aller au contenu

Sites néodruidiques en forêt de Brocéliande

Des inventions des 19e et 20e siècles

Depuis le début du 19e siècle, de nombreux sites du massif forestier de Paimpont (mégalithes, fontaines, chapelles) ont été abusivement associés à une présence druidique.

Depuis le 19e siècle, de nombreux mégalithes de la forêt de Paimpont ont été assimilés à des « cimetières » ou à des tombes druidiques. Cette présence s’est étendue à d’autres sites, qualifiés d’écoles, temples ou hôpitaux. Le plus souvent inventées à l’époque romantique, ces assertions, dénuées de tout fondement, ont cependant été transmises jusqu’à nos jours par le néodruidisme, le tourisme et le courant « New Age » 1.

Tombes néodruidiques

1820 — Le Tombeau de « l’archidruide » Merlin

J.C. Damien Poignand (1761-1848), à l’origine de la théorie, aujourd’hui remise en cause, de la survivance du culte druidique en forêt de Paimpont, « invente » le Tombeau de Merlin en 1820. Il s’agit du premier monument mégalithique de la forêt de Brécilien à avoir été associé aux druides.—  POIGNAND, Jean Côme Damien, Antiquités historiques et monumentales de Montfort à Corseul par Dinan et au retour par Jugon, Rennes, Duchesne, 1820, Voir en ligne. —

Le Tombeau de Merlin dans les années 1930

1825 — Le cimetière druidique des Buttes aux Tombes

Dès 1825, le chanoine Mahé (1760-1831) décrit le site néolithique de la Butte aux Tombes en Néant-sur-Yvel comme étant un cimetière antique, —  MAHÉ, chanoine Joseph, Essai sur les antiquités du département du Morbihan, Vannes, Galles aîné, 1825, Voir en ligne. op. cit., p. 198 —.

En 1955, l’abbé Gillard en fait une nécropole druidique.

Toute cette terre a été ramassée au moyen de paniers et de civières pour recouvrir les cendres des morts que les druides brûlaient en cet endroit.

GILLARD, abbé Henri, Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont, Vol. 7, 1955, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1980, 55 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »). op. cit., p. 20

1896 — Le cimetière druidique de la Prise de Comper

En 1896, Félix Bellamy (1828-1907) mentionne des traditions locales faisant des mégalithes de la Prise de Comper un ancien cimetière druidique.

J’ai entendu dire à quelques personnes du pays que ces pierres seraient les vestiges d’un cimetière druidique.

BELLAMY, Félix, La forêt de Bréchéliant, la fontaine de Berenton, quelques lieux d’alentour, les principaux personnages qui s’y rapportent, Vol. 2, Rennes, J. Plihon & L. Hervé, 1896, Voir en ligne. op. cit., pp. 720-721

1896 — Le « Tombeau des Druides »

En 1896, Félix Bellamy dénomme « Tombeau des druides » ou « Maison de Viviane » le coffre mégalithique situé au sud du Val sans Retour. Il est aujourd’hui appelé « Hotié de Viviane ».

L’Hotié de Viviane en 1983
Alain Bellido

En rencontrant tout à coup à l’écart, au beau milieu du bois, ces grandes pierres debout et se faisant vis-à-vis, on s’arrête saisi d’étonnement et de respect. On croit avoir surpris une assemblée de vénérables druides enveloppés dans leurs robes qui dissimulent leurs bras pendants [...]

Bellamy, Félix (1896) op. cit., vol. 1, p. 197

Les écoles druidiques

1820 — L’école druidique de Barenton et l’hôpital druidique de Folle-Pensée

Vers 1820, Poignand relie le rituel de la Fontaine de Barenton à une présence druidique, comme l’attestent ses notes manuscrites citées par Bellamy.

