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Révolution française

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Hugo, Victor

Victor Hugo est venu deux fois en Bretagne, en 1834 et 1836. Il y a puisé des images qui ont nourri l’écriture de son ultime œuvre romanesque, publiée en 1874, Quatrevingt-treize. Dans ce grand roman sur la chouannerie, Hugo évoque succinctement la forêt de Brocéliande ainsi que deux chefs chouans de la région de Paimpont.

L’attentat de la rue Saint-Nicaise

Robinault de Saint-Régent, chef chouan de la division de Saint-Méen, se trouve au centre du complot visant à l’assassinat du Premier consul Napoléon Bonaparte. L’attentat de la rue Saint-Nicaise n’atteint pas son objectif mais provoque la mort de nombreuses personnes. Le 16 germinal an IX (6 avril 1801), Saint-Régent est condamné à mort. Il est guillotiné en place de Grève le premier floréal an IX (21 avril 1801).

L’incendie du Château de Comper

Le 27 janvier 1790, au cours des révoltes agraires qui agitent la région, une troupe d’environ quatre-cents hommes se rend au château de Comper en Concoret pour réclamer une renonciation écrite du seigneur à ses droits féodaux. Par ailleurs, après avoir obtenu les titres de la seigneurie, les émeutiers les brûlent dans la cour, puis se livrent au pillage et mettent le feu au château. L’incendie est éteint le 29 janvier par les habitants de Concoret.

La division de Saint-Méen

La division de Saint-Méen est l’une des treize divisions de l’Armée catholique et royale de Bretagne durant les trois premières chouanneries. Bien que répartie sur trois départements bretons, elle est rattachée à la chouannerie morbihannaise. Fondée puis commandée par Joseph de Boulainvilliers en 1794, elle passe sous le commandement de Joseph de Troussier en 1795, puis sous celui de Pierre Robinault de Saint-Régent jusqu’en 1800. Elle prend le nom de Légion de Saint-Méen lors de la quatrième chouannerie en 1815.

Les émeutes de Guer et d’Augan

Des révoltes agraires naissent dans les paroisses de Maure, Guer et Augan à partir du 18 janvier 1790, et se propagent en Brocéliande jusqu’au 5 février. Ces insurrections paysannes sont le fait de bandes organisées qui attaquent un château après l’autre, réclamant le renoncement des seigneurs à leurs droits féodaux.