1942-1976
Gillard, Henri
Une présentation de l’oeuvre écrite
Entre 1942 et 1976, l’abbé Gillard, recteur de Tréhorenteuc, publie une vingtaine de brochures consacrées à la forêt de Brocéliande, son histoire, ses légendes, son patrimoine artistique mais aussi à la mystique des nombres et au zodiaque. À sa mort en 1979, l’abbé Rouxel de Néant-sur-Yvel se charge de la réédition des ses œuvres complètes et de ses textes inédits. Depuis 1994, l’Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard assure la conservation et la mise à disposition du public des livrets écrits pas l’Abbé Henri Gillard.
1942-1976 — trente années de publications
En 1942, quelques mois après sa nomination en tant que recteur de Tréhorenteuc, l’abbé Gillard publie un opuscule sur la sainte honorée dans sa nouvelle paroisse, sainte Onenne.
Dès son premier ouvrage, l’abbé Gillard pose les bases d’une description toute personnelle de l’histoire de la forêt de Paimpont et de son patrimoine religieux et architectural. Durant les trente années suivantes, l’abbé ne cesse de remodeler et d’approfondir cette vision initiale dans la vingtaine de brochures qu’il publie.
L’ensemble de ses brochures révèle une recherche tenace, intelligente et intuitive, pour saisir sous l’aspect fragmenté, chaotique du Monde, la Vérité, l’étonnante perfection géométrique d’une organisation divinement articulée.
À travers ses écrits, l’abbé Gillard vise notamment à élaborer une vision cohérente de la forêt de Brocéliande, centrée sur la paroisse de Tréhorenteuc et son église.

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Les nombreuses réalisations artistiques entreprises dans l’église de Tréhorenteuc entre 1943 et 1962 - chemin de croix, peintures, statues, mosaïques, vitraux - trouvent leur complément dans ses publications. Ces brochures ont pour l’abbé Gillard vocation à révéler le caractère d’enseignement des œuvres élaborées par ses soins. Elles visent notamment à expliciter les références à la mystique des nombres et à enseigner la signification des idéogrammes qui s’y trouvent.
À quoi comparer les idéogrammes ? À des emballages renfermant de la marchandise. L’emballage peut-être beau. Ce n’est pas lui qui importe, c’est la marchandise qu’il contient.
Sa méthode d’écriture et de publication rend complexe l’étude de ses opuscules. Son discours, en constante évolution, intègre des éléments nouveaux ou rejette des théories initialement présentées comme des vérités. À l’exception d’un ouvrage 1, jamais l’abbé ne cite de sources en appui de ses assertions.
Telle était la chaleur de sa parole, soutenue par une impressionnante conviction, qu’il ne se souciât pas de donner ses sources ni d’apporter ses preuves pour l’édification des ignorants que nous étions. Autrement dit, il nous faisait confiance pour établir l’enchainement de ses propos, les rapports de cause à effet. Tant et si bien que certains points de son discours relevaient plutôt du poème surréaliste que d’un banal exposé de doctrine. Mais on était séduit d’emblée par l’originalité de certains aperçus qui allaient pour lui de l’évidence même. Et l’on sentait bien que tout cela était étayé en profondeur par une intense et longue réflexion, peut-être même par une exégèse poussée plus loin que les ordinaires spéculations. Il y avait du prophétisme dans cet homme-là, de quoi séduire à la fois André Breton et les membres de la Société Arthurienne, la matière qu’il traitait excédant de toute part les méthodes et les typologies dont la science attend vainement les ultimes révélations.
Ses écrits ont suscité éloges et condamnations. Des érudits lui ont parfois reproché son manque de rigueur scientifique mais les plus importantes critiques sont venues de sa propre hiérarchie.
Bien entendu, ce qu’il disait et ce qu’il écrivait ne fut pas du goût de tout le monde. S’il avait obtenu l’imprimatur : c’est à dire l’autorisation de publier, de la part des autorités ecclésiastiques, pour les deux premières brochures, il ne l’eut pas pour les suivantes.
Malgré les critiques de certains de ses contemporains, les textes de l’abbé Gillard ont su retenir l’attention voire l’admiration d’auteurs aussi divers qu’Yves Coppens, Per Jakez Elias, Charles le Quintrec ou Jean Markale.
1942-1945 — Premières publications
1942 — Sainte-Onenne
Dès son arrivée à Tréhorenteuc en 1942, l’abbé Gillard entreprend l’écriture d’opuscules consacrés à sa nouvelle paroisse. Le diocèse lui accorde l’autorisation de publier en août 1942. Le 12 septembre parait sa première brochure, dédiée à sainte Onenne. L’abbé livre une première version de la légende de la sainte de Tréhorenteuc. — GILLARD, abbé Henri, La Sainte du Val-sans-Retour. A Ste Onenne : patronne des grandes familles, Tréhorenteuc, par Mauron (Morbihan), Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1942, 7 p., Voir en ligne. —

Le 12 septembre [1942], M. Capitan, imprimeur à Ploërmel, et M. Delphaut, artiste réfugié à Ploërmel, sont venus sur mon invitation déjeuner à Tréhorenteuc. Ils ont apporté en venant 500 brochures sur Ste Onenne comprenant le cantique de Germaine Delhaye, la notice et un appel à la générosité du public.
1943 — Guide de Tréhorenteuc
En juin 1943, il publie une brochure consacrée à Tréhorenteuc afin de faire la promotion des premières transformations de son église. — GILLARD, abbé Henri, Guide de Tréhorenteuc (Morbihan), 1943. —
Les deux statues [Sainte Onenne et Saint Judicaël] devaient être en place pour la Kermesse, c’est à dire le 18 juillet 1943. « Le Guide de Tréhorenteuc » qui fut imprimé pour la circonstance en parle comme d’une chose déjà faite. En fait elles n’étaient pas commencées.
1945 — Le Val sans Retour
En 1945 l’abbé Gillard entreprend la publication d’une première brochure sur le Val sans Retour aux titres de chapitres marqués par le contexte historique - (sic) Les prisonniers
; La Libération
. — GILLARD, abbé Henri, Le Val sans Retour, Editions du Val, 1945, 4 p., Voir en ligne. —