M. Poignand de Montfort, […] avait étudié avec soin cette contrée de Baranton. Dans ses notes manuscrites, il s’étonne, comme bien d’autres, qu’un tel lieu ait pu, par lui-même, devenir aussi célèbre. Essayant d’en découvrir la cause, il imagine que les druides avaient sur la colline une sorte d’observatoire, et que, de là, ils pouvaient prévoir les orages et en imposer au peuple en les attribuant à la vertu de la fontaine.

BELLAMY, Félix, « La fontaine de Barenton (3) », Revue de Bretagne et de Vendée, Vol. 23, 1868, p. 275-287, Voir en ligne. op. cit., p. 278

En 1836, Auguste Brizeux (1803-1858), se rend à Barenton pour y trouver la tombe de l’enchanteur Merlin. Il écrit :

Il y avait un temple druidique où est la fontaine de Ber-enn-dun ou du moins très voisin.

CRENN, Louis, « Brizeux chargé de mission en Bretagne », Bulletin de la société Historique et Archéologique de Bretagne, Vol. 35, 1955, p. 105-121. op. cit., p. 112

En 1837, Hersart de La Villemarqué (1815-1895) développe ces assertions dans Visite au Tombeau de Merlin.—  HERSART DE LA VILLEMARQUÉ, Théodore, « Visite au Tombeau de Merlin », Revue de Paris, Vol. 40, 1837, p. 45-62, Voir en ligne. —

En 1896, Félix Bellamy évoque l’éventuelle présence druidique près de Barenton avec plus de circonspection.

Quelques personnes ont cru que le nom de Folle-Pensée dériverait des deux mots celtiques : Foll, qui veut dire aliéné, et du verbe Pansi, soigner, guérir. Et elles en ont déduit que les Druides avaient en ce lieu un hospice pour le traitement des maladies mentales, et qu’on employait à cette fin diverses médications, parmi lesquelles l’usage de l’eau de Barenton n’était point négligé.

Bellamy, Félix (1896) op. cit., vol. 1, p. 179

Dans les années 1950, l’abbé Gillard développe les idées d’Auguste Brizeux, d’Hersart de la Villemarqué et de Félix Bellamy sur la fontaine et l’hôpital.

C’est un fait reconnu qu’il y avait autrefois une école druidique à Barenton. Elle avait son siège auprès de la fontaine, dans un château déjà vieux au 12e siècle [...] Les druides dirigent eux-mêmes l’asile. Et là, la médication ordinaire et peut-être la seule, c’est l’eau de Barenton. On en fait boire abondamment, et tous les jours, on ne manque pas d’en renouveler la réserve.

Gillard, Abbé (1955) op. cit., p. 8

1843 — L’école druidique du Thélin

En 1843, Baron du Taya (1783-1850) interprète l’origine du Thélin en Plélan à partir du mot breton Telen, signifiant la harpe. —  BARON DU TAYA, Aymé-Marie-Rodolphe, Le Thélin, recherches rétrospectives, Rennes, Imprimerie de Vatar, 1841. 2 —

Le marquis de Bellevue (1854-1929) déduit de cette étymologie que le Thélin était une école druidique où les élèves apprenaient à jouer de la harpe.

[...] pour fuir la tyrannie romaine, les druides avaient du se réfugier dans les halliers de Brocéliande, où ils avaient leurs écoles à Barenton et au Thélin [...]

BELLEVÜE, Xavier de, Paimpont, la forêt druidique, la forêt enchantée et les romans de la table ronde, Rennes, Simon, 1903. [pages 22-23]

Les lieux de culte druidiques

1820 — La fontaine druidique de Jouvence

Située à proximité du Tombeau de Merlin, la Fontaine de Jouvence a été assimilée dans les année 1820 par J.-C.-D. Poignand à un lieu de culte druidique. En 1896, Félix Bellamy reprend les notes manuscrites de l’antiquaire à l’imagination fertile.

