De Trohorenteuc à Tréhorenteuc
Une analyse toponymique du nom de Tréhorenteuc
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Une analyse toponymique du nom de Tréhorenteuc
Le chanoine Joseph Mahé est un pionnier dans l’étude des mégalithes en Bretagne. En 1825, il est l’auteur du premier inventaire des mégalithes du Morbihan, dans lequel il fait mention du site des « Buttes aux Tombes » en Tréhorenteuc.
La Gorsedd de Bretagne a organisé des cérémonies druidiques en forêt de Paimpont/Brocéliande. La première d’entre elles a eu lieu en 1951 au Val sans Retour.
L’abbé Le Claire, aumônier du couvent de l’Action de Grâces de Mauron, est un érudit qui a publié des ouvrages de référence sur des localités du Morbihan. C’est également un précurseur de l’archéologie dans la région de Mauron dans les années 1920.
La paroisse de Tréhorenteuc était un prieuré-cure dépendant de l’abbaye Notre-Dame de Paimpont.
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Entre 1942 et 1976, l’abbé Gillard, recteur de Tréhorenteuc, publie une vingtaine de brochures consacrées à la forêt de Brocéliande, son histoire, ses légendes, son patrimoine artistique mais aussi à la mystique des nombres et au zodiaque. À sa mort en 1979, l’abbé Rouxel de Néant-sur-Yvel se charge de la réédition des ses œuvres complètes et de ses textes inédits. Depuis 1994, l’Association pour la Sauvegarde des œuvres de l’Abbé Gillard assure la conservation et la mise à disposition du public des livrets écrits pas l’Abbé Henri Gillard.
Quatre versions de la légende de sainte Onenne nous sont parvenues. La plus ancienne provient d’un manuscrit du 18e siècle. La deuxième est collectée à Paimpont à la fin du 19e siècle. L’abbé Gillard est l’auteur des deux dernières écrites en 1943 et en 1971.
Le Miroir aux Fées est le nom donné à partir de 1913 à l’étang ouvrant le Val sans Retour en forêt de Paimpont. Il est situé sur la commune de Paimpont, près de Tréhorenteuc, comme l’ensemble du Val.
Onenne est la patronne secondaire de Tréhorenteuc. C’est Eutrope, évêque de Saintes, qui est d’après la tradition locale le premier saint de la paroisse. Considérée comme une des sœurs du roi Judicaël, Onenne aurait eu une existence historique à la fin du 6e ou au début du 7e siècle.
Onenne a aussi été appelée Onenna, Onnen, Onène ou Ouenne. Son culte n’est attesté que dans la seule paroisse de Tréhorenteuc. Elle possédait son tombeau dans l’église, où trois statues lui étaient dédiées. Les paroissiens se (...)
Le Val aux Faux Amants ou « Val sans Retour » trouve son origine dans la littérature de la première moitié du 13e siècle. Au 19e siècle, les controverses sur sa localisation en forêt de Paimpont aboutissent à son implantation dans la vallée de Gurvant (ou de Rauco) près de Tréhorenteuc.
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La légende des Pierres maudites de Tréhorenteuk relate l’origine du site mégalithique du « Jardin aux Moines » situé en Néant-sur-Yvel (Morbihan). Il existe deux versions de ce récit : la première publiée par Ernest du Laurens de la Barre en 1863, la seconde contée par Patrick Lebrun au début des années 1980.
Ernest du Laurens de la Barre est un écrivain finistérien qui fait partie de la première génération de collecteurs bretons du 19e siècle, après Émile Souvestre et Théodore Hersart de la Villemarqué. Entre 1857 et 1881, il publie une quarantaine de contes, dont six sont situés en forêt de Paimpont.
Les Korrigans de Tréhoranteuk ou la Semaine des nains est un conte d’Ernest du Laurens de la Barre paru en 1857. Il s’agit d’une adaptation en forêt de Paimpont du conte Les Korils de Plaudren d’Émile Souvestre, publié dans le Foyer Breton en 1844.
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Le Moulin de la Vallée est situé à l’entrée du Val sans Retour, sur la commune de Paimpont, à proximité de Tréhorenteuc. Ses ruines demeurent encore en contrebas de la digue de l’étang du « Miroir au Fées », près de l’« Arbre d’or ». Ce moulin à eau, construit en 1629, a été abandonné dans les années 1930 après avoir moulu le seigle, l’avoine et le blé noir pendant près de trois siècles.
L’église de Tréhorenteuc abrite une bannière et une croix de procession du 17e siècle, classées par les Monuments Historiques. Ces objets participent de la volonté de christianisation du culte de Sainte-Onenne par les chanoines de l’abbaye Notre-Dame de Paimpont.
La fontaine Sainte-Onenne est située à quelques centaines de mètres de l’église de Tréhorenteuc. On s’y rendait en procession avec bannière aux fêtes saintes, accompagné d’oies. Des traditions populaires collectées au 19e siècle lui attribuent le pouvoir de guérir différents maux.
L’église de Tréhorenteuc abritait trois statues de sainte Onenne mentionnées jusqu’au début du 20e siècle, ainsi que le tombeau de la sainte définitivement détruit en 1943.