pierre Dominique, garde au Pas du houx (an 2, 4, 6, 10) —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1803

Transaction passée entre Pierre Delalande, garde forestier au Pas du houx, Pierre Hue, boulanger au Pont Breton en Plélan d’une part, et Louis Bigot d’autre part, bûcheron, suite aux excès commis sur son fils Mathurin Bigot et à l’instance commencée à la police correctionnelle du tribunal de Montfort le 22 de ce mois : les premiers s’engagent, contre l’extinction de cette instance, à verser 75 francs ainsi que les frais judiciaires estimés à 36 francs et encore les frais médicaux s’élevant à 93 francs. Il signe « leuibicot ». — 4E 21 38 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Jugement le 28 thermidor an 12, après l’audition de cinq témoins à la requête du demandeur, après les huit témoins à la requête du défendeur le 8, Pierre Lefeuvre, cloutier à Thelouet, est condamné à rendre la chienne réclamée par Louis Josset, cultivateur à Trédéal : 9. Dominique Pierre Delalande, 46 ans, garde forestier au Pas du houx, déclare "qu’en passant avec Charles Ramel, son camarade, il a vu différentes fois sans pouvoir se rappeller les epoques si ce n’est qu’il croit que c’etait dans le Carême dernier la chienne de Louis Josset à la porte et dans les maisons de Pierre Lefeuvre et de Julien Desbois à Thelouet ; qu’ayant dit à Desbois ’Voila la chienne de Josset !", Desbois lui repondit ’Vous pouvez l’emmener, elle est là depuis quelques temps !" ; qu’il essaya en consequence de l’emmener, mais qu’elle ne voulait pas le suivre ; ajoute qu’allant un jour à Saint Perran et passant sur la petite chaussée du Pas du houx, il vit et reconnut dans les Nouilles Pierre Lefeuvre qui chassait avec la chienne de Louis Josset sans pouvoir encore se rappeller l’epoque". — 4U 27 3 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1805

Nomination d’un subrogé tuteur aux mineurs de feue Anne Perrot et de Dominique Pierre Delalande, garde forestier au Pas du Houx,[...] — 4U 27 4 - 395 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 7 • Simon Deron de 1796 à 1799 :

  • en 1796

L’administration ayant d’abord pris lecture d’une missive du Cen. Nicolle directeur des forges de Brecillien en datte du 17 floréal, lui présentant le nommé Simon Dérond, pour garde forest ; elle a résolu de lui répondre que n’ayant pu se procurer sur ledit Dérond tous les renseignements qu’elle pouvait désirer, elle s’en réferait totalement à lui, et qu’elle accorderait son assentiment audit postulant, s’il pouvait lui répondre des vertus civiques et morales du sujet qu’il lui présentait. Le 18 prairial an 4, après divers attendus, l’administration nomme le citoyen Derond, natif d’Iffendic « garde conservateur de ladite forest de Brecillien au poste du Pas du houx » ; il prête serment et signe. — L 1573 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1797

Deron, Simon Pierre Marie garde de la forêt de Brécilien au Pas du houx. 28 fructidor an 5, 11 h., décl. 4 vend. Tire le billet 152 : maréchal à Iffendic, aucun motif allégué, 1,733 m.père signe ; garde de la forêt de Brécilien au Pas du houx. —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1798

N° 1243 - Délivré un passeport au Cen. Simon Deron, garde du Pas du houx en Paimpont, allt. à Rennes —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1799
    N° 2320 - Délivré un passeport au Cen. Simon Deron, garde forestier dt. au Pas du houx, allant à Rennes —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 8 • Mahé en 1794 et 1799 :

  • en 1794

14 prairial an 2 ; Mahé Mathurin, 29 ans, garde de la forêt, signe
14 prairial an 2
—  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1799

Registre des déclarations relatives aux conspirateurs : Du dix fructidor an sept, au secretariat de l’administration mple. du canton de Plelan, s’est presenté Michel Jean Lhotellier du village de Thellouet en Paimpont ; lequel a déclaré que le sept du present environ les onze heures du soir passant au lieu du Pas du houx, dte. commune, il apperçut beaucoup de lumière dans les maisons des nommés Mahé, Legendre et Deron, les tous gardes et surgarde au Pas du houx ; qu’il y entendit du bruit et apperçut deux hommes placés près la grange et d’autres qui causaient hautement auprès du four qui se trouve au bout du chemin qui conduit à Trudo ; qu’il fut si effrayé qu’il ne put appercevoir s’ils étaient armés ou pas. Est tout ce qu’il a dit scavoir et declaré ne scavoir signer. — L 1573 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 9 • Charles Ramel en 1802 :

  • en 1802

Charles Ramel, garde forestier au Pas du houx le 8 messidor an 10. —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 10 • Hyacinthe Guyomard de 1821 à 1822 :

  • en 1821

16 habitants en 2 ménages sont indiqués au recensement de 1821 au Lieu-dit : Pas du Houx.Le ménage 607 est celui de Hyacinthe Guyomard, sans que sa profession ne soit indiquée.

Ménage 607 : Guyomard Hyacinthe [3 livres] X Laperche Perrine ; Propriétaires : Messieurs des forges. Enfants : Anne (3 ans), Jeanne ; Domestiques : Leblin Jeanne — Recensement de 1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Hyacinthe Guyomard, garde forestier au Pas du Houx le 22 janvier 1821. — ADIV 3Q 27 310 - 1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1822

Guyomard Hyacinthe, garde forestier au Pas du Houx, voisin et ami, signe — ADIV 3Q 27 310- 1822 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 11 • Mathurin Piot de 1823 à 1837 :

  • en 1823

Piot Mathurin, garde forestier au Pas du Houx — Cadastre de 1823 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1827

Joseph Soquet, laboureur au Cannée, reçoit 400 francs en pièces de six livres de Mathurin Piot, garde au Pas du Houx en raison de l’acte notarié du 3 décembre 1826 (Me Vallée, Paimpont). Il ne signe pas. — ADIV 4E 21 50 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1828

Mathurin Piot, garde forestier ; 415 francs et 21 de revenu (un peu de fortune) —  3Q 446-447 Trudo in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1830