Les Druides avaient aux solstices et aux équinoxes une fête principale. A la fête du solstice d’été, on faisait le recensement de tous les enfants nés dans l’année. A cet effet, ils étaient apportés au lieu de la fête qui se tenait au voisinage du tombeau (dolmen) de quelque personnage célèbre, près de certaines fontaines, afin que les enfants pussent être lavés ; et comme la cérémonie avait lieu la nuit, on allumait des feux pour qu’ils n’eussent pas à souffrir de la fraîcheur ; d’où l’origine des feux de la Saint-Jean. Puis l’enfant, son sexe ayant été reconnu, était inscrit sur le marith ou registre. Ces fontaines se nommaient en celtique Jaouanc, qui veut dire jeunesse, d’où nous avons fait Jouvence. Or, les enfants qui n’avaient pu être présentés au recensement de l’année, étaient rapportés l’année suivante, et inscrits comme nés dans cette année : de sorte qu’ils se trouvaient rajeunis d’un an sur le marith. De là, la fable de la fontaine de Jouvence qui rajeunit. Une de ces fontaines est située près des Landelles en Saint-Malon, et dont nous nous occupons ici.

Bellamy, Félix (1896) op. cit., vol. 2, p. 686-687
La Fontaine de Jouvence en 1966
Jen-Claude Fichet

Félix Bellamy reprend les thèses de Poignand avec une certaine distance. Poignand mêle un thème mythologique - Jouvence - à un rituel druidique et à des glissements étymologiques. Ces inventions sont coutumières de l’antiquaire montfortais, qui en avait déjà usé pour inventer le Tombeau de Merlin.

Ne serait-ce pas cet érudit antiquaire qui aurait semé dans le pays le premier germe de ce conte de la fontaine de Jouvence ? Ne serait-ce pas à lui qu’il faudrait faire remonter l’origine de cette tradition qui applique à l’humble source du village de la Landelle, le nom de la nymphe Juventa, le nom célèbre de la fontaine de Jouvence ; et cela dans le but de donner une origine druidique à la chapelle Saint-Jouan, dont, à tort ou à raison, il fait dériver le nom du mot Jaouanc.

Bellamy Félix (1896) op. cit., vol. 2, p. 690

1896 — La « pierre du sacrifice » du « Pas de la Chèvre »

En 1896, Félix Bellamy mentionne des traditions faisant de la pierre du « Pas de la Chèvre », près de Concoret, une pierre du sacrifice.

Or, d’après les traditions qui m’ont été racontées au lieu même, le chef des Druides, debout sur le rocher, annonçait au peuple rassemblé dans le Val, les terribles volontés d’Hésus et du dieu Belen, auquel était consacrée la colline de Belenton, située à petite distance. Une longue pierre plate de schiste rouge, appuyée d’une extrémité contre une saillie au flanc du rocher, et supportée de l’autre par une pierre debout comme un pilier, formait une table appelée la Pierre du Sacrifice.

Bellamy, Félix (1896) op. cit., vol. 1, p. 254
Les « pierres du sacrifice » du Pas de la Chèvre en 1980
J.C. Fichet

Cette prétendue tradition est emprunte de néodruidisme. Félix Bellamy mentionne d’une part que l’habitant du lieu, Jean-Pierre Jobard connait les vieilles traditions de la contrée et d’autre part que cette tradition lui a été rapportée au lieu même. L’ermite de Concoret pourrait donc bien en être à l’origine, ou du moins l’avoir nourrie, donnant à Bellamy ce qu’il était venu chercher au « Pas de la Chèvre ».

1907 — L’origine druidique de l’’abbaye Notre-Dame de Paimpont

En 1907, l’abbé Gervy écrit que l’abbaye de Paimpont a été fondée sur un lieu de culte druidique.

Il [Judicaël] bâtit sur le bord du lac, nous apprend un ancien parchemin, à l’endroit où la tradition porte qu’il y avait un dolmen ou un autel druidique, un sanctuaire qu’il dédia à la Mère de Dieu, sous le nom de Notre-Dame de Paimpont.

GERVY, abbé Louis, « Un grand pèlerinage et un charmant pays (1) », Revue de Bretagne, Vol. 37, 1907, p. 344-370, Voir en ligne. op. cit., p. 356

En 1983, Alan-Morvan Chesneau écrit des pages « inspirées » par le courant new-age sur l’origine druidique de l’abbaye de Paimpont.

