Sites à cupules du massif forestier de Paimpont
Essai d’inventaire
Les cupules — définition
Une cupule est une petite dépression hémisphérique, en général de moins de 10 cm de diamètre, creusée par les hommes depuis le Paléolithique moyen sur des rochers, des dalles ou des parois de grottes. Elles sont connues au Paléolithique supérieur et très communes au Néolithique et au Bronze sur des mégalithes, des rochers ou des blocs de pierre.
La présence de cupules est attestée partout dans le monde. Les raisons pour lesquelles elles ont été gravées dans la pierre des affleurements rocheux ou dans celles des dalles de sites mégalithiques restent hypothétiques. Quelques uns ont évoqué la possibilité d’une utilisation rituelle liée à des liquides (eau, sang,...) d’autres y reconnaissent la représentation de constellations. En l’absence de preuves, les archéologues contemporains préfèrent rester prudents sur toute possibilité d’interprétation.
Les cupules en Bretagne dans le contexte mégalithique
De nombreux sites mégalithiques bretons sont ornés de cupules. Dans un article daté de 2016, Yvan Pailler et Clément Nicolas reviennent sur la question de leur datation.
Parmi les nombreux témoignages d’art gravé que l’homme préhistorique nous a laissé en héritage, les cupules constituent un signe simple et récurrent employé depuis le Paléolithique supérieur jusqu’à nos jours. En Bretagne, ces cupules se trouvent fréquemment sur les affleurements et les ouvrages mégalithiques, attestant une origine dès le Néolithique, voire le Mésolithique. Depuis les travaux précurseurs de P. Du Chatellier, à la charnière entre le 19e et le 20e siècle, sur l’âge du Bronze en Bretagne, il est plus ou moins acquis qu’il existe à cette époque des dalles ornées de cupules en contexte funéraire. Dans la seconde moitié du 20e siècle, les découvertes de dalles en contexte funéraire se sont multipliées confirmant apparemment l’association dalle ornée et caveau de l’âge du Bronze 1. C.-T. Le Roux est l’un des premiers à s’exprimer sur cette question en ces termes : « sans perdre de vue les possibilités de réemplois ou d’ornementations a posteriori, il semble bien que la majorité de ces figurations corresponde au Néolithique final et surtout à l’âge du Bronze » 2. Pour autant peut-on attribuer avec certitude ces dalles à cupules à l’âge du Bronze ? C’est l’une des questions à laquelle nous tenterons de répondre dans les lignes qui suivent.
Afin de répondre à cette question, les deux archéologues analysent le corpus des dalles à cupules découvertes en Bretagne dans un contexte funéraire Néolithique et Âge du Bronze. Leur conclusion remet en cause le point de vue de Charles-Tanguy Le Roux et de Jacques Briard concernant le développement de ces figurations à l’Âge du Bronze. Yvan Pailler et Clément Nicolas montrent que leur présence sur des monuments de l’Âge du Bronze est majoritairement due à un réemploi de dalles à cupules du Néolithique. Ils resituent donc l’apogée de cette pratique sur cette période.
Les premières dalles à cupules apparaissent donc dans des contextes bien datés du Néolithique moyen 1. Elles se multiplient au Néolithique moyen 2 dans les tombes à couloir, mais certaines sont clairement en position de réemploi. Contrairement à ce qu’écrit C. Burgess (1990), les cupules ne sont pas rares dans les monuments du Néolithique récent en Bretagne. Les débuts de l’âge du Bronze en Armorique ne voient pas se développer le nombre des dalles à cupules.
Les cupules de Brocéliande et l’archéologie contemporaine
Quelques cupules en lien avec des sites mégalithiques de la forêt de Paimpont sont mentionnées par des érudits de la fin du 19e et du début du 20e siècle. En 1883, Paul Bézier signale des perforations cylindriques
sur le Grès saint Méen. Le Marquis de Bellevüe indique la présence d’un réservoir circulaire creusé de mains d’homme
sur les affleurements du dolmen détruit de la Villemarqué.
Ce n’est cependant que depuis les années 1980 et la présence en Brocéliande de l’archéologue Jacques Briard que les cupules sont considérées comme un sujet digne d’être répertorié voire étudié.