L’an 1830, le 21ème jour du mois de septembre, avant midi, Nous soussignés René Jean Noel Ronceray, garde général des forêts de Brécillien, commune de Paimpont, canton de Plélan, arrondissement de Montfort, département d’Ille et Vilaine, accompagné des sieurs Mathurin Piot, Julles Coursier et Ménager, gardes de la ditte forêt, ayant serment en justice et décorés de notre bandoulière, rapportons que par les plaintes qui nous ont été portées de la part de Messieurs Maudet et Métairie, négociants tanneurs à Montfort, et adjudicataires de toutes les écorces de la forêt de Brécillien depuis plusieurs années, nous avons appris ainsi que par d’autres personnes dignes de foi qu’une quantité assé considérable d’écorces leur avait été volée dans la coupe du Tertre près le village du Cannée et que les nommés Godefroi Allaire et Marie Jeanne Roland femme Lorencieux demeurant au Bout de Bas du village du Cannée en ont vendu plusieurs pochées à Monsieur Augustin Allaire négociant tanneur demeurant au Gué commune de Paimpont. — Dossier 28 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »  —

  • en 1832

Piot Mathurin, garde forestier au Pas du houx, mari de Desirée Soquet. — ADIV 4U 27 32 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1837

Mathurin Piot, 45 ans, garde forestier au Pas du houx, déclare : « Depuis longtemps, je m’appercevais qu’il était coupé du bois dans la forêt de Paimpont et je pris des informations pour connaître les auteurs de ces contraventions, et il y a environ deux mois qu’on vint me dénoncer les frères Broussais comme venant de couper une certaine quantité de bois qu’ils avaient laissé sur le lieu. Je m’y rendis et saisi quelques jours après ce bois que personne n’était venu enlever. ». —  3Q 320 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 12 • Savenay en 1805 :

  • en 1805

Savenay, garde forestier à la Fenderie — État des dettes actives et passives de Joseph Joubinaux à son décès le 1er ventôse an 13 (4E 10694) in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 13 • Simon Deron en 1806 :

  • en 1806

Les gardes Claude Fontaine et Simon Deron, "demeurant séparément aux Forges et à la Fenderie en Paimpont" en 1806. —  TIGIER, Hervé, Mauvais coups et Coups du sort de Paimpont et du canton de Plélan au Tribunal de Montfort, Auto-édition, Paimpont, 2012, Voir en ligne. [page 71] —

↑ 14 • Claude Fontaine en 1819 :

  • en 1819

Claude Fontaine, garde de la forêt de Paimpont à la Fanderie afferme à Pierre Brien et Marie Jeanne Houssai, laboureur au Château du bois, pour six années commençant à la Saint Michel « à titre de moitié de tous grains et fruits, ceux du jardin excepté, la semence fournie par moitié ... quant’aux fruits le bailleur les fera prendre sur les lieux à ses frais ... les preneurs jouiront privativement des forrières qu’ils ont defrichées et defricheront en fournissant chaque année deux decalitres de pommes de terre au bailleur ... les maisons couvertes en paille seront entretenues locativement par les preneurs ... les fruits et grains pouront produire et valloir chaque année la somme de cinquante francs ». : « une maison, deux jardins et quatre quantités et pièces de terre labourable le tout dans un tenant situé audit lieu du Château du bois ». le 29 novembre 1819. — ADIV 4E 21 47 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 15 • Allain Tardivel en 1821 :

  • en 1821

Tardivel Allain, garde forestier à la Fanderie et Joseph Perchais garde forestier mari de Marie Chevalier, femme de Claude Fontaine, décédée à la Fanderie le 22 janvier 1821. — ADIV 3Q 27 310 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 16 • Joseph Perchais en 1826 :

  • en 1826

Joseph Perchais, 49 ans, garde forestier à la Fanderie en Paimpont le 25 février 1826. — ADIV 2U 574 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 17 • Julien Coursier en 1828 :

  • Le 29 septembre 1806, Jules Courcier prête serment en tant que garde forestier

Devant le tribunal de Montfort, serment de Jules Courcier, 27 ans, ex-maréchal des logis au 9e régiment de dragons, originaire de Paimpont, suite à la commission donnée le 29 août par les propriétaires des forges et forêt de Brecillien. — ADIV 3U 2 3001 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1828 il est garde à la Fenderie

Coursier Julien, garde forestier à la Fenderie, mari de Marie Berson, cousine germaine. — ADIV 4U 27 28 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 18 • Jean Chapon en 1835 :

  • en 1835

Décès de Jules Fontaine le 28 août 1835 dont hérite sa nièce, Victoire Chemin, femme de Jean Chapon, garde à la Fenderie, déclarant « a dit ne pouvoir signer » : 66,80 francs de meubles. — ADIV 4U 27 36 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 19 • Honoré Marie Camus en 1838 :

  • en 1838

Honoré Marie Camus et Jeanne Marie Potier, sa femme, garde forestier à la Fendrie — ADIV 4E 21 54 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 20 • Constant Carillet en 1853 :

  • en 1853

Rosalie femme de Constant Carillet, garde forestier à la Fenderie déclarant en 1853 — ADIV 3Q 326 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 21 • Claude Fontaine de 1799 à 1822 :

  • en janvier 1799

Claude Fontaine, 51 ans, garde forestier, aux forges, évalue le mobilier 1200 francs. — ADIV L 4511 31 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1821

Le ménage 7 du recensement de 1821 aux Forges est celui de Claude Fontaine

Ménage 7 en 1821 : Fontaine Claude [12 sols] ; Propriétaires : ? ; Domestiques : Merel Mathurine — Recensement de 1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1821

Claude Fontaine, garde forestier aux Forges le 22 janvier 1821. — ADIV 3Q 27 31 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1822
    Fontaine Claude, garde forestier aux Forges, — ADIV 4U 27 22 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 22 • Joseph Perchais de 1818 à 1821 :

  • en 1818

Jean François Demolon, marchand de bois, demeurant bas des Lices, adjudicataire de la coupe numéro 9 du bois de la Moutte, présente pour qu’il prête serment comme facteur et garde de vente de la coupe, Joseph Louis Perchais, garde de la forêt de Paimpont demeurant aux forges de Paimpont. — 4U 27 18 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 23 • René Coursier ou Courcier de 1795 à 1805 :

  • en 1795

01 vendémiaire an 4 ; Coursier René, 43 ans, garde de la forêt à Haute Forêt —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1796

Procès-verbal du 21 frimaire an 5 par Joseph Jallu et Renée Courcier gardes à Haute-Forêt au canton de Branhagot, taille de 6 ans, "dont une grande partie des seppées n’ont pas quatre pieds de hauteur et qui ne seraient pas defansable de la dent des bestiaux mesme à neuf ans le nombre de vingt sept pièces de betails boeuf vache et genisse ... à l’abandon sans patre exceptés les bestiaux d’Eutrope Gandon qui paturaient en présence de sa soeur...". Joseph Danion : deux vaches et trois génisses. (homonymie à vérifier). — L 3339 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1796