L’abbaye de Notre-Dame de Paimpont, située sur un lieu jadis druidique, jouit assurément des protections magiques de l’endroit. Les quatre éléments plus la mystérieuse « Farine de l’air » ! Et voici l’osmose chère à nos Bardes, ainsi réalisée en vénérable Celtie. Puisant ses énergies en la terre-matrice, réchauffée sans répit par le tellurisme sous-jacent de son promontoire, à son tertre cultuel, rassurée par ses frondaisons massives de la haute-forêt toute proche, coiffée d’un ciel clément, l’abbaye attend son heure transumatoire. [...] L’abbaye est construite au croisement de nombreux souterrains et, en même temps, à l’intersection exacte de nombreux courants telluriques. Assurément, l’esthétisme, la beauté du lieu où elle repose, ne suffit point à dénouer le « Noeud Gordien » concrétisé par le mystère de son installation. La réponse ne peut venir que de Brocéliande... On peut néanmoins affirmer que le monastère est fixé sur un « passage » menant de la Celte Gnose autrefois enseigné par nos pères... A Paimpont, autour de l’abbaye comme au tréfonds même de son support rocheux, réside une porte vers un « Autre Part », vers « Autre Chose ».

CHESNEAU, Alan Morvan, « Notre Dame de Paimpont », in Les abbayes bretonnes, Fayard, 1983, p. 139-149.

1989 — La fontaine druidique de la chapelle Saint-Jean de Campénéac

Dans le Guide de la Bretagne mystérieuse publié en 1989, Jean Markale (1928-2008), porté par le charme mélancolique de la chapelle Saint-Jean, s’abandonne à des rêveries druidiques.

L’abandon des lieux, l’isolement de ces bâtiments aux milieu des landes, la couleur de la pierre, le vent qui balaie sans cesse la végétation, tout cela confère au site de la chapelle Saint-Jean un charme mélancolique qui n’est pas exempt d’évocation magique. Il serait facile d’imaginer ici, dans les lumières troubles du soleil couchant, quelques rituel mystérieux de druides, perpétuant la grand tradition du nemeton, là où le Ciel et la Terre fusionnent en une harmonie de couleurs, de parfums et de sons.

MARKALE, Jean, Guide de la Bretagne mystérieuse, Tchou / Sand, 1989, (« Les guides noirs »).
La chapelle Saint-Jean de Campénéac en 1972

En 2003, Christian Boulay - druide sous le nom de Dwrdan - écrit un article du guide de randonnée pédestre en Brocéliande dans lequel il mentionne la fontaine Saint-Jean comme étant une ancienne fontaine druidique.

On pourra enfin remarquer, autour de la chapelle, les ruines du Moustier ainsi que, à 150 m en direction du sud-ouest, dans la végétation, la fontaine indiquant - s’il le fallait encore - que ce lieu éminemment voué au Baptiste, fut un endroit où se déroula depuis le temps des druides, la cérémonie initiatique de l’Eau Lustrale. Cette fontaine semble aujourd’hui très active pour ce qui est des énergies, notamment au plan géobiologique. Non nobis Domine, non nobis... 3

F.F.R.P., Topoguide FFRandonnée ; Brocéliande à pied, Paris, F.F.R.P., 2003.

En 2002, Gwenc’hlan Le Scouezec propose une approche néodruidique de Brocéliande. Le culte attesté de saint Cornély à la chapelle Saint-Jean l’amène à penser qu’il s’agit d’un ancien lieu de culte celtique dédié à Kernnunos.