C’est cette légende qui, jointe au caractère pittoresque du pays, attire chaque année au Val sans Retour des milliers d’étrangers. Il en vient de toutes les situations sociales, même des académiciens et il en arrive de tous les coins du globe. Cette année, l’École Militaire Inter-Armes de Coëtquidan a décidé d’y descendre au complet.
Cette brochure a fait l’objet d’un article de la rubrique la fontaine aux archives dans la revue du Châtenay.
Dans ce numéro nous vous présentons un mini-guide consacré au Val sans Retour, réalisé par l’abbé Gillard, en 1942 [1945], alors qu’il venait d’arriver en qualité de Recteur dans la paroisse de Tréhorenteuc. Ce document retrouvé aux Archives Départementales de Vannes nous parait particulièrement intéressant. Il montre, au travers d’une forme très rudimentaire due à l’époque troublée et aux faibles moyens matériels dont disposait son auteur, la volonté de ce dernier de faire renaitre en cet endroit, alors très déshérité, le patrimoine culturel qu’il est parvenu à faire rayonner tout au long de sa présence à Tréhorenteuc. En outre, on ne peut rester indifférent à l’écriture et à l’expression si personnelle du Recteur de Tréhorenteuc.
On peut douter de la date donnée - 1942 - par le rédacteur de l’article du Châtenay pour cette brochure de l’abbé Gillard sur le Val sans Retour. En effet, l’abbé mentionne l’École Militaire Inter-Armes de Coëtquidan
, fondée en 1945.
1951-1963 — Les brochures du recteur de Tréhorenteuc
De 1951 à 1963, neuf brochures de l’abbé Gillard paraissent aux Éditions du Ploërmelais sous un format identique (15 cm/12 cm).
1951-1955 — Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont
En 1951 2, l’Abbé Gillard publie Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont aux Éditions du Ploërmelais. Les illustrations en noir et blanc qui figurent dans cette première version de la brochure sont des reproductions des tableaux de Karl Rezabeck ainsi que des photographies de Ouest-France reproduites gracieusement. — GILLARD, abbé Henri et DELPECH, Jean, Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont : en Bretagne sur le 48e parrallèle, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1951, 48 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

L’abbé Gillard évoque dans cette brochure le cimetière druidique
des Buttes au Tombes, chapitre qui fait l’objet de critiques virulentes de la part de la Société Polymathique du Morbihan.
Sous la rubrique Tréhorenteuc, un journal régional signalait ces temps derniers, la découverte d’un menhir, « tombé de son socle », non loin d’un tumulus surmonté de deux pierres « druidiques ». Ce tumulus nommé Butte aux Tombes contiendrait de « nombreux monuments funéraires sacrés ». De tout cela, notre découvreur fait état et brode sur « l’activité des druides de la vallée » de Tréhorenteuc et, plus tard au temps de l’invasion romaine, du côté de la fontaine de Barenton où « s’établit, écrit-il, une des plus importantes écoles druidiques ». On croit rêver lorsqu’on lit de pareilles fantaisies bonnes tout au plus à répandre des erreurs qui avaient cours, peut-être, au temps du romantisme mais qui ne sont plus de mise aujourd’hui. Propager l’erreur, c’est servir le vandalisme, et le rôle des sociétés du genre de la nôtre est de dénoncer cette tendance pernicieuse.
En 1955, une deuxième version de Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont parait aux Éditions du Ploërmelais. L’édition assez fortement remaniée intègre des gravures de Jean Delpech en remplacement des photographies de Ouest-France de 1951. Le texte passe de 48 à 55 pages, des chapitres sont modifiés, d’autres sont supprimés ou ajoutés 3. — GILLARD, abbé Henri et DELPECH, Jean, Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont : en Bretagne sur le 48e parrallèle, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1955, 55 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —
1953 — Les Mystères de Brocéliande
Au début de l’année 1953, l’abbé Gillard achève l’écriture des Mystères de Brocéliande, sa synthèse sur les merveilles cachées de la forêt de Paimpont 4. — GILLARD, abbé Henri et DELPECH, Jean, Les Mystères de Brocéliande, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1953, 46 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »), Voir en ligne. —

Cet brochure marque le début de la collaboration entre l’abbé et Jean Delpech qui signera les gravures de trois autres de ses publications parues en 1955.

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1955 — La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts
Dans cet opuscule, l’abbé Gillard présente son interprétation de la symbolique des nombres puis en montre les applications dans le patrimoine religieux de quelques églises de la région de Brocéliande 5. — GILLARD, abbé Henri, HAUTECCOEUR, Louis et DELPECH, Jean, La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts, Ploërmel, Les Éditions du Ploërmelais, 1955, 65 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

En 1959, l’abbé Gillard explique à un visiteur de passage à Tréhorenteuc, les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à la Mystique des Nombres.
— Mais hélas en hiver, ma situation redevient sinistre. Je n’ai plus, pour m’occuper, que les soins à donner à la maison et au jardin, car je fais tout moi même. Je n’ai personne pour me servir ou pour m’aider. Il n’y a à Tréhorenteuc même, aucune personne à voir. Ce qui me sauve présentement, c’est, je le sens bien, ma nouvelle passion : la Mystique des Nombres.
— C’est à dire ?
— Chaque nombre a un sens propre, et pareillement chaque ligne ou chaque couleur... Il est passionnant de le rechercher. J’aime à croire que cette Mystique des Nombres a été la première langue écrite. Les Mésopotamiens attribuaient un nombre déterminé à chacun de leurs dieux. Leurs conceptions, au moins en partie, sont passés chez les pères de l’Église.
La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts est préfacée par Louis Hauteccoeur, membre de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts.
Monsieur le Recteur de Tréhorenteuc nous déclare ignorer tous ces écrits et fonder son travail sur ses propres expériences. Son effort est d’autant plus méritoire et intéressant. Si certaines de ses conclusions coïncident avec les vieilles traditions [...] d’autres interprétations sont un peu différentes et prouvent que dans nos provinces pouvaient exister des conceptions particulières. On doit remercier M. le Recteur de Tréhorenteuc d’avoir tenté d’expliquer des motifs qu’un visiteur non prévenu jugerait être de simples ornements.
Les gravures de La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts sont l’œuvre de Jean Delpech.