André Hervé, et son fils, au Vaux Bossard. Concoret. Selon le procès-verbal du 10 nivose an V de Joseph Jallu et René Courcier, gardes à Haute-Forêt, il leur tient tête avec insolence et mépris, se vantant d’avoir « foutust le tour à bien d’autres gardes et qu’il l’avait fait jusqu’à cinq ensembles même en présence du surgarde » et assurant qu’ils ne l’empêcheraient pas de continuer à éterper, que ce n’était que de la lande, ce sur quoi les gardes rétorquent qu’effectivement il ne lui faudrait pas longtemps pour réduire la forêt en lande lui montrant partout où il était passé « les souches parées avec son éterpe, les rasinne emportée et déchirée ». — 3U 2 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1802

Inventaire des meubles, effets et titres dépendant de la succession de Joseph Jalu et Marie Odie, décédés à Haute forêt, prisés par René Coursier, y demeurant, et par Mathurin Basselot, soient 591,88 francs et 37,20 francs employés à vêtir les enfants ainsi que « les meilleures hardes des pere et mere » estimés douze francs, à la requête de Jean Jalu, de Treveré en Saint Malon, tuteur de Joseph, Jean Marie, Marguerite et Anne, les enfants mineurs. Huit papiers sont répertoriés, dont : « commission de garde de la forêt de Painpont donnée à Joseph Jalu par Dandigné de la Chasse le vingt quatre novembre mil sept cent quatre vingt. » - « Division sous seing privé de la succession de Joseph Jalu entre ses enfants en datte du vingt brumaire en trois ». - Decret de mariage de Marie Odie et Joseph Jalu rendu par le senechal de la chasse le quinze avril mil sept cent quatre vingt deux ». Les scellés ont été apposés le 11 ventose (4U 27 1) suite au décès dudit Jallu, elle étant décédée il y a environ deux mois. — 4E 10692 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1805

René Courcier, mari de Mathurine Rolland, garde forestier à Haute Forêt. Plainte contre Jean à Beauvais et Mathurine Lagrée, femme d’Alexandre Morin, pour avoir battu sa femme le 25 nivôse an XIII ; faute de preuves les parties sont renvoyées hors d’assignation le 15 germinal avec les dépens compensés, soit la 3e audience, la dite Mathurine ayant contractée une fièvre puerpérale. (dossier incomplet, voir aussi audiences du 5 pluviose et du 12 pluviose an XIII). — 3U 2 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 24 • Joseph Jallu de 1796 à 1802 :

  • de 1793 à 1800

Joseph Jalu, garde de la forêt (1793, an 3, 7) —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1796

Procès-verbal du 21 frimaire an 5 par Joseph Jallu et Renée Courcier gardes à Haute-Forêt au canton de Branhagot, taille de 6 ans, "dont une grande partie des seppées n’ont pas quatre pieds de hauteur et qui ne seraient pas defansable de la dent des bestiaux mesme à neuf ans le nombre de vingt sept pièces de betails boeuf vache et genisse ... à l’abandon sans patre exceptés les bestiaux d’Eutrope Gandon qui paturaient en présence de sa soeur...". Joseph Danion : deux vaches et trois génisses. (homonymie à vérifier). — L 3339 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1796

André Hervé, et son fils, au Vaux Bossard. Concoret. Selon le procès-verbal du 10 nivose an V de Joseph Jallu et René Courcier, gardes à Haute-Forêt, il leur tient tête avec insolence et mépris, se vantant d’avoir « foutust le tour à bien d’autres gardes et qu’il l’avait fait jusqu’à cinq ensembles même en présence du surgarde » et assurant qu’ils ne l’empêcheraient pas de continuer à éterper, que ce n’était que de la lande, ce sur quoi les gardes rétorquent qu’effectivement il ne lui faudrait pas longtemps pour réduire la forêt en lande lui montrant partout où il était passé « les souches parées avec son éterpe, les rasinne emportée et déchirée ». — 3U 2 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1797

22 frimaire an 6 ; Jallu Joseph, 48 ans, garde de la forêt de Brécilien à Haute Forêt, frère, —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1802

Inventaire des meubles, effets et titres dépendant de la succession de Joseph Jalu et Marie Odie, décédés à Haute forêt, prisés par René Coursier, y demeurant, et par Mathurin Basselot, soient 591,88 francs et 37,20 francs employés à vêtir les enfants ainsi que « les meilleures hardes des pere et mere » estimés douze francs, à la requête de Jean Jalu, de Treveré en Saint Malon, tuteur de Joseph, Jean Marie, Marguerite et Anne, les enfants mineurs. Huit papiers sont répertoriés, dont : « commission de garde de la forêt de Painpont donnée à Joseph Jalu par Dandigné de la Chasse le vingt quatre novembre mil sept cent quatre vingt. » - « Division sous seing privé de la succession de Joseph Jalu entre ses enfants en datte du vingt brumaire en trois ». - Decret de mariage de Marie Odie et Joseph Jalu rendu par le senechal de la chasse le quinze avril mil sept cent quatre vingt deux ». Les scellés ont été apposés le 11 ventose (4U 27 1) suite au décès dudit Jallu, elle étant décédée il y a environ deux mois. — 4E 10692 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 25 • Alexandre Morin en 1805 :

  • en 1805

Mathurine Lagrée, femme d’Alexandre Morin garde forestier à Haute Forêt. Son agression de Mathurine Rolland n’étant pas prouvée, les parties sont renvoyées hors d’assignation le 15 germinal an XIII avec les dépens compensés. (dossier incomplet, voir aussi audiences du 5 pluviose et du 12 pluviose an XIII). — 3U 2 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 26 • Jean Coric en 1816 et 1817 :

  • en 1816

Déposition le 22 juin de Jean Coric, 58 ans, garde forestier de la forêt de Brecilien à Haute Forêt (ou « garde de la haute forêt de Paimpont » selon la citation) : Le lundi vingt neuf avril dernier, il était commandé de service à la forge pour la marque des bestiaux des usagers qui ont droit de pacager dans la forêt ; qu’il y vint un grand nombre de personnes de tous les côtés de commune ; qu’il y fut beaucoup parlé de la mort de Forêt qu’on venait d’apprendre ; que les uns disaient qu’il s’était noyé et les autres qu’ils présumaient plus tôt qu’il eut été tué, mais qu’il n’entendit aucun alléguer des motifs de soupçons contre un individu quelconque ni particulièrement contre Houssay... — 2U 431 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1817