Les rochers avec cupules sont fréquents en région de Brocéliande et n’ont été remarqués que très récemment.
1989-2004 — Jacques Briard
Jacques Briard, spécialiste de l’Âge du Bronze, leur consacre un chapitre dans son ouvrage de synthèse sur le mégalithisme de Brocéliande. Selon l’archéologue, la géologie du massif forestier est particulièrement propice à la présence de cupules. La nature géologique du support permet en effet de privilégier le caractère anthropique des dépressions visibles sur les dalles de schiste.
Difficile à dater avec précision, souvent à peine évoqué, le problème des cupules préhistoriques mérite qu’on s’y attarde un peu d’autant que plusieurs découvertes récentes ont montré son importance en forêt de Brocéliande et dans les régions voisines. Les schistes se prêtent bien à la confection de petites cupules circulaires le plus souvent effectuées par rotation d’une roche dure, silex ou quartz, ou d’un instrument métallique aux périodes les plus récentes. Parfois, dans les schistes pourprés associés aux poudingues, il peut y avoir doute ou ambiguïté sur certaines cavités qui peuvent aussi bien être des creux naturels dus à la perte d’un petit galet du poudingue que par le creusement de main d’homme.
Informé par Guy Larcher et Maurice Houëx de la présence de sites à cupules sur le massif forestier, il mentionne six d’entre eux.
- Une dalle de l’Hotié de Viviane
- Une dalle du Tombeau de la duchesse d’Angoulême
- Un affleurement rocheux près de l’allée couverte du Rocher à Concoret
- Deux affleurements rocheux près du Rocher Cadieu en Paimpont
- L’affleurement à cupules de la Ville-Aubert en Campénéac
En 2004, Jacques Briard indique la présence de cupules sur un autre mégalithe du massif forestier.— BRIARD, Jacques, LANGOUËT, Loïc et ONNÉE, Yvan, Les mégalithes du département d’Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut Culturel de Bretagne - Skol-uhel ar vro - Laboratoire d’anthropologie - Préhistoire (U.P.R. 403 C.N.R.S.) Université de Rennes I, 2004. [page 115] —
2007-2009 — Le Cerapar
Entre 2007 et 2009, le Cerapar a répertorié six sites à cupules sur les communes de Monterfil et d’Iffendic.
- Les Menhirs des Fossés en Iffendic
- En bordure de l’étang de Trémelin en Iffendic
- La Croix du Paradis en Iffendic
- La Belle-Arrivée en Iffendic
- Les affleurements rocheux de Roveny en Monterfil
- Un affleurement du bourg de Monterfil
2016 — Yvan Pailler et Clément Nicolas
Deux sites mégalithiques du massif forestier de Brocéliande datés du Néolithique et déjà signalés par Jacques Briard sont mentionnés dans l’article sur les cupules d’Yvan Pailler et de Clément Nicolas daté de 2016.
- La Pierre des Hindrés ou Tombeau de la duchesse d’Angoulême en Paimpont
Il est à noter que la Pierre des Hindrés (ou Tombeau de la duchesse d’Angoulême) - qui n’a fait l’objet d’aucun sondage archéologique - a d’abord été considérée comme une tombe de l’Âge du Bronze par Jacques Briard avant d’être classée dans la catégorie des allées couvertes du Néolithique dans l’Inventaire départemental de 2004. — BRIARD, Jacques, LANGOUËT, Loïc et ONNÉE, Yvan, Les mégalithes du département d’Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut Culturel de Bretagne - Skol-uhel ar vro - Laboratoire d’anthropologie - Préhistoire (U.P.R. 403 C.N.R.S.) Université de Rennes I, 2004. [page 69] —
- L’allée couverte du Rocher en Concoret.
Quant aux cupules de l’allée couverte du Rocher, elles ne sont pas sur les dalles du monument mais sur un affleurement rocheux situé à une centaine de mètres, ce qui devrait les exclure de cette inventaire consacré aux dalles à cupules des monuments mégalithiques bretons.
Sites à cupules de Brocéliande
L’examen de l’ensemble des sources et des prospections complété par l’Encyclopédie permet de dénombrer une vingtaine de sites à cupules sur le massif forestier de Paimpont que nous avons classés en quatre catégories.
