Paysages et Géologie en Brocéliande - I
Un itinéraire de découverte géologique du massif de Paimpont
En guise d’introduction à la géologie du massif de Paimpont-Brocéliande, nous choisissons comme fil conducteur un itinéraire qui aborde le massif par l’ouest, depuis Campénéac jusqu’au bourg de Paimpont. Le présent article nous donne un aperçu de la diversité des paysages (végétation et relief) traversés par cet itinéraire.
Le second volet reprendra notre itinéraire, en s’intéressant cette fois, à l’aide d’observations de terrain, aux relations existant entre les paysages et la géologie.
L’histoire géologique de la Bretagne nous donnera une vision générale des évènements ayant intéressé la péninsule et plus particulièrement la région de Brocéliande, depuis le Précambrien. Ce volet peut être consulté séparément des deux premiers. Le lecteur désireux d’approfondir certaines notions y trouvera des compléments d’informations utiles.
Pour découvrir le massif de Brocéliande, une bonne approche consiste à quitter la voie rapide Rennes-Quimper à la sortie Campénéac (D134).
Le visiteur aborde alors le massif de Brocéliande par l’ouest, depuis Campénéac par la D312 (Morbihan) puis la D40 (Ille-et-Vilaine). Il traverse une grande diversité de paysages.
Les deux premiers kilomètres
La route traverse un paysage mollement ondulé, où dominent les grandes cultures (céréales, maïs).
Cette vue panoramique présente trois plans distincts :
• au premier plan : un paysage de grandes cultures,
• au second plan : une végétation arborée dense,
• à l’arrière-plan : le massif de Brocéliande (souligné ici par les ajoncs en fleurs au mois d’avril).
Près du château de Trécesson (2 km)
La route traverse un paysage bocager, constitué de parcelles plus petites, de prairies et de talus boisés.
Le Lidrio (2,6 km)
Après ce lieu-dit, la route entame une côte à forte pente.
La vallée Saint-Amant (3,2 km)
Nous empruntons ensuite une sorte de défilé. La végétation de part et d’autre de la route est contrastée : lande à gauche, arbres et prairies à droite.
La route est dominée à gauche par la Butte de Tiot, couverte d’une lande à ajoncs d’Europe (Ulex europaeus).
Une ancienne carrière est visible au pied de la butte.
Le côté droit de la route, où coule en contrebas le ruisseau de Saint-Amant (et la fontaine Sainte-Apolline), montre une végétation arborée dense.
Un peu plus loin sur la droite, on aperçoit des corniches rocheuses. Les couches horizontales sont visibles surtout en hiver, lorsqu’elles ne sont pas masquées par la végétation.
Le site de la chapelle Saint-Jean (4,3 km).
On retrouve la lande à ajoncs de chaque côté de la route.
Le ruisseau et l’étang du Châtenay (6,7 km)
Une ancienne carrière est visible sur la droite, en face de la Station biologique de Paimpont.
Huche-Loup (7,6 km)
Au-delà de ce lieu-dit, la pente s’accentue et on entre en forêt.
La Haute Forêt
(altitude 214 m - 8,4 km)
La végétation arborée est constituée d’un boisement de feuillus et de résineux.
La côte de Beauvais
(altitude 233 m à 152 m – 9,5 km)
Nous atteignons le point culminant du parcours (233 m). Celui de la forêt (et de l’Ille-et-Vilaine) se trouve quant à lui à 2,6 km vers le nord : 258 m.
La route présente un dénivelé notable de 60 m sur 1 km,
Elle se poursuit en pente douce jusqu’à l’étang de Paimpont (ou étang de l’abbaye)
L’étang de Paimpont
(altitude 152 m - 11,4 km)
La route passe au-dessus de la queue de l’étang (visible à droite).
On aperçoit à gauche l’abbaye de Paimpont.
L’entrée du bourg de Paimpont marque la fin de notre itinéraire.
À suivre : Observations géologiques sur notre itinéraire de découverte