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1955 — Néant-sur-Yvel
Néant-sur-Yvel est une brochure de l’abbé Gillard consacré à l’histoire et au patrimoine de cette commune du Morbihan, voisine de Tréhorenteuc. 6— GILLARD, abbé Henri, Néant-sur-Yvel, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1955, 48 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

Qui n’a pas vu Néant ne peut se flatter d’avoir tout vu.
Les gravures de Néant-sur-Yvel sont l’œuvre de Jean Delpech. Il s’agit de la dernière collaboration de l’artiste avec l’abbé Gillard.
1956 — Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande
L’abbé Gillard propose dans cette brochure une lecture symbolique du patrimoine religieux des principales églises et chapelles de Brocéliande 7.
Qui veut visiter Brocéliande avec profit doit d’abord s’initier au symbolisme et à la mystique des nombres.

Cette brochure est introduite par une lettre du Secrétaire perpétuel de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts à l’abbé Gillard datée du 9 novembre 1956. — HAUTECCOEUR, Louis, « Lettre du Secrétaire perpétuel de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts à l’abbé Gillard - 9 novembre 1956 », in Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande, Ploërmel, Éditions du Ploërmelais, 1956, (« Le recteur de Tréhorenteuc »), p. 3, Voir en ligne. —
Trois artistes ont illustré cette publication. La quasi totalité des dessins et gravures de Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande sont l’œuvre de Yvonne Huyard-Hamon et Nancy Adam-Cherazac. Deux gravures de Jean Delpech publiées dans les précédentes brochures de l’abbé Gillard ont cependant été réutilisées dans ce volume 8.
1959 — Tréhorenteuc - Comper - Paimpont
Tréhorenteuc - Comper - Paimpont reprend une grande partie du texte publié dans les éditions de 1953 et 1955 des Mystères de Brocéliande. L’ouvrage passe de 46 à 50 pages et comprend des développements inédits intégrant les travaux réalisés entre 1953 et 1955 dans l’église de Tréhorenteuc 9. — GILLARD, abbé Henri, Tréhorenteuc-Comper-Paimpont, Ploërmel, Éditions du Ploërmelais, 1959, 52 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

Les gravures de Jean Delpech, qui illustraient le texte des Mystères de Brocéliande sont remplacées par des clichés du Docteur Delaunay de Paris et de M. Bourbane de Rennes
ainsi que par des photogravures de la revue Aesculape 10 et du Journal Ouest-France.
1959 — Le Secret du Zodiaque
L’abbé Gillard se propose dans cet opuscule de présenter différents zodiaques et de rassembler sous chaque signe assez d’indications qui permettent d’en découvrir le secret, car toutes tendent à présenter la même idée
. — GILLARD, abbé Henri et DRIOTTON, Etienne, Le Secret du Zodiaque, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1959, 98 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

Cette brochure est préfacée par le chanoine Étienne Drioton, ancien Directeur général du Service des Antiquités de l’Égypte, professeur au Collège de France.
Si quelqu’un fut surpris lorsqu’on lui proposa de présenter au public ce livre sur « Le secret du Zodiaque », j’avoue que ce fut moi. Il y a dans l’archéologie égyptienne à laquelle je suis consacré depuis toujours, tout... sauf des zodiaques. [...] Pourtant la requête que le Recteur de Tréhorenteuc me présentait en faveur de son petit ouvrage l’était avec une telle gentillesse et témoignait d’une confiance en moi si touchante, que je n’ai pas eu le cœur de lui refuser. Je ne le regrette pas.
Les dessins et gravures de Le Secret du Zodiaque sont l’œuvre de Yvonne Huyard-Hamon et Nancy Adam-Cherazac.
1960 — Ploërmel et ses curiosités
L’abbé Gillard se propose dans cet opuscule de présenter les principales richesses artistiques et patrimoniales de Ploërmel (Morbihan). — GILLARD, abbé Henri, Ploërmel et ses curiosités, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1960, 48 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —

Un dernier regard sur Ploërmel aboutit nécessairement à un repliement sur soi-même et il est capable par l’impression qu’il donne, de marquer une existence. Défiez-vous de Ploërmel.
1961 — Le Secret de Carnac et de Locmariaquer
En 1961, l’abbé Gillard publie une brochure qui prétend révéler l’origine de deux des principaux sites mégalithiques du Morbihan. L’abbé affirme, plus qu’il n’avance l’hypothèse, que ces monuments ont été réalisés à l’initiative de missionnaires égyptiens
qui seraient venus lancer leur religion
sur tout le pourtour atlantique. L’abbé détaille et commente à partir d’une lecture zodiacale, les signes qu’ils ont laissés sur ces constructions. — GILLARD, abbé Henri, Le Secret de Carnac et de Locmariaquer, Ploërmel, Éditions du Ploërmelais, 1961, 39 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —
Ce sont les signes gravés à l’intérieur des tumulus. Ces signes se retrouvent exactement les mêmes sur certaines formes du zodiaque. Pour qui connait le zodiaque ou l’écriture idéographique, il n’y a rien de plus facile que d’en fournir la traduction.
En 1964, Yves Coppens 11, alors chercheur au laboratoire de l’Institut de paléontologie du Muséum national d’histoire naturelle, commente les théories du recteur de Tréhorenteuc publiées dans cette brochure.
Enfin je ne saurais terminer ce chapitre du Néolithique sans envisager l’étonnante plaquette que vient de publier le recteur de Tréhorenteuc aux éditions du Ploërmelais, mélange d’imagination poétique et de « clairvoyance » qui ne manquera pas de laisser pantois tous les Préhistoriens qui se sont précédemment attachés au problème de l’interprétation des gravures dolméniques.
Oscillant entre reproches et admiration, Yves Coppens voit dans les théories de l’abbé Gillard sur les mégalithes une approche extravagante méritant toutefois l’intérêt.
L’auteur présente d’abord ses victimes, les Monuments mégalithiques : « les Alignements de Carnac qui, à l’origine, partaient toujours d’un tumulus et étaient jalonnés sur toute leur longueur mais d’un seul côté par un véritable chapelet d’autres tumulus, se répartissent en 4 champs dont les noms : Ménec : Mémorial, Kermario : Cité des Morts, Kerlescan : Cité des Cendres et Menée- Vihan : Petit Mémorial, ne laissent subsister aucun doute sur leur destination. Ils furent construits entre 2300 et 2000 avant Jésus-Christ sur l’initiative de Missionnaires égyptiens, les Missionnaires des Mégalithes comme on les appelle, par des gens à tête allongée qui arrivent à Carnac, aux appels des Prêtres, avec leurs morts en urnes ou en sacs. [...] » II est bien évident que la plupart des signes dolméniques sont cultuels, que leurs associations peuvent correspondre parfois à un texte ou une idée et qu’il doit y avoir plus d’un lien entre la religion des bâtisseurs de Mégalithes et celle des bâtisseurs d’Églises puisque toutes deux ont pris naissance sur les bords de la Méditerranée orientale ; mais il est aussi évident que cette correspondance de symboles est un prêche, Monsieur le Recteur ! Nous ne sommes pas moins admiratifs devant cette imagination et cette aisance et une telle démonstration, par sa simplicité et son audace valait qu’on s’y attarde.
1963 — Les Conventions artistiques
Les Conventions artistiques est le dernier opuscule signé par l’abbé Gillard en tant que recteur de Tréhorenteuc
(1942-1962). Il s’agit aussi du seul ouvrage de l’abbé Gillard dans lequel il indique ses sources. Sa parution, en 1963, est enfin la dernière de l’abbé aux Éditions du Ploërmelais. — GILLARD, abbé Henri, Les Conventions artistiques, Ploërmel, Éditions du Ploërmelais, 1963, 46 p., (« Le recteur de Tréhorenteuc »). —
La brochure comprend six chapitres correspondant aux six premiers signes du zodiaque. Le recteur de Tréhorenteuc
y traite tour à tour du Créateur, de l’Immensité des richesses de Dieu, de l’Éternité, de l’Autorité, du Châtiment et de la Charité.
Il faut distinguer l’Art pour l’Art et l’Art qui a pour but d’enseigner. Le premier ne cherche qu’à plaire. Il est libre de ses moyens. Présentement il ne m’intéresse pas. Le second a pour but d’instruire. Pour arriver à ses fins il doit recourir à des conventions admises par tout le monde. Elles sont incluses dans le zodiaque et les livres d’heures, dans la mystique des nombres et des couleurs.
La brochure se conclut sur l’annonce de la publication prochaine par l’abbé Gillard d’une brochure supplémentaire
comprenant six chapitres correspondant aux six derniers signes du zodiaque et à leurs traitement dans l’Art. Cet ouvrage n’a jamais été publié.
1959 — Aesculape : une visite de Tréhorenteuc par l’abbé Gillard
Le numéro de novembre 1959 de la revue Aesculape est consacré à un voyage à Tréhorenteuc du docteur Albert Delaunay et à sa rencontre avec l’abbé Gillard en aout 1958. — DELAUNAY, Albert, « Or, dit le conte, .. », Aesculape : revue mensuelle illustrée des lettres et des arts dans leurs rapports avec les sciences et la médecine, 1959, p. 63, Voir en ligne. —

La parole de l’abbé Gillard y est abondamment citée à travers de longs dialogues avec Albert Delaunay au cours desquels il présente l’église de Tréhorenteuc, le Val sans Retour, ou exprime ses préoccupations du moment.
— Allez vous prétendre, M. le curé, que Joseph d’Arimathie, le détenteur du Saint Graal, est venu à Tréhorenteuc ?
— Sur le plan littéraire, certainement. Il est venu en petite Bretagne, il a vécu en forêt de Brocéliande et à Tréhorenteuc.

1959 — Huit vues de la forêt
En 1959, l’abbé Gillard écrit les textes d’une carte postale illustrée de la forêt de Brocéliande publiée par l’auteur éditeur Daniel Derveaux— DERVEAUX, Daniel, « Carte de Brocéliande. Forêt de Paimpont », Paramé, Editions d’art Derveaux, 1959, Voir en ligne. —

Un cercle fixé à la carte par une attache métallique permet de visualiser - dans une partie évidée de la carte - huit vues de la forêt correspondant à huit points numérotés en rouge. L’abbé Gillard est l’auteur des huit légendes lisibles sur le recto de la carte.

