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Le registre de l’abbé Guillotin fait l’objet de plusieurs éditions et commentaires au cours du 19e et du 20e siècle.
Le Registre de l’abbé Guillotin ou Registre de Concoret est un manuscrit rédigé entre 1792 et 1800 par l’abbé Guillotin, prêtre réfractaire caché dans sa paroisse natale de Concoret durant la Révolution.
L’abbé Pierre-Paul Guillotin est originaire de Concoret. Vicaire de Saint-Servan au début de la Révolution, il refuse en 1792 de prêter serment à la Constitution civile du clergé et entre en clandestinité. Durant huit ans, il se cache sur sa paroisse natale pour continuer à exercer son sacerdoce. Il consigne sur son Registre les actes cultuels ainsi que la chronique de Concoret pendant la Révolution. Il meurt à Saint-Servan en 1814.
Mathurin Louis Guyomard de Comper est le chef chouan du « canton de Concoret ». Ce canton est durant les deux premières chouanneries l’une des quatre subdivisions de la division de Saint-Méen commandée par Pierre Robinault de Saint-Régent.
Thérèse Mélanie Orieulx prend part aux chouanneries de 1794 à 1801. Belle-sœur du chef chouan Pierre Robinault de Saint-Régent, elle fait de sa maison du « Bois-de-la-Roche » un repaire contre-révolutionnaire. Elle se rend à Paris en mars 1801 pour tenter de sauver son beau-frère de la guillotine.
Robinault de Saint-Régent, chef chouan de la division de Saint-Méen, se trouve au centre du complot visant à l’assassinat du Premier consul Napoléon Bonaparte. L’attentat de la rue Saint-Nicaise n’atteint pas son objectif mais provoque la mort de nombreuses personnes. Le 16 germinal an IX (6 avril 1801), Saint-Régent est condamné à mort. Il est guillotiné en place de Grève le premier floréal an IX (21 avril 1801).
Le 2 décembre 1795, Pierre Robinault de Saint-Régent, chef de la division de Saint-Méen, réunit une centaine de chouans pour délivrer un de ses hommes, Ambroise Alix, de Concoret. Une embuscade est tendue à la colonne républicaine près de la maison du Fresne en Néant-sur-Yvel. Alix est libéré et une quinzaine de grenadiers sont tués.
Pierre Robinault de Saint-Régent dit « Pierrot » est le chef chouan de la division de Saint-Méen. Il participe activement aux trois premières chouanneries, notamment dans la région de Mauron. Il est guillotiné en 1801 pour avoir organisé et exécuté l’attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier consul Napoléon Bonaparte.
Victor Hugo est venu deux fois en Bretagne, en 1834 et 1836. Il y a puisé des images qui ont nourri l’écriture de son ultime œuvre romanesque, publiée en 1874, Quatrevingt-treize. Dans ce grand roman sur la chouannerie, Hugo évoque succinctement la forêt de Brocéliande ainsi que deux chefs chouans de la région de Paimpont.
La division de Saint-Méen est l’une des treize divisions de l’Armée catholique et royale de Bretagne durant les trois premières chouanneries. Bien que répartie sur trois départements bretons, elle est rattachée à la chouannerie morbihannaise. Fondée puis commandée par Joseph de Boulainvilliers en 1794, elle passe sous le commandement de Joseph de Troussier en 1795, puis sous celui de Pierre Robinault de Saint-Régent jusqu’en 1800. Elle prend le nom de Légion de Saint-Méen lors de la quatrième chouannerie en 1815.