- Cupules sur des dalles de mégalithes
- Cupules sur des affleurements rocheux à proximité d’un mégalithe attesté
- Cupules sur des affleurements rocheux christianisés
- Cupules sur des affleurements rocheux
Cupules sur des dalles de mégalithes
Les cupules de l’Hotié de Viviane en Paimpont
L’archéologue Jacques Briard propose de voir une éventuelle cupule sur l’une des dalles de l’Hotié de Viviane.
Parfois, dans les schistes pourprés associés aux poudingues, il peut y avoir doute ou ambiguïté sur certaines cavités qui peuvent aussi bien être des creux naturels dus à la perte d’un petit galet du poudingue que par le creusement de main d’homme. Le cas le plus éloquent est celui d’une dalle de chant ouest (W3) de l’Hotié de Viviane, à Paimpont, qui porte aussi du côté externe quelques excavations érodées par le temps dont on ne peut affirmer avec certitude qu’elles soient de véritables cupules.
La dalle « W3 » de l’Hotié ne comporte en réalité pas d’excavations. Jacques Briard fait plus vraisemblablement référence à la dalle « W2 », photographiée ci-dessous, qui comporte quatre excavations pouvant être interprétées comme des cupules.
Les cupules du Tombeau de la duchesse d’Angoulême en Paimpont
Le « Tombeau de la Duchesse d’Angoulême », aussi appelé « Pierre des Hindrés », est un site mégalithique du Néolithique situé à proximité du chêne des Hindrés, dans la partie domaniale de la forêt de Paimpont.
Jacques Briard y a relevé les traces de deux cupules très nettes
.
En schiste pourpré, une dalle, seule visible jusque dans les dernières années, a une longueur de 2,25 m, une largeur maximale de 1,20 m et une épaisseur maximale de 0,45 m. Deux cupules, dont une ovale, très nette (diamètre 5,5 cm et profondeur 10 cm), y sont observables.
La plus grande des deux cupules mentionnées par l’archéologue forme un trou régulier sur la dalle principale. Elle pourrait éventuellement être la trace d’un outil utilisé lors de fouilles clandestines, ou pour une tentative de débitage de la dalle.
La seconde cupule, moins régulière, mesure deux centimètres de diamètre.
Les cupules du Grès Saint-Méen en Talensac
En 1883, Paul Bézier mentionne la présence de perforations cylindriques
sur le Grès Saint-Méen dans le premier inventaire des mégalithes d’Ille-et-Vilaine. — BÉZIER, Paul, Inventaire des monuments mégalithiques du département d’Ille-et-Vilaine, Rennes, Ch. Catel, 1883, Voir en ligne. —
Pierre à légende avec sculpture — On l’appelle le grès Saint-Méen. [...] La forme supérieure porte un certain nombre de perforations cylindriques d’un centimètre de diamètre sur un centimètre et demi de profondeur, et des rayures transversales incontestablement liées à l’industrie humaine. Les rayures sont analogues à celles que l’on obtiendrait en frappant vigoureusement, du tranchant d’une forte hache, et perpendiculairement à la direction des feuillets, la surface d’une masse schisteuse.
En 2004, la présence de cupules est à nouveau mentionnée par Jacques Briard dans l’inventaire des mégalithes du département d’Ille-et-Vilaine.
Pierre à sculptures (Grée Saint-Méen). La Chapelle-ès-Oresve — C’est un bloc de schiste ferrugineux de 3.72 m de longueur, de 1.28 à 1.60 m. de largeur et de 0.70 à 1.60 m. de hauteur (Fig. 124). La face supérieure porte une quinzaine de cupules et de rayures transversales d’origine anthropique.
Cupules sur des affleurements rocheux à proximité de mégalithes attestés
Les affleurements à cupules des Landelles en Paimpont
Des dizaines de cupules de 1.5 à 3 cm couvrent les affleurements rocheux des Landelles situés à une centaine de mètres à l’ouest du Tombeau de Merlin.