7. Le Val sans Retour, où Viviane enfermait ses amants, s’aborde facilement par Tréhorenteuc. Lieu grandiose et sauvage où serpente le Rauco, depuis la fontaine de Mouillecroûte jusqu’à l’étang du Miroir des Fées. Voir à Tréhorenteuc, à la sacristie de l’église, un musée historial de la Table Ronde.
1965 — Une préface pour l’abbé Armand Boulé
En 1965, l’abbé Gillard signe l’avant propos d’une publication sur le Bois-de-la-Roche écrite par l’abbé Armand Boulé.— GILLARD, abbé Henri, « Avant-propos », in abbé Armand Boulé. Un pays au passé prestigieux : le Bois-de-la-Roche, 1965, p. 1, Voir en ligne. —
Habitant la maison du Sénéchal, Monsieur l’Abbé Boulé s’intéresse à l’histoire du pays. Il a réuni de curieuses informations. Il peut compter qu’il intéressera les touristes et qu’il leur fera constater à coté de Tréhorenteuc la présence d’une autre merveille : le Pays du Bois de la Roche
1971-1979 — L’ancien recteur de Tréhorenteuc
De 1962 à 1969, l’abbé Gillard - selon les mots de l’abbé Rouxel de Néant-sur-Yvel - vécut une période difficile
durant laquelle s’interrompt son travail de publication. — GILLARD, abbé Henri, L’église de Tréhorenteuc, Vol. 19, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, 61 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »).
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En 1962, en butte aux critiques acerbes de certains ecclésiastiques influents, il décide sur un coup de tête
de postuler à une charge de recteur dans une autre paroisse.
En dépits des conseils de ses amis qui prévoyaient une impasse, malgré tout ce que je pus dire pour le détourner de son projet, n’ayant prévenu personne sauf le recteur de Néant qu’il chargeait de sa paroisse, il quitta Tréhorenteuc avec moi, un jour de septembre 1962, ayant littéralement mis les clefs sous la porte, en direction de Paris. Il se disait que dans la grande ville de Paris, on l’accueillerait à bras ouverts et qu’on lui confierait, même comme simple prêtre, une fonction dans une paroisse surchargée. Je n’oublierai jamais le calvaire que l’abbé Gillard a vécu à ce moment là. Ayant erré toute la journée dans les bureaux de la hiérarchie, il rentrait chez moi tous les soirs, la mine de plus en plus défaite.[...] Plusieurs semaines après, il revint en Bretagne et, sur ordre, dut résider à la « Maison de Retraite du Clergé », à Ploërmel, puis à Sainte-Anne d’Auray.
L’abbé Gillard, puni d’avoir déserté sa paroisse sans l’autorisation de sa hiérarchie, est « assigné à résidence » à Saint-Joachim d’Auray. Loin de Tréhorenteuc et des visiteurs de son église, il s’adonne à l’étude de la Symbolique des Nombres et entreprend l’écriture de nouveaux textes afin de ne pas sombrer dans la dépression.
Il était dans sa cellule, affublé d’une antique soutane, au milieu des paperasses. Il nous expliqua qu’un grand mystère était né de ses études, à tout le moins qu’un grand mystère allait naitre, que la Symbolique des Nombres conduirait bientôt à d’autres lumières. Il nous mit entre les mains des textes obscurs et nous demanda de prendre connaissance de ce qu’il venait d’écrire.
À partir de septembre 1969, grâce à l’amitié de l’abbé Rouxel, il revient régulièrement à Tréhorenteuc et passe une grande partie de son temps à accueillir les visiteurs à l’église.
Il trouva de nouvelles raisons de continuer ses recherches et ses publications. Il ne s’en priva pas. Sa curiosité intellectuelle, toujours en éveil, le fit s’intéresser à tous les langages de l’art et aux Écritures qu’il connaissait admirablement. Sa thèse était que les Épitres de Saint-Paul avaient fondé l’enseignement chrétien, et que les Évangiles n’étaient que l’illustration des Épitres. Partant de là, il démontrait que l’art religieux, utilisant toutes les ressources de la symbolique et de la mystique des nombres, en constituaient une autre illustration, à la portée de tous, pour peu qu’on pût les décoder. Et c’est ce décodage qu’il proposait.
De 1971 à 1979, il fait paraitre six nouvelles brochures à titre d’auteur-éditeur avec comme adresse d’édition la « Maison Saint-Joachim » à Sainte-Anne d’Auray, maison de retraite du clergé du diocèse de Vannes dans laquelle il réside. Ces brochures sont imprimées à l’Imprimerie de l’Oust à Malestroit (Morbihan).
1971 — Vérités et légendes de Tréhorenteuc
Vérités et légendes de Tréhorenteuc est la première des brochures éditées par Henri Gillard sous la signature A. [ancien] recteur de Tréhorenteuc
. — GILLARD, abbé Henri, Vérités et légendes de Tréhorenteuc, Saint-Joachim Sainte-Anne d’Auray, Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1971, 47 p., (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —

Cette publication propose une présentation de l’église de Tréhorenteuc inspirée par ses nouvelles thèses sur l’écriture idéographique et ses déclinaisons dans l’art et la religion catholique. L’abbé Gillard y propose un enseignement du zodiaque et des légendes arthuriennes à travers la présentation des œuvres d’art qui s’y trouvent 12.
Comme toute église, celle de Tréhorenteuc est un centre cultuel. On y dit la messe et on y assiste. Mais faute d’habitants, elle est surtout un centre culturel. On vient pour s’y instruire. On y apprend l’écriture idéographique et les légendes de la forêt de Brocéliande. Celui qui est rebelle à tout enseignement emporte néanmoins le souvenir d’une vision merveilleuse, car il y trouve une mosaïque, des tableaux et des vitraux qu’il ne peut voir nulle part ailleurs.
1971 — Les Épîtres dans les musées nationaux
L’abbé Gillard se propose dans cette brochure de révéler le sens caché des tableaux religieux à travers leur mise en relation avec les textes des Épitres de saint Paul. — GILLARD, abbé Henri, Les Épîtres dans les musées nationaux, Saint-Joachim Sainte-Anne d’Auray, Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1971, 63 p., (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —
Si, lors de leur création, les tableaux religieux de tous les musées du monde n’étaient pour personne d’une clarté fulgurante, chacun pouvait trouver des Prêtres ou des Savants capables de les interpréter. S’ils étaient mystérieux, ils n’étaient pas hermétiques. Mais aujourd’hui, ils le sont puisque personne n’y comprend rien.