Acte de notoriété constatant que le feu Sr Coric est mort sans laisser d’héritiers ascendants ni descendants, garde forestier au lieu de Métairie neuve, à la requête de sa veuve, sa donataire aux fins d’acte du 27 pluviose an 6 ; plus loin, décédé au lieu de Haute Forêt le 10 décembre 1816 ainsi que le constate son extrait de décès en bonne forme représenté, fils de feus Gurval et de Guillemette Joly, époux d’Anne Thomas — 4U 27 17 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 27 • Mathurin Glais en 1820 et 1821 :

  • en 1820

Marie Coignard, veuve de François Uguet, au Chênot en Maxent, reconnaît devoir à Mathurin Glais, garde forestier à Haute Forêt, pour différents prêts depuis deux ans, la somme de 200 francs qu’elle s’engage à lui rembourser sous cinq ans avec intérêt de cinq centimes par franc, avec hypothèque d’une terre labourable nommée la Perchette à la Rimbourgère en Maxent. Personne signe. — 4E 21 48 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • au recensement de 1821

13 habitants en 2 ménages sont indiqués au Lieu-dit : Haute forêt au recensement de 1821 sans que la profession des locataires - Mathurin Glais et Ambroise Druet - ne soit indiquée :

Ménage 798 en 1821 : Glais Mathurin [3 livres] X Uguet Anne
Propriétaires : Propriétaires [des forges]. Enfants : Anne Marie, Perrine (6 ans), Désirée, Mathurin ; Domestiques : Bigot Anne

↑ 28 • Ambroise Druet en 1821 :

  • au recensement de 1821

13 habitants en 2 ménages sont indiqués au Lieu-dit : Haute forêt au recensement de 1821 sans que la profession des locataires - Mathurin Glais et Ambroise Druet - ne soit indiquée :

Ménage 799 en 1821 : Druet Ambroise X Barry Marguerite
Propriétaires : Propriétaires [des forges]. Enfants : Dominique (6 ans), Edesie, Isaïe ; Domestiques : Barry Marie (soeur de l’épouse)

↑ 29 • M. Thion en 1827 :

  • en 1827

Messieurs (Thion) brigadier au poste de Haute Forêt et Guillouard garde à Métairie Neuve feront, jusqu’à nouvel ordre, le service de planton dans l’exploitation de la coupe de la (Druinais) (….) et se conformant aux instructions ci-dessus. Aux Forges de Paimpont le 11 décembre 1827. — Dossier 29 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »  —

↑ 30 • Alain Tardivel en 1831 :

  • en 1831

Alain Tardivel garde à Haute Forêt — électeurs de Paimpont en 1831 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 31 • Mathurin Chevalier en 1850 :

  • en 1850

Chevalier Mathurin, garde à la porte de Haute Forêt — 3Q 327 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 32 • René Auguste Métayrie en 1796 :

  • en 1796

René Aug. Métayrie, garde de la forêt à Métairie Neuve le 2 ventôse an IV —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 33 • Jean Coric en 1798 à 1804 :

  • en 1798

N° 1212 - Délivré un passeport au Cen. Jean Coric, garde forest dt. aux Maisons neuve, commune de Paimpont, allant à Rennes, Vannes, Montfort, Saint Méen, Guer. — L 1573 - pluviose an 6 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1799

N° 2049 - Délivré un passeport au Cen. Coric, gardes forest, dt. aux Metairies Neuves en Paimpont, allant à Mauron, Bois de la Roche, Vannes, Rennes. — L 1573 - ventôse an 7 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1799

Registre des certificats (envers du registre des déclarations relatives aux conspirateurs) : Nous administrateurs municipaux du canton de Plélan, dept. d’Isle et Vilaine, sur l’attestation des Citoyens Ambroise Le Mouel et Joachim Robler et Jean Marie Coquaire, chapelliers, demt. separemt. au chef lieu de ce canton et que nous declarons bien connaître, certifions que le Citoyen Jean Coricq garde forestier de la foret de Brecillien en la commune de Paimpont faist partie de notre canton [!], né le 20 février 1758 est vivant pour s’etre présenté aujourdhuy devant nous ; qu’il reside en France depuis le 9 may 1792 (v.s.) jusqua present sans interruption ; qu’en consequence il n’est point emigré et qu’il n’est pas detenu pour cause de suspicion ou de contre-revolution ; ledit Jean Coricq de la taille d’un metre 336 [!] millimètres (cinq pieds 4 pces 4 lignes), cheveux et sourcils chatains [yeux] bruns, nez aquilain, bouche moyenne, menton rond et creux, visage ovale et coloré... ». Il signe. — L 1573 - 11 messidor an 7 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1800

Inventaire après décès d’Anne Marie Besnard, veuve de Jacques Alis, "sur la prisée des Cens. Jule Fontaine et Jean Coric, gardes forestiers à Métairie Neuve", [...] — L 4512 - 29 ventôse an 8 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1804

Jean Jamet, 40 ans, est témoin dans l’affaire de Jean Coric, 47 ans, mari d’Anne Thomas, garde de la forêt de Brécilien, à la Métairie Neuve, gravement mis à mal dans le vallon des Pernisets par Armel Messager (6 mois d’emprisonnement) sans doute décidé à le tuer, et auquel il avait saisi des faix de houx. "que si Jamet fils n’était survenu, il allait faire une pauvre bête de Coric". — 3 U2 - An 13 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Mort de Jean Coric en 1804

Jean Corric, garde forestier au lieu de Metairie Neuve, a dit « que n’ayant point d’enfans et voulant user de la faculté de disposer que les loix lui accordent et donner à Anne Thomas, sa femme, des temoignages de l’estime et de l’amitié qu’il lui porte, il entendait faire et fait veritablement par les presentes dontion entre vifs... de tous les immeubles... qui se trouveront lui appartenir au jour de son decès, pour en jouir laditte Anne Thomas en usufruit seulement pendant sa vie... » ; la donation devenant nulle et sans effet en cas de remariage. Donation réciproque par elle dans l’acte suivant. Ils signent. — 4E 10693 - 29 thermidor an 12 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Jean Coric, 47 ans, mari d’Anne Thomas, garde de la forêt de Brécilien, à la Métairie Neuve. Gravement mis à mal dans le vallon des Pernisets par Armel Messager sans doute décidé à le tuer, et auquel il avait saisi des faix de houx. - "que si Jamet fils n’était survenu, il allait faire une pauvre bête de Coric".
Armel Messager, 43 ans, dit Carpet, marchand de fuseaux. Condamné le 20 thermidor an 13 pour avoir maltraité Jean Coric garde dans un vallon près du Paty à la Ronce le 16 messidor an XIII à 6 mois d’emprisonnement, à une amende de 10 francs et aux dépens.
— 3U 2 - an 13 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 34 • Jule Fontaine de 1800 à 1810 :