[...] saint Jean parait avoir remplacé ici un personnage plus antique et beaucoup plus important, nous voulons parler de saint Cornely, avatar du grand dieu des morts, Kernunnos. Il y aurait eu autrefois dans la chapelle une statue du saint et l’on peut supposer que l’édifice primitif lui ait été dédié. C’est en tout cas toujours sous son vocable qu’est placée la fontaine voisine. Au-dessous de la chapelle vers l’ouest, on descend vers un vallon très fangeux, plein d’eaux et d’herbes, où court un ruisseau. Une source, ceinte sur trois cotés d’un petit muretin de pierres, y coule vers le nord-ouest, fermée d’une plaque de schiste à l’entrée. [...] On admirera le vaste bassin circulaire, entouré d’un cercle d’ifs, qui rassemble les eaux et que borde un talus conséquent. Il serait disposé de telle manière que les boeufs, animaux préférés de Cornely, comme de son ancêtre Kernnunos, puissent y venir boire

LE SCOUËZEC, Gwenc’hlan et MASSON, Jean Robert, Brocéliande, Beltan, 2002, 255 p. [pages 108-109]

Bibliographie

BARON DU TAYA, Aymé-Marie-Rodolphe, Le Thélin, recherches rétrospectives, Rennes, Imprimerie de Vatar, 1841.

BELLAMY, Félix, « La fontaine de Barenton (3) », Revue de Bretagne et de Vendée, Vol. 23, 1868, p. 275-287, Voir en ligne.

BELLAMY, Félix, La forêt de Bréchéliant, la fontaine de Berenton, quelques lieux d’alentour, les principaux personnages qui s’y rapportent, Vol. 2, Rennes, J. Plihon & L. Hervé, 1896, Voir en ligne.

CRENN, Louis, « Brizeux chargé de mission en Bretagne », Bulletin de la société Historique et Archéologique de Bretagne, Vol. 35, 1955, p. 105-121.

F.F.R.P., Topoguide FFRandonnée ; Brocéliande à pied, Paris, F.F.R.P., 2003.

GERVY, abbé Louis, « Un grand pèlerinage et un charmant pays (1) », Revue de Bretagne, Vol. 37, 1907, p. 344-370, Voir en ligne.

GILLARD, abbé Henri, Curiosités et légendes de la forêt de Paimpont, Vol. 7, 1955, Ploërmel, les Éditions du Ploërmelais, 1980, 55 p., (« Œuvres complètes : le recteur de Tréhorenteuc »).

HERSART DE LA VILLEMARQUÉ, Théodore, « Visite au Tombeau de Merlin », Revue de Paris, Vol. 40, 1837, p. 45-62, Voir en ligne.

LE SCOUËZEC, Gwenc’hlan et MASSON, Jean Robert, Brocéliande, Beltan, 2002, 255 p.

MAHÉ, chanoine Joseph, Essai sur les antiquités du département du Morbihan, Vannes, Galles aîné, 1825, Voir en ligne.

MAILLET-BONTE, Gwendaëlle et MYRDHIN, Brocéliande de A à Z, Les oiseaux de papier, 2008, 219 p.

MARKALE, Jean, Guide de la Bretagne mystérieuse, Tchou / Sand, 1989, (« Les guides noirs »).

POIGNAND, Jean Côme Damien, Antiquités historiques et monumentales de Montfort à Corseul par Dinan et au retour par Jugon, Rennes, Duchesne, 1820, Voir en ligne.


↑ 1 • Le New Age (ou nouvel-âge) est un courant spirituel occidental des 20e et 21e siècles, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances, ce courant sert de catégorie pour un ensemble hétéroclite d’auteurs indépendants et de mouvements dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer l’humanité. Ce mouvement est répandu aux États-Unis, dans les pays anglo-saxons et européens.

↑ 2 • 29 p. Tiré à quelques exemplaires et non mis en vente.

↑ 3 • Les affirmations non attestées de Christian Boulay sont en partie reprises en 2008 dans Brocéliande de A à Z.

Au temps des druides, la cérémonie de l’Eau Lustrale se déroulait ici.

MAILLET-BONTE, Gwendaëlle et MYRDHIN, Brocéliande de A à Z, Les oiseaux de papier, 2008, 219 p. [page 47]