1971 — L’Évangile dans les musées nationaux
Dans cette seconde brochure consacrée à la révélation du sens caché des tableaux religieux, l’abbé Gillard utilise sa science du zodiaque et de l’écriture idéographique pour interpréter des œuvres picturales inspirées des Évangiles. — GILLARD, abbé Henri, L’Évangile dans les musées nationaux, Saint-Joachim Sainte-Anne d’Auray, Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1971, 87 p., (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —
L’écriture idéographique ne s’occupe que d’idées, d’abstractions ou d’êtres invisibles. Par exemple, relève de son domaine : la résurrection, la vie, les mérites de Jésus-Christ et le bonheur du ciel. L’écriture idéographique les concrétise ou les matérialise. Elle les fait apparaitre sous forme d’images. [...] Ces représentations ne sont pas véritablement des images. Ce sont des idéogrammes. Certains sont simples ; mais d’autres sont des tableaux signés des plus grands maîtres. On peut les admirer ; mais comparativement, ce ne sont que des emballages ou des bogues de châtaignes. La chose importante, c’est l’idée qu’ils recouvrent.

1972 — Implantation en Brocéliande des Romans de la Table Ronde
L’abbé Gillard consacre cette brochure parue en 1972 à l’implantation des Romans de la Table Ronde en forêt de Paimpont. Il y distingue deux catégories de localisations : celles qui fixent l’événement, comme au Val-sans-Retour et à Barenton ; celles qui en maintiennent le souvenir, comme dans l’église de Tréhorenteuc ou au Château Aventureux 13. — GILLARD, abbé Henri, Implantation en Brocéliande des Romans de la Table Ronde, Saint-Joachim Sainte-Anne d’Auray, Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1972, 44 p., (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —
L’implantation en Brocéliande des Romans de la Table Ronde a commencé par la fontaine de Barenton. [...] L’emplacement de la fontaine étant fixé, il n’y avait plus, à partir de là, qu’à trouver dans les environs des endroits susceptibles de servir de cadre aux événements que les Romans font graviter autour d’elle. On les a trouvés. Il fallait un château ancien avec bois et étang. On a trouvé Comper. Il fallait un Val sans Retour. On a imposé ce nom à la vallée de Rauco. [...] Une fois parti, on a continué sur la lancée. On a fait fi des textes qui les plaçaient ailleurs et leur donnaient d’autres formes. On a créé à Brocéliande un Château de Beaurepaire et un Château Aventureux.

Grâce aux multiples localisations de la forêt de Brocéliande, les Romans de la Table Ronde qui auraient pu rester enfermés dans une bibliothèque acquièrent de la popularité. On en parle, on veut les voir, on les achète et on les lit. Ainsi, la forêt de Brocéliande se présente comme un vaste foyer de culture. En la traversant, on ne fait pas qu’enregistrer du spectacle, on s ’enrichit l’esprit.
1976 — L’église de Néant-sur-Yvel
Cette brochure publiée en 1976 propose une visite de l’église de Néant-sur-Yvel commentée à partir des thèmes chers à l’abbé Gillard dans ses derniers écrits : les Épitres de saint-Paul, et l’écriture idéographique 14. Le texte est illustré de huit photographies noir et blanc réalisées par Yves Heurtier et Jacques Thomasson. — GILLARD, abbé Henri, L’église de Néant-sur-Yvel, Néant-sur-Yvel, Abbé Rouxel, 1975, 34 p., (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —

1976 — Le Zodiaque : ses Signes, les Nombres Sacrés et les Idéogrammes
En 1976, l’abbé Gillard fait paraitre une dernière brochure sur le Zodiaque dans laquelle il présente les douze signes astrologiques et les signes, nombres sacrés et idéogrammes qui leur correspondent 15. — GILLARD, abbé Henri, Le Zodiaque : ses Signes, les Nombres Sacrés et les Idéogrammes, Saint Joachim Sainte-Anne d’Auray, Abbé Gillard Auteur-Editeur, 1976, (« Ancien recteur de Tréhorenteuc »). —

Ainsi en est-il de ces tableaux de la Renaissance que, faute de science, personne ne comprend plus. Afin de porter sur eux un jugement adéquat, il faudra remonter aux sources dont se sont inspirés leurs auteurs, le Zodiaque et l’Évangile.
1980-1987 — Éditions et rééditions par l’abbé Rouxel
En 1972, l’abbé Gillard charge l’abbé Rouxel, recteur de Néant-sur-Yvel, de veiller au prolongement de son œuvre à Tréhorenteuc.
Ceci est mon testament
Je lègue à l’abbé Rouxel de Néant/Yvel mon chèque postal, mes droits d’auteurs, et ce qui reste dans ma chambre. Lettre de l’Abbé Gillard à l’abbé Rouxel -Saint-Joachim d’Auray, le 22 février 1972
Ce testament prend effet à la mort de l’abbé Gillard en juillet 1979.
1980 — Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc
Dès 1980, l’abbé Rouxel entreprend la réédition des brochures et opuscules d’Henri Gillard dans un nouveau format comprenant des planches illustrées et une nouvelle couverture.
Cette réédition est présentée sous la forme d’une collection intitulée Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc, numérotée de 1 à 20. Ces brochures sont dans un premier temps diffusées par la paroisse de Tréhorenteuc avant de l’être par l’Office du tourisme du pays de Mauron.