  • en 1800

Inventaire après décès d’Anne Marie Besnard, veuve de Jacques Alis, "sur la prisée des Cens. Jule Fontaine et Jean Coric, gardes forestiers à Métairie Neuve", [...] — L 4512 - 29 ventôse an 8 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1810

Jean Jamet, 40 ans, est témoin dans l’affaire de Jean Coric, 47 ans, mari d’Anne Thomas, garde de la forêt de Brécilien, à la Métairie Neuve, gravement mis à mal dans le vallon des Pernisets par Armel Messager (6 mois d’emprisonnement) sans doute décidé à le tuer, et auquel il avait saisi des faix de houx. "que si Jamet fils n’était survenu, il allait faire une pauvre bête de Coric". — 3 U2 - An 13 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 35 • Mathurin Perigault en 1815 :

  • en 1815

Mathurin Perigault, 37 ans, garde de la forêt de Paimpont au poste de Métairie neuve, déclare « que chassant hyer dans la forêt de Paimpont, avec Monsieur Dandigné, l’un des propriétaire des forges qui était accompagné de Messieur Emanuel et Alexandre Gerard de Mauron dans le Morbihan, de Monsieur Pierre Gayard, chirurgien au même lieu de Mauron, de Jean Leroux de Beauvais en Painpont, de Joseph Daviot, domestique de Monsieur de Porcaro, et du nommé Chevalier garde à Tressesson ; il fut tué trois chevreuils ; qu’étant reunis vers midi par la place de charbonnier où nous sommes maintenant ; que Monsier Gayard tenait son fusil la croce à terre lui declarant était occupé d’un des chevreuils et fut tout à coup surpris de l’explosion d’une arme à feu ; qu’il vit Monsieur Gayard étendu sans vie dans la situation où il est actuellement ; que lui et les autres personnes de la compagnie ayant examiné ils connurent que l’un des canons du fusil de Monsieur Gayard venait de tirer dans ses mains sans savoir comment ; que cependant, on avait cru qu’un des chiens qui étaient en grand mouvement autour du gibier avait mis la pate sur la detente... ». — NMD in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 36 • Hyacinthe Guyomard en 1819 :

  • en 1819

Hyacinthe Guyomard, 32 ans, garde forestier à la Metairie neuve, déclare que le vendredi 15 janvier 1819, François Rouaut, vint à sa porte et celle de Julien Lassais son camarade pour l’aider à suivre la trace de ses deux vaches volées dans la nuit. Le dit Rouault soupçonnant Anne Châlin, il retrouve effectivement les traces des vaches près de sa maison mais ajoute que « pour venir de la Ville au Fêvre, il n’y avait pas de detour à passer par la maison de la Châlin pour se rendre au chemin dit de l’allignement par lequel les vâches étaient conduites. » La cour d’assises a acquittée ladite Châlin puisqu’elle se trouvait à Maxent. Ledit Lassais fait une déclaration semblable ; il a 45 ans. — 2U 467 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 37 • Mathurin Glais en 1821 :

  • en 1821

Anne, femme de Mathurin Glais, garde à Haute Forêt. — 3Q 27 310 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 38 • Joseph Boetel en 1822 :

  • en 1822

Boetel Joseph, garde forestier à Métairie Neuve — 4U 27 22 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 39 • Gillouard en 1827 :

  • en 1827

Messieurs (Thion) brigadier au poste de Haute Forêt et Guillouard garde à Métairie Neuve feront, jusqu’à nouvel ordre, le service de planton dans l’exploitation de la coupe de la (Druinais) (….) et se conformant aux instructions ci-dessus. Aux Forges de Paimpont le 11 décembre 1827. — Dossier 29 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »  —

↑ 40 • Guillaume Jonot en 1828 :

  • en 1828

Les Sieurs Hyacinthe Guyomard et Guillaume Jonot, gardes de la forêt de Paimpont, « demeurant ensemble et séparément au poste de Metairie Neuve », prêtent serment, conformément au code forestier de 1827, devant le juge de paix, ayant été nommé par Mr. Joachim Julliot du Plessix, garde de ses propriétés à Beauvais. — 4U 27 28 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 41 • Hyacinthe Guyomard de 1828 à 1837 :

  • en 1828

Les Sieurs Hyacinthe Guyomard et Guillaume Jonot, gardes de la forêt de Paimpont, « demeurant ensemble et séparément au poste de Metairie Neuve », prêtent serment, conformément au code forestier de 1827, devant le juge de paix, ayant été nommé par Mr. Joachim Julliot du Plessix, garde de ses propriétés à Beauvais. — 4U 27 28 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1837

Hyacinthe Guyomard, 30 ans, garde forestier à Métairie neuve (1837) —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

« Sur ces entrefaites, le nommé Guyomard, garde de la forêt de Paimpont au poste de Métairie neuve, étant venu à passer, la Femme Brien l’appela et ce garde trouva à peu de distance de la maison un fort morceau de pain de froment avec du beure que la Femme Brien reconnut pour être venu de chez elle. Bientot après, la Femme Brien étant montée à la maison, accusa les enfants de la Fille Chotard, d’être les auteurs du vol commis chez elle. Elle saisit le sabot de l’un deux pour le confronter aux empreintes demeurées près de sa maison après le vol. L’enfant se mit à pleurer, la mère prit fait et cause pour lui et bientot un combat s’engagea entre les deux femmes. Au bout de quelque temps, elles se séparèrent enfin et s’enfurent chacune de leur côté... Dans la soirée, Pierre Marie Brien, beau-frère de Françoise Hardouin, étant entrée à la maison, il nous dit que les ciseaux avec lesquels une des armoires avait été forcée lui appartenaient ; qu’il s’en servait habituellement pour prendre du feu et allumer sa pipe... ». Elle signe. — 2U 698 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Décès de Hyacinthe Guyomard le 13 septembre 1837 garde forestier à la Métairie neuve, mari de Perrine Laperche, ménagère au lieu de la Rue Baudaire et déclarante, tutricc de Anne [18 ans], Jeanne [16 ans], Joseph [14 ans], Jules [12 ans] et Pierre [9 ans] : Meubles selon l’inventaire enregistré ce jour (Me Joubaire) : 678,75 francs Immeubles occupés par la déclarante à Telhouet et aux environs : 49,50 francs d’acquets (maison de 9 francs aux Rues Baudaire et 9 parcelles) et 6 de propres. Reçu : 6,75 francs. — 3Q 319 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 42 • Jules Courcier en 1838 :

