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		Geoffroy de Monmouth a véritablement donné ses lettres de noblesse et internationalisé la légende arthurienne qui appartenait au Pays de Galles. Il est le premier à mettre en scène deux héros, Arthur et Merlin, portés par la tradition orale. Avec lui, ces personnages archétypiques entrent dans l’histoire. Cette vision fausse va influencer les historiens français jusqu’au 19e siècle.
L’œuvre de Julien Gracq (1910-2007) est traversée par la légende de la quête du Graal. Venu à deux reprises en forêt de Paimpont, il est l’auteur d’un texte sur le Val sans Retour paru en 1976.
Victor Hugo est venu deux fois en Bretagne, en 1834 et 1836. Il y a puisé des images qui ont nourri l’écriture de son ultime œuvre romanesque, publiée en 1874, Quatrevingt-treize. Dans ce grand roman sur la chouannerie, Hugo évoque succinctement la forêt de Brocéliande ainsi que deux chefs chouans de la région de Paimpont.
À partir du début des années 1950, Xavier de Langlais se consacre à la littérature arthurienne et à Brocéliande. Il se rend en forêt de Paimpont, et y rencontre l’abbé Gillard, recteur de Tréhorenteuc.
Les références à Brocéliande dans l’œuvre d’Anatole Le Braz appartiennent à la dernière période de son activité créatrice. De 1909 à 1925, il se consacre à des études sur la Bretagne qu’il produit sous forme de conférences, préfaces ou essais. Brocéliande apparait alors dans son œuvre comme un thème majeur de son rêve d’union du mouvement politique breton.
Brocéliande, ouvrage de Charles Le Goffic paru à titre posthume en 1932, apparait comme un testament en faveur d’une interrogation critique du légendaire arthurien au profit d’une valorisation de la Bretagne historique.
Patrick Lebrun est un conteur originaire de Saint-Malon-sur-Mel actif en forêt de Paimpont dans les années 1970-1980.
Ernestine Lorand est une conteuse, poétesse en gallo et musicienne révélée lors des Assemblées Gallèses de Concoret dans les années 1980.
Louis-Antoine-François de Marchangy, auteur du Tristan voyageur publié en 1825, est l’un des acteurs de la localisation de Brocéliande en Bretagne au 19e siècle.
Jacques Bertrand, dit Jean Markale, est en relation avec Brocéliande dès son enfance mauronnaise dans les années 1930 jusqu’à sa mort en 2008.  Héritier revendiqué de l’abbé Gillard qu’il rencontre à Tréhorenteuc en 1945, il est l’auteur d’une œuvre monumentale et controversée dans laquelle la forêt légendaire tient une place centrale.