1980 — L’édition des seize premiers numéros
Les seize premiers numéros des Œuvres complètes du recteur de Tréhorenteuc sont consacrés à la réédition des brochures parues du vivant de l’abbé Gillard. La numérotation ne tient pas compte de l’ordre de parution initial.
- n°1 : — GILLARD, abbé Henri, Les Mystères de Brocéliande, Vol. 1, 1953, Abbé Rouxel, 1980, 46 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°2 : — GILLARD, abbé Henri, Les Conventions artistiques, Vol. 2, 1963, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 46 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°3 : — GILLARD, abbé Henri, Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande, Vol. 3, 1956, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 90 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°4 : — GILLARD, abbé Henri et DRIOTTON, Etienne, Le Secret du Zodiaque, Vol. 4, 1959, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 98 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°5 : — GILLARD, abbé Henri, La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts, Vol. 5, 1955, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 65 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°6 : — GILLARD, abbé Henri, Néant-sur-Yvel, Vol. 6, 1955, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 48 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°7 : — GILLARD, abbé Henri, Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont, Vol. 7, 1955, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1980, 55 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°8 : — GILLARD, abbé Henri, Tréhorenteuc-Comper-Paimpont, Vol. 8, 1959, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 50 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°9 : — GILLARD, abbé Henri, Le Secret de Carnac et de Locmariaquer, Vol. 9, 1961, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 37 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°10 : — GILLARD, abbé Henri, Ploërmel et ses curiosités, Vol. 10, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 47 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°11 : — GILLARD, abbé Henri, L’Évangile dans les musées nationaux, Vol. 11, 1971, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 87 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°12 : — GILLARD, abbé Henri, Les Épîtres dans les musées nationaux, Vol. 12, 1971, Ploërmel, Le Ploërmelais, 1980, 63 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°13 : — GILLARD, abbé Henri, Vérités et légendes : l’église de Tréhorenteuc, Vol. 13, 1971, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 47 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°14 : — GILLARD, abbé Henri, Implantation en Brocéliande des Romans de la Table Ronde, Vol. 14, 1972, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 44 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), Voir en ligne. —
- n°15 : — GILLARD, abbé Henri, L’église de Néant-sur-Yvel, Vol. 15, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, 34 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
- n°16 : — GILLARD, abbé Henri, Le Zodiaque : ses Signes, les Nombres Sacrés et les Idéogrammes, Vol. 16, 1976, Josselin, Abbé Rouxel, 1980, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
1985-1987 — Quatre numéros inédits
À partir de 1985, l’abbé Rouxel entreprend la publication de documents inédits de l’abbé Gillard compilés en quatre tomes numérotés de 17 à 20.

Le n°17-18, publié en 1985 comprend des développements inédits de la brochure l’Évangile dans les Musées Nationaux ainsi que quelques textes concernant l’église de Néant sur Yvel.
- n°17-18 — GILLARD, abbé Henri, Interprétations des Tableaux Religieux, Vol. 17-18, Josselin, Abbé Rouxel, 1985, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
Le n°19, publié en 1987, comprend deux textes inédits permettant de visiter l’église de Tréhorenteuc ainsi que de nombreuses reproductions couleurs des œuvres qui s’y trouvent 16.
- n°19 : — GILLARD, abbé Henri, L’église de Tréhorenteuc, Vol. 19, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, 61 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
— Une visite par l’abbé Rouxel datée de 1986. — ROUXEL, Abbé et ROUXEL, Abbé, « Une visite de l’Eglise avec l’abbé Rouxel (1986) », in L’église de Tréhorenteuc, Vol. 19, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 9-35. —
— Une visite par l’abbé Gillard à partir de la transcription d’une bande magnétique de 1969. — GILLARD, abbé Henri et ROUXEL, Abbé, « Une visite de l’Eglise avec l’abbé Gillard (1969) », in L’église de Tréhorenteuc, Vol. 19, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 37-58. —
Le n°20, lui aussi publié en 1987, est un recueil de textes inédits de, et sur l’abbé Gillard qui comprend :
- n°20 : — GILLARD, abbé Henri et ROUXEL, abbé, Documents inédits "in memoriam", Vol. 20, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, 63 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). —
— Le témoignage du peintre Karl Rezabeck en juin 1982. — GILLARD, abbé Henri et ROUXEL, abbé, « Témoignage Karl Rezabeck - Peintre - Dessinateur - Ancien prisonnier de guerre allemand - 7 juin 1982 », in Documents inédits "in memoriam", Vol. 20, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 8-21, Voir en ligne. —
— Le texte de l’enterrement de l’abbé Gillard le 18 juillet 1979, suivi des témoignages de Yves du Halgouët, maire de Guégon et de Jean Markale. — GILLARD, abbé Henri, « L’enterrement de l’abbé Gillard le 18 juillet 1979 », in Documents inédits "in memoriam", Vol. 20, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 25-37. —
— La réédition du Guide de Tréhorenteuc de 1943 — GILLARD, abbé Henri, « Guide de Tréhorenteuc (Morbihan) », in Documents inédits "in memoriam", Vol. 20, 1943, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 39-62. — ainsi que celle de la Notice sur Sainte-Onenne initialement publiés en juin 1942. — GILLARD, abbé Henri, « Notice sur sainte Onenne », in Documents inédits "in memoriam", Vol. 20, 1942, Josselin, Abbé Rouxel, 1987, (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »), p. 57-62. —
1983 — Les Mystères de Brocéliande
Cinq des opuscules de l’abbé Gillard ont été regroupés en 1983 en un seul tome sous le titre Les Mystères de Brocéliande. L’ouvrage a été tiré à 600 exemplaires numérotés. — GILLARD, abbé Henri, Les Mystères de Brocéliande, Rennes, Editions Hauffray, 1983, 392 p. —
- Les Mystères de Brocéliande
- La Mystique des Nombres dans les Beaux-Arts
- Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande
- Les Conventions Artistiques
- Le Secret du Zodiaque