  • en 1838

Courcier Jules, garde de la forêt [à Métairie neuve en 1838] — 3Q 323 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 43 • Joseph Glais en 1838 :

  • en 1838

Marie Helene, femme de Joseph Glais, garde forestier à la Métairie neuve — 4E 21 54 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 44 • Jean Marie Leroux en 1854 :

  • en 1854

André Anne Marie, femme de Jean Marie Leroux, garde forestier à la Métairie Neuve, déclarant qui signe « Leroux » — 3Q 331 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 45 • Simon Deron en 1817 :

  • en 1817

Simon Deron, garde de la forest de Brecillien demeurant à la Gelée, réclame, comme tuteur de Joseph Troufflard, fils de feu Guillaume, à Jean Chenic, « laboureur et menetrier au village de Haut Gois en la commune de Paimpont », la somme de 48 francs pour la jouissance d’une métairie située audit lieu, selon le bail sous seing privé du 19 juin 1817. Le demandeur après avoir précisé qu’il devait aussi 5 francs pour la jouissance d’une quantité de terre acquise au nom des mineurs, demande un délai de quinze jours ; dépens fixés à 9,54 francs. — 4U 27 17 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 46 • Mathurin Perrigault en 1821 :

  • en 1821

6 habitants dans un ménage au Lieu-dit : Gelée au recensement de 1821, sans que la profession du locataire, Mathurin Perrigault, ne soit indiquée.

Ménage 793 en 1821 : Perrigault Mathurin X Guyomard Jeanne
Propriétaires : ? Enfants : Joseph, Isidor, Aimée, Jean Baptiste
— Recensement de 1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 47 • Pierre Chevalier de 1847 à 1849 :

  • en 1847

Chevalier Pierre, garde forestier à la Gelée, déclarant qui signe « chevallier » — 3Q 325 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1849

Décès de Pierre Chevalier le 20 août 1849, facteur rural et garde forestier à la Gelée. — 3Q 327 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 48 • Louis Barbier de 1797 à 1804 :

  • en 1797
    Procès-verbal du 26 nivose an 5 des gardes, Alexis Guillotin et Louis Barbier, du Busson, rapportant qu’ils ont suivi le train d’une charrette dont les roues étaient ferrés de clous à petite tête juqu’au village de Coganne depuis le canton de Rousse près la fontaine au Receveur, taille de 5 ans, dans laquelle ils ont constaté l’abattage d’un baliveau de chêne "de trois pieds sept pouces de tour par l’abbature que nous avons mesurée et la tête dudit chêne (est) restée sur le lieu éloignée de la souche d’environ quinze pieds". — L in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —
  • en 1804

Louis Barbier et Alexis Guillotin, gardes de la forêt de Brecillien en Paimpont, contre Julien et Guillaume Rivière, Joseph Grosset le jeune, qu’ils prétendent assigner au civil "pour faire juger cette inscription calomnieuse avec dépens, dommages et intérêt", inscription en faux de leur procès verbal du 5 complémentaire dernier et qui a fait abandonner les poursuites par les propriétaires des forges (les trois signent), "ne peuvent avoir aucune discussion avec les demandeurs qu’ils connaissent à peine", donc non conciliation. — 4U 27 3 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 49 • Alexis Guillotin de 1797 à 1804 :

  • en 1797

Procès-verbal du 26 nivose an 5 des gardes, Alexis Guillotin et Louis Barbier, du Busson, rapportant qu’ils ont suivi le train d’une charrette dont les roues étaient ferrés de clous à petite tête juqu’au village de Coganne depuis le canton de Rousse près la fontaine au Receveur, taille de 5 ans, dans laquelle ils ont constaté l’abattage d’un baliveau de chêne "de trois pieds sept pouces de tour par l’abbature que nous avons mesurée et la tête dudit chêne (est) restée sur le lieu éloignée de la souche d’environ quinze pieds". — L in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1798

18 frimaire an 7 ; Guillotin Alexis, 50 ans, garde de la forêt de Trecelien au Buisson —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1804

Louis Barbier et Alexis Guillotin, gardes de la forêt de Brecillien en Paimpont, contre Julien et Guillaume Rivière, Joseph Grosset le jeune, qu’ils prétendent assigner au civil "pour faire juger cette inscription calomnieuse avec dépens, dommages et intérêt", inscription en faux de leur procès verbal du 5 complémentaire dernier et qui a fait abandonner les poursuites par les propriétaires des forges (les trois signent), "ne peuvent avoir aucune discussion avec les demandeurs qu’ils connaissent à peine", donc non conciliation. — 4U 27 3 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 50 • Charles Ramel en 1806 :

  • en 1806

Succession de Charles Ramel, décédé le 19 janvier 1806, garde forestier au Busson, mari de Jeanne Bazin, comparante, parents de Pierre. Meubles : 700 francs. Immeubles : néant. "Il possedait des heritages à la Rousselais en Saint Gonlai, affermés 45 francs.". — 3Q 306 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 51 • Mathurin Legave de 1816 à 1820 :

  • en 1816

A comparu le Sieur Mathurin Legave, garde de forêt, demeurant au lieu du Busson... lequel a déclaré que Françoise Ramel son épouse demeurant avec lui ayant par son attention et ses soins pour lui contribué à lui faire passer d’heureux jours, il est dans l’intention de reconnaître ses services et pour lui donner une preuve de l’estime et de l’amitié qu’il a pour elle, il déclare lui donner en usufruit par acte entre vifs et dans la meilleure forme voulue, sa moitié sur tous les effets mobiliers qui compose leur communauté... — 4E 21 45 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1820

Legavre Mathurin ; garde-forestier au Buisson ; oncle —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 52 • Julien Lassais en 1821 :

  • au recensement de 1821

Le ménage 596 du recensement de 1821 au Lieu-dit : Buisson est celui de Julien Lassais, locataire des Propriétaires de Forges.