Les affleurements à cupules du Rocher en Concoret
Des cupules ont été découvertes au début des années 1980 sur des affleurements rocheux des « Communs de Renihal » en Concoret, situés à une centaine de mètres au sud-est de l’allée couverte du Rocher.
Guy Larcher a repéré la série de petites cupules gravées à quelques centaines de mètres à l’est de l’allée couverte du Rocher à Concoret. Ce sont des cupules de petit diamètre (2 à 3 cm), irrégulièrement dispersées.
Les cupules des affleurements rocheux des Fossés en Iffendic
Un site mégalithique comprenant cent quinze blocs de schiste a été mis au jour aux Fossés en Iffendic en 2007. De nombreux affleurements rocheux situés à une vingtaine de mètres du site comportent des trous circulaires de 0,5 à 4 cm de diamètre. Le Cerapar reste cependant prudent sur leur caractère anthropique. — CERAPAR, « Iffendic : Le site des Fossés près du lac de Trémelin », Le Grattoir ; bulletin des activités du Cerapar, 2008, p. 7, Voir en ligne. —
La grande majorité des affleurements, orientés nord-ouest sud-est se trouve à une vingtaine de mètres à l’ouest du site. Ceux-ci comportent pour la plupart des trous ou « cupules ». 120 trous ont été dénombrés, ils apparaissent exclusivement sur des plans inclinés orientés à l’est. Ils sont circulaires et leur taille varie de 0,5 à 4 cm de diamètre pour une profondeur de 0,5 à 3 cm. Le caractère anthropique de ces trous n’a pas été démontré. Le géologue Jean Plaine, venu sur place, ne pense pas à une formation naturelle pour ce type d’anomalie dans le schiste de Pont-Réan.
Deux affleurements rocheux situés à proximité du site des Fossés révèlent également la présence de « cupules » de mêmes caractéristiques. (Voir dans la suite de l’article)
- en bordure de l’étang de Trémelin
- à 3,5 km en direction du sud-est au lieu-dit « La Croix du Paradis »
Le bassin des affleurements de La Villemarqué sur le Camp de Coëtquidan
Le marquis de Bellevüe indique la présence de traces d’activité humaine à proximité du dolmen de la Villemarqué, situé sur le camp de Coëtquidan, parmi lesquels un réservoir circulaire creusé de main d’homme.
A environ 50 mètres au Sud, on remarque, creusé de main d’homme, dans un bloc de rocher, un réservoir circulaire de 0m70 de diamètre et de profondeur. Près de là on voit aussi deux pierres debout, menhirs ou peulvans, s’élevant à environ 500 mètres l’un de l’autre.
Le dolmen, probablement détruit, est aujourd’hui introuvable. Le bassin 3 est quant à lui situé sur un affleurement de schiste pourpre, une vingtaine de mètres en contrebas d’un chemin d’accès militaire. L’Encyclopédie de Brocéliande a pu s’y rendre et le redécouvrir en 2014 lors d’une visite autorisée.
Cupules sur des affleurements rocheux christianisés
L’affleurement à cupules de la Ville-Aubert en Campénéac
Une autre série se trouve sur les rochers de La Ville-Aubert, route de Paimpont à Campénéac [de Néant à Campénéac en réalité]. Ce sont de grandes cupules profondes dont l’âge est difficile à préciser. On peut remarquer qu’une grande croix a été édifiée au sommet de l’affleurement 4, peut être en remplacement d’un lieu de culte traditionnel remontant loin dans le temps.
Malgré une localisation de l’affleurement rocheux rendue facile par la présence de la croix, nos recherches ne nous ont pas permis de retrouver de cupules.
Les affleurements à cupules de Roveny en Monterfil
Un site à cupules situé sur les affleurements rocheux de Roveny en Monterfil a été recensé par André Corre pour le Cerapar en 2009.
Il s’étale sur deux affleurements rocheux en schiste pourpre. Le plus important comprend trente-six cupules. Le second en compte neuf.
Beau site à cupules sur un point haut dominant le ruisseau de Careil. Ces cupules sont creusées dans le schiste pourpré à proximité d’une croix. Elles sont au nombre de 36 et leur diamètre varie de 6 à 20 cm pour une profondeur de 1,5 à 8 cm. Dans un environnement proche (moins de 10 m) 9 autres cupules ont été repérées, elles ont un diamètre qui varie de 5 à 8 cm pour une profondeur de 2 à 3 cm.