L’ouvrage est introduit par quatre auteurs ayant connu l’abbé Gillard.
- — HÉLIAS, Per-Jakez, « Préface », in Les Mystères de Brocéliande, Rennes, Editions Hauffray, 1983. —
- — MARKALE, Jean, « Qui était Henri Gillard ? », in Les Mystères de Brocéliande, Rennes, Editions Hauffray, 1983. —
- — LE QUINTREC, Charles, « Un homme de joie », in Les Mystères de Brocéliande, Rennes, Editions Hauffray, 1983. —
- — BRÉKILIEN, Yann, « Postface », in abbé Henri Gillard. Les Mystères de Brocéliande, Rennes, Editions Hauffray, 1983. —
1990 — L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962)
En 1990, l’abbé Rouxel entreprend la publication d’un ouvrage collectif ayant pour but d’évoquer la vie de l’abbé Gillard
à travers des témoignages sur l’abbé et des écrits inédits du recteur de Tréhorenteuc. — ROUXEL, Abbé, NIZAN, Edouard et MARKALE, Jean, L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, 175 p. —

Cette compilation comprend des documents divers de, et sur l’abbé Gillard.
- une présentation de l’abbé Gillard par l’abbé Rouxel — ROUXEL, Abbé, « Vue d’ensemble », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 17-24. —,
- un témoignage sur les années de jeunesse de l’abbé Gillard à Guégon (Morbihan) — NIZAN, Edouard, « Témoignage de l’abbé Édouard Nizan prêtre retraité à Guégon », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 25-30. —,
- les débuts de l’abbé Gillard à Tréhorenteuc par l’abbé Rouxel — ROUXEL, Abbé, « Première période de sa vie sacerdotale », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 31-40. —
- des extraits du Journal de l’abbé Gillard présentés chronologiquement — GILLARD, abbé Henri, « Le recteur de Tréhorenteuc », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 41-90. —
- une présentation chronologique des travaux artistiques réalisés dans l’église de Tréhorenteuc — ROUXEL, Abbé, « Les artistes et Maitres-d’oeuvres », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 91-97, Voir en ligne. —
- un texte de l’abbé Rouxel sur la mosaïque de Xavier de Langlais de l’église de Néant-sur-Yvel — ROUXEL, Abbé, « L’enchantement du Vendredi-Saint, dernière réalisation de l’abbé Gillard ((en l’église de Néant-sur-Yvel) », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 99-105. —
- une réédition de la préface de Jean Markale publiée dans Les Mystères de Brocéliande en 1983 — MARKALE, Jean, « Qui était Henri Gillard ? », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), 1983, Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 106-130. —
- trois extraits des opuscules de l’abbé Gillard pour présenter son approche symbolique — GILLARD, abbé Henri, « Écriture idéographique », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), 1983, Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 132-166. —
- trois textes prononcés à son enterrement par l’abbé Rouxel, Yves du Halgouët et Jean Markale — ROUXEL, Abbé, « Copie d’une lettre reçue le 12 Déc. 1961 », in L’abbé Henri Gillard : recteur de Tréhorenteuc (1942-1962), Saint-Léry (56), éditions de l’église de Tréhorenteuc, 1990, p. 79-83. —
1996 — Rééditions et publications de l’Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard
Depuis des années, l’Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard assure la conservation et la mise à disposition du public des 17 livrets écrits par l’Abbé Henri Gillard. La reproduction de ces livrets était jusque là très rudimentaire par photocopie et agrafage manuel. L’œuvre de L’Abbé Gillard méritant beaucoup mieux et afin de mieux diffuser les explications mêmes de l’Abbé sur sa création, l’association a donc décidé de passer à l’ère du numérique en redactylographiant progressivement ces livrets. Le texte n’a pas du tout été modifié, restant fidèle à l’original. Seule la qualité visuelle a été améliorée par une impression en quadrichromie, et un nettoyage des croquis en noir et blanc.

A ce jour, cinq livrets ont été réédités sans tenir compte de l’ordre des précédentes éditions. 17.
- n°1 — GILLARD, abbé Henri, Les Mystères de Brocéliande, Vol. 1, 1953, Saint-Léry (56), Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard, 1996, 46 p., (« Œuvres de l’Abbé Gillard recteur de Tréhorenteuc en Brocéliande »). —
- n°3— GILLARD, abbé Henri, Symbolisme et Mystique des Nombres en Brocéliande, Vol. 2, 1956, Saint-Léry (56), Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard, 1996, 90 p., (« Œuvres de l’Abbé Gillard recteur de Tréhorenteuc en Brocéliande »). —
- n°4— GILLARD, abbé Henri, Le Secret du Zodiaque, Vol. 3, 1959, Saint-Léry (56), Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard, 1996, 91 p., (« Œuvres de l’Abbé Gillard recteur de Tréhorenteuc en Brocéliande »). —
- n°13— GILLARD, abbé Henri, Vérités et Légendes de Tréhorenteuc, Vol. 4, 1971, Saint-Léry (56), Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard, 1996, 47 p., (« Œuvres de l’Abbé Gillard recteur de Tréhorenteuc en Brocéliande »). —
- n°7— GILLARD, abbé Henri, Curiosités et Légendes de la Forêt de Paimpont, Vol. 5, 1955, Saint-Léry (56), Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard, 1996, 55 p., (« Œuvres de l’Abbé Gillard recteur de Tréhorenteuc en Brocéliande »). —
2019-2020 — Deux publications sur l’abbé Gillard
L’Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard a par ailleurs entrepris la publication de deux ouvrages sur le recteur de Tréhorenteuc. Le premier est une étude historique de Roger Blot sur les artistes de l’église de Tréhorenteuc, le second est un recueil de témoignages sur l’abbé Gillard.
- — BLOT, Roger, L’abbé Gillard et les artistes de Tréhorenteuc, Josselin, Association pour la Sauvegarde des Oeuvres de l’Abbé Gillard, 2019, n.p. p. —
- — ASSOCIATION POUR LA SAUVEGARDE DES OEUVRES DE L’ABBÉ GILLARD, L’abbé Henri Gillard : 40 ans après.. Témoignages, Tréhorenteuc, Association pour la Sauvegarde des Oeuvres de l’Abbé Gillard, 2020, 50 p. —