Ménage 596 : Laissais Julien [1 livre] X ?+ ; Propriétaires : Propriétaires des forges. Enfants : Reine, Anne — Recensement de 1821 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 53 • Jean Marie Leroux de 1836 à 1849 :

  • en 1836

Patier Victoire, femme de Jean Marie Legorre [Leroux] , [garde] au Buisson — 3Q 317 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1849

Leroux Jean Marie, garde de forêt au Buisson — 3Q 327 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 54 • Pierre Laumailler en 1856 :

  • en 1856

Immeubles de communauté au Buisson loués verballlement à Laumailler et Chevalier, gardes de la forêt pour 25 francs :
* une maison avec jardin
* la pièce des Biaizeries de 12 ares
Reçu : 16,60 francs.
— 3Q 333 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1863

Décès de Pierre Laumailler le 18 juillet 1863, garde forestier —  3Q 340 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Chevalier en 1856[[Chevalier en 1856 :
  • en 1856

Immeubles de communauté au Buisson loués verballlement à Laumailler et Chevalier, gardes de la forêt pour 25 francs :
* une maison avec jardin
* la pièce des Biaizeries de 12 ares
Reçu : 16,60 francs.
— 3Q 333 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 55 • Jean Rallé en 1797 :

  • en 1797

Procès-verbal de Jacques Harel et Jean Rallé, gardes demeurant à Bon Avis en Saint Péran le 2 frimaire an 5 : faisant visite dans l’atelier des Landes fauchées présentement en coupe pour mettre en charbons pour le service des forges de Brecillien, nous avons trouvé audit atelier que les liens d’environ cinq cents fagots de haguille ont été coupés et lesdites haguilles jetées de côtés et d’autre, dont le nommé Pierre Pontgerard, demeurant à la Ville Danet... nous a dit en avoir fait deux cents fagots pour Joseph Ollive boulanger à Plélan et Joseph Gortais demeurant au village des Plesses commune de Saint Péran nous a dit en avoir fait (idem Pontgerard...) —  L 3338 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 56 • Jacques Harel en 1797 :

  • en 1797

Procès-verbal de Jacques Harel et Jean Rallé, gardes demeurant à Bon Avis en Saint Péran le 2 frimaire an 5 : faisant visite dans l’atelier des Landes fauchées présentement en coupe pour mettre en charbons pour le service des forges de Brecillien, nous avons trouvé audit atelier que les liens d’environ cinq cents fagots de haguille ont été coupés et lesdites haguilles jetées de côtés et d’autre, dont le nommé Pierre Pontgerard, demeurant à la Ville Danet... nous a dit en avoir fait deux cents fagots pour Joseph Ollive boulanger à Plélan et Joseph Gortais demeurant au village des Plesses commune de Saint Péran nous a dit en avoir fait (idem Pontgerard...) —  L 3338 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 57 • Jules Fontaine en 1805 :

  • en 1805

4 ventôse an XIII ; Fontaine Jules, 30 ans, garde forestier à Bon avis, voisin, signe « Fontaine ». —  3Q 334 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 58 • Julien Lelardeux en 1806 :

  • en 1806

Devant le tribunal de Montfort, serment de Julien Nicolas Lelardeux, originaire de Benelatte (Mayenne), suite à la commission de garde forestier donnée par les propriétaires des forges et de la forêt de Brécilien. —  3U 2 3001 24 brumaire an 14 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Un Julien Lelardeux, 24 ans, est témoin au mariage de Dominique Pierre Delalande, garde forestier comme lui à Bon-Avis en Saint Perran, 47 ans, de Pléchatel, de Michel+ et Jeanne Marie Sottiau+, veuf d’Anne Perrault +28 prairial an 13 à Paimpont, avec Catherine Morand, 26 ans, née à la Besnardières en Saint Perran, de Pierre et Perrine Pouyot. Il signe fermement Lelardeux. —  NMD 7 octobre 1806 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 59 • Dominique Pierre Delalande en 1806 :

  • en 1806

Audience de police du canton de Plélan. Dominique Pierre Delalande, garde forestier de la forêt de Paimpont, à Bon Avis en Saint Péran assigne Jean Chapin cordonnier à la Perrière même commune pour avoir dit le 26 septembre dans le cabaret de la Planche aux Bretons sur la route de Mordelles à Plélan tenu par le nommé Bougeard qu’il sortait des galères de Brest et qu’il avait été fouetté et marqué. Il demande 50 francs de dommages, la partie publique demandant trois jours de détention (Antoine Godet Destouches adjoint de Plélan), puis l’ivresse étant alléguée, seulement 24 francs destinés à l’entretien de l’église de Saint Péran. Finalement le juge retient la somme de 12 francs et le condamne à trois jours de prison après l’audition de trois témoins, dont Pierre Merel, 61 ans, de Coganne. —  4U 27 6 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Un Julien Lelardeux, 24 ans, est témoin au mariage de Dominique Pierre Delalande, garde forestier comme lui à Bon-Avis en Saint Perran, 47 ans, de Pléchatel, de Michel+ et Jeanne Marie Sottiau+, veuf d’Anne Perrault +28 prairial an 13 à Paimpont, avec Catherine Morand, 26 ans, née à la Besnardières en Saint Perran, de Pierre et Perrine Pouyot. Il signe fermement Lelardeux. —  NMD 7 octobre 1806 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 60 • Simon Deron en 1805 :

  • en 1805

Possession de Simon Deron au prisage du 7 messidor an 13 (27 juin 1805)

Prisage et estimation à juste valeur des meubles et effets mobiliers de la communauté qui a existé entre feue Marie Saget et Simon Deron, tuteur de deux enfants à Bon Avis en Saint Péran, en présence de François Aubry, subrogé tuteur, soit 780,60 francs, soit sauf le matériel de cuisine et l’outillage :