Les affleurements à cupules du rocher de Saint-Marc de Comper en Concoret
Des cupules, découvertes lors d’une sortie de l’Encyclopédie de Brocéliande (21/09/2020) sont visibles sur les affleurements rocheux situés devant le château de Comper.
Une statue dédiée à saint Marc, s’appuyait sur cet affleurement rocheux jusqu’au début du 20e siècle.
Cupules sur des affleurements rocheux
Trois secteurs du massif forestier de Paimpont, situés en dehors de tout contexte mégalithique attesté, comprennent des affleurements rocheux sur lesquels on trouve des cupules.
Les affleurements à cupules du secteur du Rocher Cadieu en Paimpont
Des affleurements à cupules ont été signalés par Maurice Houeix (1925-2018) en 1989 à proximité du Rocher Cadieu, dans la partie domaniale de la forêt de Paimpont. Aucun mégalithe ne se trouve à proximité immédiate. Notons cependant que le Tombeau de Merlin et le Tombeau de la duchesse d’Angoulême sont respectivement situés à 600 et 700 mètres.
Aux issues orientales de la forêt de Paimpont, en allant vers Saint-Malon-sur-Mel, M. Houeix a repéré à 500 mètres de l’étang de la Marette, après le carrefour de l’allée de Cadieu et de la D 71, des cupules intéressantes par leur groupement en deux séries : une au sud avec des petits trous dans la roche de 2 à 3 cm et une autre à une cinquantaine de mètres plus au nord avec des cupules plus grandes de 5 à 6 cm de diamètre. L’interprétation en est difficile, réalisation par deux « artistes » différents ou à des époques différentes...
Nous avons retrouvé les cupules situées sur les affleurements du Rocher Cadieu. Nous n’avons, en revanche, pu observer le site mentionné par Jacques Briard à 50 mètres au nord.
Deux autres affleurements rocheux à cupules ont été découverts en 2020 par l’Encyclopédie de Brocéliande dans ce secteur de la forêt.
Le plus important d’entre eux est situé sur un affleurement rocheux en surplomb du ruisseau du Pont Dom Jean, à 500 mètres au nord du Rocher Cadieu. Il comprend une trentaine de cupules de 1.5 à 3 cm de diamètre. S’agit-il du site signalé par Maurice Houeix à Jacques Briard ?
Le second site est situé sur un affleurement rocheux à proximité du « Rocher Percé », à 500 mètres au sud du Tombeau de Merlin. Il comprend une dizaine de cupules de 1.5 à 2 cm de diamètre.
Les cupules du bourg de Monterfil
En face de l’école publique, en plein bourg, sur un affleurement de schiste situé sur un point haut, on observe des cupules de différentes tailles.
Quatre affleurements à cupules en Iffendic
En Iffendic, quatre affleurements rocheux comportant des cupules ont été recensés. Ils sont situés entre l’étang de Careil et l’étang de Trémelin.
- En bordure de l’étang de Trémelin et à la Croix du Paradis en Iffendic
L’examen d’affleurements en bordure de l’étang de Trémelin tout proche, ainsi qu’à 3,5 km en direction du sud-est au lieu-dit « La Croix du Paradis » montre également la présence de « trous » de mêmes caractéristiques [que sur les affleurements du site des Fossés].
- La Belle-Arrivée
[...] La Belle Arrivée sur la commune d’Iffendic. Là encore, c’est un site à cupules sur un affleurement de schiste situé sur un point haut. Les cupules sont en moyenne de plus petite taille qu’à Roveny
- La Ville-es-Macé
Philippe Saint-Marc signale un site de cupules non répertorié par le Cerapar sur des affleurements rocheux situés en Iffendic entre l’étang de Trémelin et l’étang de Careil.
Au sud-ouest de la Plesse, à l’ouest du bois de la Ville-ès-Macé, dans un champ apparaît un affleurement rocheux en partie masqué sous un monticule de terre rapportée. Des cupules ont été repérées sur une des pierres.