  • trois armoires 13 francs
  • un mauvais lit garni d’une ballière, deux draps, une berne et d’un petit oreillier, 6 francs
  • un mauvais dressoir et ce qu’il y a de mauvaise poterie, 0,50
  • deux mauvaises chaises, deux mauvais seaux, un soc et un coutre, 3,10 francs
  • ce qu’il y a de filasse, 33 francs
  • dix boisseaux de bled noir à 2,75 francs...
  • cinq boisseaux de bled froment à « trois livres cinquante centimes »...
  • trois boisseaux de bled seigle à 3 francs...
  • huit boisseaux d’avoine à 1,90 francs
  • ce qu’il y a de graine de lin, 1,50 francs
  • un métier à tisserand avec ses ustanciles, 18 francs
  • un cent de fagots, 5 francs
  • une vache, 60 francs
  • une vache fauve, 48 francs
  • une petite génisse, 24 francs
  • un cheval avec ses équipages de somme et de trait, 60 francs
  • un lit garni... 8 francs
  • un lit garni... 33 francs
  • un fusil et une gipsière, 5 francs
  • un veau, 14 francs
  • deux habits, un bleu foncé, un bleu ciel, 10 francs
  • un gillet de coton, un pantalon de milaine, un pantalon de toille, 3 francs
  • 18 chemises à homme, 30 francs
  • 12 draps de lit dont la moitié de reparon, 20 francs
  • ce qu’il y a de coeffes et bonnets, 12 francs
  • 14 chemises à femme, bonnes et mauvaises, 22 francs
  • un corset et une camisolle de toille, 1 franc —  4U 27 4 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

Simon Deron, 42 ans, garde de bois à Saint Péran —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 61 • Désiré Druet en 1807 et de 1817 à 1819 :

  • Monsiieur Druet en 1807

« Monsieur Druet cousin de la future épouse », 42 ans, garde forestier à Bonavis en Saint Péran, premier témoin du mariage de Pierre Champion, [...] « Monsieur Perigault  » 28 ans, aussi garde forestier à Bonavis. —  NMD in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Le Sr. Druel en 1817

Joseph Patier, laboureur à Thelouet, obtient condamnation par le juge de paix du Sr. Druel, garde forestier à Bonne Rencontre en Saint Perran, absent à l’audience à lui verser les dix francs réclamés « pour ouvrages lui faits avec son harnois », les dépens liquidés à 6,75 francs. —  4U 27 18 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Désiré Druet en 1819

2 juillet 1819 à Saint Péran, (Druet) lui 52 ans, garde à Bon Avis, signe. —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 62 • M. Perigault en 1807 :

  • en 1807

« Monsieur Druet cousin de la future épouse », 42 ans, garde forestier à Bonavis en Saint Péran, premier témoin du mariage de Pierre Champion, [...] « Monsieur Perigault  » 28 ans, aussi garde forestier à Bonavis. —  NMD in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 63 • Jean Barbier en 1813 :

  • en 1813

Barbier Jean, garde forestier à Saint Péran, cousin germain du père —  4U 27 12 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 64 • Mathurin Glais de 1814 à 1819 :

  • en 1814

Glais Mathurin, garde forestier à Saint Péran, mari d’Anne Uguet, tante, nommé subrogé-tuteur, signe —  4U 27 14 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Mathurin Glais à Bonne Rencontre en 1815

A Saint Péran, Mathurin Glais, 30 ans, garde de la forêt à Bonne Rencontre, déclare la mise au monde d’un enfant mort, mâle, par sa femme, Anne Hayaite !. Présent, Jean Barbier, garde et voisin. Il signe. —  NMD - 1815 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Mathurin Glais à Bonne Rencontre en 1816

A Saint Péran, Mathurin Glais, 32 ans, garde de la forêt de Bressillien à Bonne Rencontre, déclare la naissance de Perrine, née dimanche 16, d’Anne Hugaite, à une heure du matin. Jean Barbier, 57 ans et Julien Gerard, 39 ans, cultivateur à la Benardière. Les trois signent. —  NMD - 1816 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Mathurin Glais à Bonne Rencontre en 1817

A Saint Péran, Mathurin Glais, 33 ans, garde de la forêt de Bressillien, déclare le décès de son voisin, Jean Barbier, 58 ans, de Jean et Hélène Robert, mari de Anne Chevalier, à son domicile à Bon Avis. Il signe « Glais ». —  NMD - 1817 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • Joseph Glais en 1819

Glais Joseph, 38 ans, garde à Bon Avis, voisin, signe —  TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 65 • Jean Barbier de 1815 à 1817 :

  • en 1815

A Saint Péran, Mathurin Glais, 30 ans, garde de la forêt à Bonne Rencontre, déclare la mise au monde d’un enfant mort, mâle, par sa femme, Anne Hayaite !. Présent, Jean Barbier, garde et voisin. Il signe. —  NMD - 1815 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • mort en 1817

A Saint Péran, Mathurin Glais, 33 ans, garde de la forêt de Bressillien, déclare le décès de son voisin, Jean Barbier, 58 ans, de Jean et Hélène Robert, mari de Anne Chevalier, à son domicile à Bon Avis. Il signe « Glais ». —  NMD - 1817 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 66 • Julien Marie Ronceray en 1836 et 1838 :

  • en 1836

Julien Marie Ronceray, 32 ans, garde de la forêt de Paimpont, à Saint Péran —  4U 27 36 Affaire Brenet contre les Forges in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

  • en 1838

Ronceray Julien, garde de la forêt de Bressilien au poste de Bonavy en Saint Péran, frère utérin, nommé subrogé-tuteur — 4B 27 38 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 67 • Mathurin Nevot en 1856 :

  • en 1856

Morin Marie Thérèse, femme de Mathurin Nevot, garde au poste de Bon Avis en Saint Péran —  3Q 334 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 68 • Ces biens comprennent l’agglomération dite des Forges et Forges-Basses, la Fenderie avec sa scierie et son moulin, les fermes du Brûlis, des Chênes, du Château du Bois et le moulin de la Chèvre. D’autre part, les neuf postes de garde.

↑ 69 • Le poste du garde général est déplacé aux Forges à partir de 1891

↑ 70 • Pierre Lachesnais à la Ville Danet en 1794 :

  • en 1794

Lachesnais Pierre, 60 ans, garde à la Ville Danet, « Pierre chenaay » —  3Q 334 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —

↑ 71 • 

[...] M. Sentier qui était né à Campénéac, [...] avait été pendant plusieurs années, au service de M. de Clerville et de M. et Mme Donatien Levesque. Au lendemain de leur mariage, M. et Mme Sentier vinrent habiter aux Forges-Basses où ils restèrent deux ans. De là, ils allèrent au poste de garde de Rocheplate où ils résidèrent pendant six ans. De là ils revinrent au poste des Forges en 1905. Là, travaillant et se dévouant de son mieux, Mme Sentier obtint la plus grande confiance de la part des propriétaires du Domaine.

RIOU, H., « Les cloutiers », L’écho de Paimpont - Bulletin paroissial, 1932, p. 8-9, Voir en ligne.